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Immigration - Page 40

  • « On va tous vous griller, vous et votre église »

    Ce n’est pas en Irak, c’est à Avignon.

    Depuis plusieurs mois, l’église Saint-Jean est la cible de tags injurieux et obscènes, de jets d'excréments... La semaine dernière, le feu a été mis au cyprès qui jouxte le bâtiment. Quelques jours avant l'incendie du cyprès, un jeune est entré dans l'église, en pleine messe, urinant sur le parvis et criant : "On va tous vous griller, vous et votre église".

    A la mairie d'Avignon, on s’étonne de n’avoir pas été mis au courant de ces faits, et plus encore que l’archevêché n’ait pas téléphoné au maire.

    Moi, j’ai bien une petite idée : un archevêque n’importune pas le maire d’une grande ville pour un épisode de la guerre des boutons (comme dit Mgr Planet à propos du caillassage des fidèles du Viguier à Carcassonne).

  • Paroles, paroles…

    Le secrétaire d’Etat aux Affaires européennes Pierre Lellouche a déclaré, devant la commission des Affaires européennes de l'Assemblée nationale, que la France ferait en sorte que la décision européenne sur l'entrée de la Roumanie et de la Bulgarie dans l'espace Schengen soit reportée. « Au moins jusqu’au rapport de la Commission sur la mise en œuvre du mécanisme de coopération et de vérification, à l’été 2011. » Parce qu’on a observé « la remontée observée des flux migratoires illégaux via la Turquie vers les frontières bulgare et roumaine ».

    Le même gouvernement français vient d’accepter la suppression des visas pour l’Albanie et la Bosnie, alors qu’il était opposé à cette mesure…

    Or la Roumanie et la Bulgarie font partie de l’Union européenne. Si la Commission décide que ces deux pays doivent rejoindre l’espace Schengen en mars, la France avalisera cette décision. On prend les paris ?

  • Qui c’est qui décide ?

    L’AFP nous informe que les pays de l’UE, lors de la réunion des ministres de l’Intérieur des 27, lundi prochain à Bruxelles, vont donner leur aval à la levée de l'obligation de visas pour les Albanais et les Bosniens dans les 25 pays de l'espace Schengen, alors que de nombreux gouvernements ne sont pas d’accord (pour des raisons qu'il n'est pas besoin d'expliciter...).

    Les désaccords devraient être tus car "la décision est politique", elle veut avoir valeur de signal à l'égard des pays concernés, a souligné à l’AFP une source diplomatique.

    Autrement dit, la Commission européenne a décidé, et les 27 doivent obéir. Au nom de l’idéologie européiste.

    Mais on continuera de nous raconter que dans l’Union européenne les décisions sont prises par le Conseil européen, c’est-à-dire les gouvernements des 27…

  • Le cardinal Veglio et les Roms

    Le cardinal Antonio Maria Vegliò, président du Conseil pontifical pour la Pastorale des Migrants, a présenté à la presse, hier, le Message de Benoît XVI pour la 97e Journée mondiale du Migrant et du Réfugié (dimanche 16 janvier 2011).

    Interrogé par des journalistes sur l’affaire des Roms, il a déclaré qu’« assimiler les Roms ne fait pas partie de la doctrine de l’Eglise », mais qu'il s'agit de « les contrôler un peu » parce qu'on ne peut pas prétendre « qu'il y ait des ethnies ou des groupes qui échappent aux contrôles de qui doit assurer la sécurité ».

    Il a dit aussi que la rencontre entre Sarkozy et le pape était une rencontre entre « deux personnes de bonne volonté cherchant à résoudre des problèmes » actuels, qui ne touchent pas que la France.

    Le moins qu’on puisse dire est que ce n’est pas le même langage que celui de l’ancien secrétaire du conseil pontifical, le calamiteux Agostino Marchetto.

    A propos du Message, Le Figaro titre : « Immigration : Benoît XVI met un terme à un malentendu. » En rapport avec les propos du pape, le 22 août, sur l’accueil « des légitimes diversités humaines ». Mais il n’y a pas eu le moindre malentendu. Le 22 août, le pape ne parlait pas de la situation française, et dans son Message il n’en parle pas davantage. En évoquant le droit des gouvernements d’élaborer une politique de l’immigration et le devoir des migrants de respecter le pays d’accueil, il ne fait que rappeler la doctrine de l’Eglise sur la question. Et il y parle aussi de l’accueil des légitimes diversités humaines…

    Il y a des jours où l’on rêve d’un monde où les journalistes connaîtraient la doctrine de l’Eglise et arrêteraient de raconter n’importe quoi…

  • L’Eglise et les migrants

    Extrait du message de Benoît XVI pour la Journée mondiale du migrant et du réfugié, sur le thème : « Une seule famille humaine » :

    Le vénérable Jean-Paul II, à l’occasion de cette même journée célébrée en 2001, souligna que «[le bien commun universel] englobe toute la famille des peuples, au-dessus de tout égoïsme nationaliste. C'est dans ce contexte qu'il faut considérer le droit à émigrer. L’Eglise reconnaît ce droit à tout homme, sous son double aspect: possibilité de sortir de son pays et possibilité d'entrer dans un autre pays à la recherche de meilleures conditions de vie» (Message pour la Journée mondiale des migrations 2001, n. 3; cf. Jean XXIII, Enc. Mater et Magistra, n. 30; Paul VI, Enc. Octogesima adveniens, n. 17). Dans le même temps, les Etats ont le droit de réglementer les flux migratoires et de défendre leurs frontières, en garantissant toujours le respect dû à la dignité de chaque personne humaine. En outre, les immigrés ont le devoir de s’intégrer dans le pays d’accueil, en respectant ses lois et l’identité nationale. «Il faudra alors concilier l'accueil qui est dû à tous les êtres humains, spécialement aux indigents, avec l'évaluation des conditions indispensables à une vie digne et pacifique pour les habitants originaires du pays et pour ceux qui viennent les rejoindre» (Jean-Paul II, Message pour la Journée mondiale de la paix 2001, n. 13).

  • La Grèce submergée par l’immigration

    La Grèce "ne peut plus faire face (...) nous appelons l'UE à assumer ses responsabilités vis-à-vis de notre pays", dit le ministre de l'Immigration.

    Les mesures prises par l’Italie et par l’Espagne font que désormais les candidats à l’immigration (y compris d’Afrique du Nord ou de l’Ouest) passent par la Turquie. Une voie d’autant plus fréquentée que la Commission européenne n’a toujours pas réussi à conclure un accord de réadmission avec la Turquie…

    Le ministre grec de la Santé s’émeut de ce que le pays paye "150 millions d'euros par an" pour soigner ses sans-papiers.

    Ah oui ? En France, c’était 530 millions en 2009. Mais il est vrai qu’en Grèce ils sont moins bien soignés…

    (Voir la dépêche de l’AFP, où c’est la Grèce qui est évidemment coupable.)

  • Révélation

    « Le credo "Multikulti" (multiculturel), selon lequel nous vivons maintenant côte à côte et nous nous en réjouissons, a échoué. Cette approche a échoué, totalement échoué. »

    Propos d’Angela Merkel lors d'une réunion des Jeunesses de la CDU à Potsdam.

    Il y a une semaine, le président bavarois CSU Horst Seehofer faisait scandale en déclarant : « Nous, en tant qu'Union, nous nous engageons pour la culture de référence allemande et contre le multiculturel. Le Multikulti est mort. »

    Angela Merkel a également déclaré :

    « Nous n'avons pas besoin d'une immigration qui pèse sur notre système social. »

  • Le Grand Orient de France ne parle pas français

    Communiqué du Grand Orient de France:

    Les débats en cours sur l'immigration, la sécurité, la déchéance de la nationalité, la stigmatisation de groupes ethniques, ne peuvent laisser indifférent le Grand Orient de France et appellent de sa part une réponse sans équivoque sur le plan des valeurs et de l'égalité de tous devant la Loi de la République.

    C'est ainsi que le Grand Orient de France ne peut accepter que soient remis en cause deux principes fondamentaux : le "droit du sol" et le refus de toute distinction entre "des Français dits de souche" et ceux ayant acquis récemment la nationalité française, qui le seraient un peu moins.

    De même, il est inacceptable de faire peser sur l'ensemble d'un groupe ethnique –comme les Roms aujourd'hui– d'une nationalité ou d'une religion, la responsabilité de méfaits commis par quelques-uns.

    Dans cet esprit, tout lien entre immigration et insécurité est contraire à la volonté intégratrice de la République pour qui il n'existe que des Français à égalité de droits et de devoirs, quelle que soit leur origine.

    Le Grand Orient de France appelle tous ses membres à faire prévaloir dans notre pays, conformément à sa devise "Liberté, Égalité, Fraternité", les principes fondamentaux de la République et à combattre sans relâche toute conception ethnique de la Nation.

    Et si le Grand Orient “de France” ouvrait son dictionnaire ?

    Nation.

    I. Anciennement : groupe de personnes possédant une origine commune. (…)

    II. Communauté dont les membres sont unis par le sentiment d’une même origine, d’une même appartenance, d’une même destinée. 1. Ensemble de personnes établies sur un territoire et unies par des caractères ethniques, linguistiques, religieux, etc.

    (Dictionnaire de l’Académie française)

  • Comment l’esprit vient aux bobos

    Quand ils ont un enfant et que celui-ci se retrouve dans une classe où les autres enfants parlent arabe… « Nous avons cru à l’intégration, à l’échange des cultures, nous avons été naïfs… »

  • Pierre Lellouche : erreur, incompétence, ou calomnie délibérée ?

    Communiqué de Bruno Gollnisch, vice-président du FN, président de la Coordination parlementaire des droites européennes

    Madame Véronique Matthieu et Monsieur Jean-Pierre Audy, tous deux députés européens de l’UMP, ont –par communiqué !- donné une fausse information selon laquelle les députés du Front National auraient voté le 9 septembre à Strasbourg en faveur de la résolution euro-socialiste concernant la situation des Roms en France, et condamnant  le gouvernement français à cet égard.

     Cette affirmation est scandaleuse. Jean-Marie Le Pen et moi-même avons fait partie des 245 députés qui ont voté CONTRE. Il est d’ailleurs bien regrettable que le groupe de Mme Mathieu et de M. Audy n’ait pas demandé, sur un vote de cette importance, l’appel nominal, qui est de droit, et aurait facilité les vérifications, au sein même dudit groupe (PPE), dont bien des membres leur ont fait défection !

    Quand cette désinformation est relayée aujourd’hui même en conférence de presse par le secrétaire d'Etat chargé des Affaires européennes, M. Pierre Lellouche, ce n’est plus une méprise, c’est de l’incompétence, ou de la calomnie.

    Mon intervention le 7 dans le débat au nom du Front National, réitérée par une explication de vote le 9, disponible sur le site du Parlement, était absolument dépourvue de toute ambiguïté. Nous désapprouvions totalement le discours de la gauche. Mais nous stigmatisions l’inconséquence du pouvoir UMP qui a signé et fait signer des traités européens permettant à tous les ressortissants d’Europe centrale et orientale de venir chez nous sans contrôle, et dont les désastreuses conséquences sont aujourd’hui évidentes. Soucieux de l’intérêt général, nous avons cependant voté contre les résolutions condamnant le gouvernement français. Le moins que l’on puisse dire, c’est que nous ne sommes pas payés de retour par cette attaque mesquine de nos collègues et du ministre !

    J’attends donc des excuses publiques de la part de MM. Lellouche, Audy, et de Mme Mathieu. Il ne serait pas déshonorant pour eux de reconnaître qu’ils se sont trompés. Il le serait de maintenir un mensonge éhonté.