Ce que dit vraiment Schellnhuber, quel est le rapport entre ce qu’il dit et ce que dit l’encyclique (il a même pu y écrire ce qui concerne le refus de la dépopulation… mais en oubliant aussi – oubli spectaculaire avalisé par le pape - de citer Humanae Vitae… puisqu’il prône quand même la contraception), son objectif de mobilisation des catholiques pour obtenir la décroissance, par une « conversion écologique » horizontale ou panthéiste (cela lui est bien égal)… et un gouvernement mondial « de la Terre »…
Lire l’analyse remarquable d’Anne Dolhein, sur Réinformation TV. Un travail exemplaire de recherche, d’information et de réinformation. Pour tirer un trait sur cette « encyclique » et passer à autre chose. Tout en étant plus lucide sur le degré de pénétration du monde au sommet de l’Eglise.
Commentaires
Plus loin, sur ce blog, le pape Jean-Paul II cite, Genèse 2-15 : la nature donnée par Dieu pour "la garder et la cultiver".
Cependant j'ai toujours lu "pour la soumettre" et cette expression nous est reprochée aujourd'hui. En effet ces mots sont plutôt violents. Même si tout le monde s'accorde que Jésus, de retour de Jérusalem avec ses parents, "leur était soumis".
J'aime la citation de Jean-Paul II, mais qu'en est-il exactement ?
Ce qui est préoccupant c'est une "encyclique" "griffée" "catholique" mise en musique par un athée et présentée par ce même athée avec la collaboration d'un "orthodoxe" au Vatican.
Donc l'oecuménisme va au delà de la simple définition du dictionnaire. Ce Pape est en train de redéfinir le sens de ce vocabulaire. Quelle est pour lui la définition du catholicisme? Ce mot existe t'il encore pour lui?
Bonjour et bon dimanche,
Merci beaucoup pour ce renvoi vers cette analyse.
Très rapidement, quelques réflexions, à toutes fins utiles.
1. Quand bien même il n'y aurait pas de réchauffement climatique d'origine anthropique, il se trouve que nous sommes en présence d'une planète qui a de plus en plus de mal à assimiler les déchets que nous produisons et à régénérer les ressources que nous consommons ; en d'autres termes, les limites physiques existent, indépendamment de l'absence ou de la présence d'une tendance thermique, ces limites physiques existent dans l'air, dans l'eau, dans la terre et sous la terre, et les mérites de la technique, mérites présents et à venir, ne suffiront sans doute pas à en venir à bout.
2. Il y a d'autres limites dont on parle moins, ce sont les limites psychiques : le "forçage de système" anthropocentrique, individualiste, (f)utilitariste, matérialiste, productiviste, sensualiste, techniciste, auquel s'adonne le monde contemporain, au moins depuis le début des années 1970, ne se heurte pas uniquement à des limites physiques, situées autour de l'être humain, mais se heurte aussi à des limites psychiques, situées au sein de l'être humain ; certains psychanalystes, à ce sujet, parlent de nouvelle économie psychique, et de nouvelles pathologies psychiques.
3. Il me semble qu'il y a quelques critiques que l'on peut faire, en présence de cette lettre encyclique, ces critiques étant plus interrogatives qu'incriminatrices :
- si un regard et un discours explicitement et spécifiquement catholiques, sur ces questions, sont envisageables et formalisables, pourquoi "être aller chercher" un intellectuel non catholique, aussi respectable soit-il, pour qu'il soit "l'inspirateur" ?
- si la détérioration de notre environnement extérieur est à ce point là une réalité, pourquoi ne pas avoir parlé davantage des quelques facteurs ou vecteurs qui contribuent le plus à cette détérioration, au lieu de se lancer dans "un inventaire à la Pro-vert" (ce qu'est "parfois" cette encyclique) ?
- il y a la détérioration de l'environnement extérieur à l'homme, mais il y a aussi la détérioration de l'aménagement intérieur de l'homme ; il serait injuste de dire que le Pape ne parle pas de la nécessité de remédier à cette détérioration, avant tout "pneumatique", et non avant tout "climatique", mais cette remédiation, qui nécessite
- avant tout une conversion sapientielle, spirituelle, surnaturelle, théologale, sous la conduite de Jésus-Christ, le Logos,
et non
- avant tout une conversion axiologique ou écologique, en direction d'un ethos planétaire, horizontaliste et humanitariste,
est-elle priorisée, comme elle devrait pouvoir l'être, dans l'encyclique Laudato si ?
- le green power est une composante du soft power : les dirigeants états-uniens ont tout intérêt à imposer la prise en compte d'éléments constitutifs de l'écologie intégrale à tout le monde, sauf à eux-mêmes. En tout cas, c'est ce qu'ils feront, s'ils n'agissent que par intérêt, comme ils ont si souvent tendance à le faire. Le Pape François en a-t-il pleinement conscience ?
4. Il y a, pour le dire candidement, mal-développement, id est sur-développement, ici, sous-développement, là-bas ; mais le développement matériel n'est qu'une composante du développement global, et il arrive qu'il y ait sous-développement spirituel, là où il y a sur-développement matériel, sans qu'il y ait sur-développement spirituel, là où il y a sous-développement matériel.
5. En d'autres termes, les riches ne sont pas toujours avant tout coupables de l'appauvrissement des pauvres et les pauvres ne sont pas toujours avant tout victimes de l'enrichissement des riches, et c'est aux uns et aux autres qu'il faut prescrire la priorisation de la conversion chrétienne, la vraie richesse, la vraie sagesse, ce qui ne dispense évidemment pas d'une action radicale et substantielle envers les pauvres...dont les "valeurs" ne sont pas toujours à coup sûr meilleures que celles des riches.
6. Je ne reproche donc pas au Pape François de parler de ce dont il parle, dans cette encyclique, mais je regrette simplement, en tout cas, pour l'instant, et peut-être en partie à tort,
- un "excédent" de prise d'appui sur une vision des choses qui n'est peut-être pas fondamentalement catholique,
- un "déficit" de priorisation confessante, exigeante, courageuse, dissensuelle, de thématiques ouvertes sur la révélation chrétienne, alors que cette priorisation correspond davantage aux devoirs de sa charge.
Je vous remercie pour votre bienveillance et votre compréhension, au contact de ce qui précède, et qui gagnerait à être complété ou contredit, et je vous souhaite un bon dimanche.
A Z
Merci. Votre texte est très éclairant, même s'il est un peu difficile pour les quelques ignares qui osent s'aventurer sur ce site.
Excellent.
Merci pour tout.
J'aime particulièrement votre expression « mal-développement, id est sur-développement, ici, sous-développement, là-bas ». Il est évident que pas mal de misère et de faim pourraient être évitées avec une meilleure répartition des ressources.
Bravo aussi pour « c'est aux uns et aux autres qu'il faut prescrire la priorisation de la conversion chrétienne, la vraie richesse, la vraie sagesse ». Mais je crois que notre vieux continent engagé dans le « (f)utilitarisme » a beaucoup à recevoir de l'Afrique chrétienne et de l'Asie chrétienne. Le salut viendra peut-être de là.
Moi j'aime bien l'inventaire à la Pro-vert...
L'encyclique "Humanae Vitae" était prête bien avant juillet 1968. Elle a été retardée à cause de l'hostilité de la majorité des cardinaux, de la quasi-totalité des académiciens de l'APS, de la majorité des évêques du monde. Miraculeusement, Paul VI, qui cédait généralement aux progressistes, a tenu bon et l'a publiée, sans se faire aider par les ennemis de l'Eglise pour la rédiger. Le sabotage systématique de l'encyclique par le clergé et l'épiscopat progressistes, montrait qu'il était trop tard. La culture de mort était déjà dans les cervelles. Loi Neuwirth votée en 1967, le Club de Rome a été fondé en avril 1968, la Révolution des mœurs est arrivée en mai 68. Je ne crois pas au hasard.
Et maintenant, le pape va chercher la collaboration d'un membre du Club de Rome et lui donne la caution de l'Eglise enseignante! Parmi les membres honoraires du Club de Rome on trouve des membres des monarchies maçonniques dont certains émargent aussi dans les clubs mondialistes.
Les véritables pollutions sont passées sous silence et ne sont jamais combattues. L'écologie est d'essence chrétienne, c'est le respect de la Création.
Je frémis si le pape a cru finasser en concédant des gages à la folie climatique pour faire passer le respect de la vie et la lutte contre les (véritables) gaspillages. Ce ne sont pas des procédés en Vérité, mais des calculs de politicien et cela se retournera contre l'Eglise.
@Dauphin : " Parmi les membres honoraires du Club de Rome on trouve des membres des monarchies maçonniques dont certains émargent aussi dans les clubs mondialistes. » En fait cela prouve que le Vatican était depuis longtemps infiltré, et ce de manière discrète et presque secrète par la « bête » et que maintenant la « bête » ne se cache même plus. Cela c'est tout nouveau.
@A Z : « les limites physiques existent, indépendamment de l'absence ou de la présence d'une tendance thermique, ces limites physiques existent dans l'air, dans l'eau, dans la terre et sous la terre, et les mérites de la technique, mérites présents et à venir, ne suffiront sans doute pas à en venir à bout. » :
Ici pas d'accord n'oubliez pas que l'homme a reçu du Dieu Trinitaire la pureté sans défaut de ce qu'on définit comme « la connaissance » (voir compétence humaine en tout), cette « capacité » de connaissance passe d'homme à homme depuis le début de la création, cette « capacité » de connaissance pure a été saccagée par l'évènement de « l'arbre de la connaissance » (ici du bien et du mal). Cela veut aussi dire que la « connaissance pure » s'est elle aussi trouvée déchue inévitablement par cette faute qu'est ce péché originel. Ainsi il ne faut pas confondre la limite naturelle de l'homme en tout, suite à la limite naturelle de ses propres capacités, mais il faut y reconnaître l'impact de la faute originelle sur la chair humaine concernant notre aptitude à « la connaissance ». Le péché originel a fourvoyé en nous la « capacité » de trouver le « chemin vrai de la connaissance donnée par le Dieu Trinitaire ». C’est pour cela que l’homme déchu de sa nature originelle produit autant d’erreur et d’atrocité par son intelligence "fourvoyée".
Il ne peut pas y avoir d'écologie planétaire sans écologie humaine. On ne peut pas sauver les bonobos, les pandas, les baleines sans sauver l'homme d’abord..
Qu'est-ce à dire ? L'homme fait à l'image et à la ressemblance de Dieu, ne peut se sauver que par un surcroît d'âme, un surcroît d'amour, c'est à dire en retrouvant et en reconnaissant le lien ontologique qui l'uni à son créateur.
En dehors de cela c'est le « struggle for life », chacun pour soi.
"Si vous voulez réduire la population humaine, améliorez l'éducation des jeunes filles et des femmes..."
Ce n'est pas la femme qu'il faut éduquer et instruire pour limiter les naissances, mais bien les petits mâles, en leur montrant que la relation véritable à la femme ne passe par le sexe, mais par le coeur.
Et que s'ils veulent être heureux dans leur vie de couple, l'abstinence de relation charnelle a tout à leur apprendre. Voilà où l'éducation véritable fait totalement défaut et où , à cause du mensonge éhonté du soit-disant épanouissement du couple à travers la relation sexuelle, l'homme et la femme passent totalement à côté l'un de l'autre et finissent par devenir de parfaits étrangers l'un pour l'autre, ne sont plus liés que par des contingences matérielles, tout cela dans un ennui profond qui bientôt se transforme en haine....
Pauvre Schellnhuber, quelle bêtise est la sienne, et s'il savait à quel point ses mensonges sataniques font horreur à la Femme qu'il n'a , c'est sur, jamais rencontrée! Quelle pitié...
Et que dire de l'iniquité de ce Francois qui érige un suppôt de satan en conseiller suprême du Vatican...
Quelle insulte au Seigneur et à Sa Sainte Mère, et quelle perdition....
"Si vous voulez réduire la population humaine, améliorez l'éducation des jeunes filles et des femmes..."
Autrement dit, polluez davantage les cours d'eau avec la pilule. Bravo l'écolo !
Si "l'éducation des jeunes-filles et des femmes", prônée par Schellnhuber consiste à leur apprendre l'usage des contraceptifs, comme il semblerait que ce soit le cas à la lumière du commentaire de Jean, alors je dis encore ceci:
Ce que personne n'enseigne aux jeunes-filles, tant leur féminité même a été sournoisement et criminellement placée et cantonnée à leur chair, honteusement considérée comme un dû et un droit inalterables à la concupiscence masculine (ce qui est vérifiable dans le comportement de la presque totalité des jeunes-filles et femmes), je disais donc que ce que personne ne leur enseigne et qui est fondamental et vital à la santé même de leur âme et de leur dignité de femme, est de savoir qu'elles sont en droit de dire NON et de repousser les avances sexuelles du masculin, si telle est leur volonté, sans avoir peur de perdre son amour et en acceptant toutefois d'en courir le risque.
Ce qui épargnerait tant de drames, d'avortements, de naissances non désirées, de malheur conjugal, de dépressions, de suicides, voir de damnations.
Et ce tant pour les femmes que pour les hommes, conditionnés pareillement à placer leur virilité au niveau de leur sexe et à ne vivre que dans le mépris du féminin et d'eux-mêmes.
Il n'y eu jamais plus belle Virilité que celle du Christ, ce qui Lui valu l'odieuse torture de sa Chair Virginale, par la haine du masculin réduit par satan à l'esclavage de sa propre volonté et de ses désirs coupables.
Aloisius - Joachim quels dénominateurs communs ?
Aloisius (Benoit XVI) issu d’une famille juive de Moravie de par sa mère Maria Peintner,
On lui attribut même des ancêtres rabbins et des liens avec la branche des Rothschild de Naples - Cf : L'arbre généalogique de Benoît XVI
Université de Ratisbonne
Joseph Aloisius Ratzinger (1969-1977)- BENOIT XVI .
1969 - titulaire de la chaire de dogmatique et d'histoire des dogmes.
Il devient le Vice-président de cette même université, par la suite.
Joachim (Schellnhuber) un « scientifique » vert qui se prend pour l’avocat du diable !
Université de Ratisbonne.
Hans Joachim Schellnhuber,
a étudié les mathématiques et la physique à l'université de Ratisbonne.
Doctorat en physique théorique en 1980.
Membre du très malthusien Club de Rome
(a partir de 1968, le Club de Rome devint une entité cohésive de scientifiques de nouvelles sciences, d’inter mondialistes, de planificateurs du futurs et d’internationalistes).
conseiller de longue date d’Angela Merkel,
conseiller de Deutsche Bank….
conseiller du Pape BENOIT XVI.
Il propose une « architecture de gouvernance mondiale » au delà des souverainetés, tout en se servant des pouvoirs nationaux comme courroies de transmission,
Le Vatican s’habille en vert….étonnant, le vert n’est-il pas la couleur de l’Islam ?