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Europe - Page 61

  • Glyphosate

    La Commission européenne propose désormais de renouveler la licence du glyphosate pour cinq ans, après avoir échoué à la faire passer pour 15 ans, puis pour 10 ans.

    Le nouveau vote aura lieu le 9 novembre.

    Mais la Commission ne précise pas si c’est la dernière autorisation, ou si elle reviendra à la charge dans cinq ans…

    Addendum

    Le gouvernement français répond qu'il s'en tient à sa proposition de quatre ans...

  • Dictateurs

    La Commission européenne a publié hier son « programme de travail » pour 2018. Pathologiquement autiste, la Commission continue imperturbablement dans la direction du toujours plus d’intégration européenne, préférant entendre Merkel et Macron que les peuples qui envoient des messages de plus en plus critiques.

    Au milieu de la propagande convenue du tout va bien et tout va aller de mieux en mieux, et de façon de plus en plus démocratique (c’est à tous les paragraphes), on apprend que la Commission va faire pression pour que soient employées les « clauses passerelles » afin de diminuer les domaines où les Etats peuvent encore opposer leur veto.

    Il faut « continuer de réfléchir à l’idée de listes transnationales [chère à Macron], en tant que moyen de rendre les élections européennes encore plus européennes et plus démocratiques » (sic), « continuer d’explorer le concept d’un président unique du Conseil européen et de la Commission », et créer la « fonction de ministre européen permanent de l’économie et des finances ».

    Et bien sûr, comme on le savait déjà, on va étendre les pouvoirs du parquet européen qui vient d’être créé.

    On lit aussi, au passage, qu’il y aura un plan d’action commun sur la vaccination, qui « aidera les États membres à mettre en œuvre des programmes de vaccination, à réduire les hésitations à l’égard de la vaccination et à renforcer la fourniture de vaccins ». Bon, ça chez nous c’est déjà fait…

    Et ces salauds osent dire qu’ils cherchent « les moyens de renforcer encore la subsidiarité »…

    Enfin, on remarque que la Commission européenne dit de plus en plus souvent « l’Europe » pour désigner l’Union européenne, comme si la Suisse, la Norvège, et bientôt le Royaume-Uni, n’étaient pas en Europe.

  • Pollueurs

    Les Etats membres de l’UE devaient voter aujourd’hui sur le renouvellement de l’autorisation d’emploi du glyphosate, mais… il n’y a pas eu de vote, parce que la Commission européenne n’a pas pu trouver de majorité pour son projet pourtant sérieusement revu à la baisse. Comme quoi l’argent des lobbies n’a pas toujours gain de cause…

    La Commission européenne souhaitait que l’autorisation soit renouvelée pour 15 ans. Devant le tollé, elle avait réduit la période à 10 ans. Mais il paraissait impossible d’obtenir un consensus sur ces dix ans. Hier, le Parlement européen votait pour une interdiction totale du glyphosate en 2022. Du coup, ce matin, la Commission européenne avait encore réduit ses prétentions, demandant aux Etats membres de renouveler l’autorisation pour cinq à sept ans. Mais elle n’a donc pas trouvé de majorité.

    Aucune date n’a été donnée pour une nouvelle réunion. L’autorisation du glyphosate se termine au 31 décembre.

  • En Autriche

    Sebastian Kurz, dont le parti populaire (ÖVP) est arrivé en tête aux législatives du 15 octobre, a invité ce jour le FPÖ (les vilains d’« extrême droite ») à ouvrir des discussions pour la formation d’un gouvernement de coalition.

    Cela paraît naturel, tant l’ÖVP avait pompé dans la thématique (notamment anti-immigration) du FPÖ pendant la campagne. Mais il ne faut pas oublier que Sebastian Kurz était (est toujours, d’ailleurs) ministre dans une coalition avec les sociaux-démocrates.

    Et que la dernière fois que le FPÖ a participé à un gouvernement l’Autriche s’est retrouvée au ban de l’Union européenne…

    (Le résultat final confirme que les Verts sont éliminés du Parlement, avec 3,8% des voix… et le président de la République.)

  • Et hop, 20 milliards…

    L’Assemblée nationale a voté hier soir l’augmentation de la contribution française au budget de l’Union européenne, à hauteur de 20,2 milliards d’euros en 2018. C’est un record absolu.

    Le texte a été adopté par 80 voix contre 8.

    Il y avait donc… 489 absents. Qui n’en ont rien à foutre que l’argent des contribuables français aille encore davantage se perdre dans les méandres bruxellois…

  • En Tchéquie

    Les listes du parti ANO d’Andrej Babiš (créé en 2011) sont arrivées en tête dans toutes les provinces tchèques et ont remporté un succès plus important encore que ce que prévoyaient les sondages. Avec près de 30% des voix, ANO obtient 78 sièges de députés (sur 200).

    Le parti social-démocrate s’effondre à 7,27%, perdant 35 sièges sur 50, le parti démocratique civique qui fut parti de gouvernement et va peut-être le redevenir… dans l’ombre de Babiš, remonte à 11,3%, juste devant le… parti pirate et le tout nouveau… parti « d’extrême droite » « Liberté et démocratie directe », qui obtiennent tous deux 22 sièges (à noter que le nouveau parti nationaliste est dirigé par Tomio Okamura, qui a aussi la nationalité japonaise…).

    Le président de la République Milos Zeman a annoncé hier qu’il allait confier la formation du gouvernement à Andrej Babiš. Cet homme d’affaires, qui est un peu plus riche que Donald Trump selon le classement Forbes, est catégoriquement contre l’euro et pour une Union européenne qui respecte les Etats membres.

    Le site européiste EUobserver se désole que « les partis anti-establishment aient remporté une écrasante majorité », et que ces élections se soldent par « la plus grande victoire populiste depuis le Brexit », dans un pays « où la croissance économique est solide, où il n’y a pas de chômage, et où les salaires sont en hausse ». Il oublie d’ajouter que les citoyens ont voté pour des partis anti-immigration, grand thème de la campagne, dans un pays où il n’y a pas de migrants.

  • Macron et son drapeau

    Comme il l’avait annoncé, Emmanuel Macron a officiellement reconnu le drapeau européen, en marge du sommet européen à Bruxelles.

    Concrètement, il a signé la déclaration 52 annexée au Traité de Lisbonne sur les « symboles de l’appartenance commune des citoyens à l’Union ».

    La France devient ainsi le 17e pays à signer cette déclaration. Par un diktat du prince qui ne reconnaît pas le vote populaire.

    Si les symboles de l’Union avaient été relégués dans une déclaration annexe, c’est parce que les citoyens français avaient rejeté par référendum la Constitution européenne, qui proclamait ces symboles antinationaux dans son article IV-1.

    Les citoyens ont dit non. Macron dit : Je m’en tape.

    C’est la nouvelle démocratie. Enfin, pas si nouvelle que ça. Mais là c’est d’une évidence brutale.

    Et tout ça pour quoi ?

    Pour rien.

    Macron voulait répondre à Mélenchon qui ne veut pas voir le drapeau européen à l’Assemblée nationale.

    Mais que la déclaration soit signée ou pas ne change strictement rien à la situation. Les déclarations annexées aux traités n’ont (comme leur nom l’indique) aucune valeur juridique contraignante. En outre il n’existe aucun texte sur la présence de drapeaux dans l’hémicycle. La présence du drapeau européen est due à une décision du bureau de l’Assemblée en 2008 (sous la présidence de Bernard Accoyer). Le drapeau tricolore avait été installé l’année précédente par Jean-Louis Debré.

  • Islande

    Selon le dernier sondage Gallup, 59,8% des islandais ne veulent pas que leur pays s’intègre à l’Union européenne.

  • Après le bâton, la carotte

    Au Parlement européen, la commission des libertés civiles, de la justice et des affaires intérieures (LIBE) a adopté ce matin par 43 voix contre 16 une proposition de réforme des règles d’acceuil des demandeurs d’asile qui prévoit un « mécanisme permanent et automatique » de répartition de tous les « réfugiés » qui arrivent, instaurant des quotas non seulement obligatoires mais permanents.

    Le 27 septembre, le système des quotas obligatoires a pris fin (sans que le pays de Visegrad l’appliquent), et le même jour la Commission européenne a proposé un nouveau programme reposant sur le volontariat…

    Hier, dans une interview à l’agence… polonaise PAP, le président du Conseil européen Donald Tusk déclarait que les quotas obligatoires de migrants n’ont pas d’avenir : « Je ne vois pas d’avenir particulier pour ce projet, mais il est important de trouver une entente qui ne sépare pas la Pologne et les autres pays du groupe de Visegrad du reste de l’Europe. »

    Hier soir, Jean-Claude Juncker avait invité à dîner les Premiers ministres des pays du groupe de Visegrad, avant le sommet qui a commencé aujourd’hui.

  • Fumées toxiques

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    Le sommet de l’UE de demain et vendredi ne se tiendra pas dans le nouveau bâtiment Europa mais dans l’ancien bâtiment, parce que pour la deuxième fois en une semaine des fumées toxiques ont été détectées et les employés ont été évacués…

    Mais c’est au Conseil européen, où qu’il se tienne, que naissent et se répandent des fumées toxiques, bien plus toxiques que celles du bâtiment Europa.

    Les fumées toxiques du sommet, voilà encore un joli symbole de l’UE.

    Europa, le nouveau bâtiment soviétoïde du Conseil européen, aussi bancal que m'as-tu-vu, a été inauguré en décembre 2016. Il a coûté 320 millions d’euros.