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Dictateurs

La Commission européenne a publié hier son « programme de travail » pour 2018. Pathologiquement autiste, la Commission continue imperturbablement dans la direction du toujours plus d’intégration européenne, préférant entendre Merkel et Macron que les peuples qui envoient des messages de plus en plus critiques.

Au milieu de la propagande convenue du tout va bien et tout va aller de mieux en mieux, et de façon de plus en plus démocratique (c’est à tous les paragraphes), on apprend que la Commission va faire pression pour que soient employées les « clauses passerelles » afin de diminuer les domaines où les Etats peuvent encore opposer leur veto.

Il faut « continuer de réfléchir à l’idée de listes transnationales [chère à Macron], en tant que moyen de rendre les élections européennes encore plus européennes et plus démocratiques » (sic), « continuer d’explorer le concept d’un président unique du Conseil européen et de la Commission », et créer la « fonction de ministre européen permanent de l’économie et des finances ».

Et bien sûr, comme on le savait déjà, on va étendre les pouvoirs du parquet européen qui vient d’être créé.

On lit aussi, au passage, qu’il y aura un plan d’action commun sur la vaccination, qui « aidera les États membres à mettre en œuvre des programmes de vaccination, à réduire les hésitations à l’égard de la vaccination et à renforcer la fourniture de vaccins ». Bon, ça chez nous c’est déjà fait…

Et ces salauds osent dire qu’ils cherchent « les moyens de renforcer encore la subsidiarité »…

Enfin, on remarque que la Commission européenne dit de plus en plus souvent « l’Europe » pour désigner l’Union européenne, comme si la Suisse, la Norvège, et bientôt le Royaume-Uni, n’étaient pas en Europe.

Commentaires

  • Les autistes sont un don de Dieu, contrairement à la Commission européenne.....

  • De meme qu on dit amerique pour etats-unis...

    Sur les vaccins ils ont raison.

  • on dit aussi Brésil pour les Etats-Unis du Brésil, et il en est de même pour la majorité des états fédéraux
    le principal problème ici est que l'Union européenne n'est pas un état, même si elle essaie de le faire croire
    ce sont aux états-membres de se défendre, et ceux de l'est de l'Europe semblent prêts à le faire
    la Grande-Bretagne a déjà claqué la porte, et il serait très amusant de voir l'Allemagne en faire autant si elle se rend compte qu'elle n'arrivera pas à faire la loi

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