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Seule la Hongrie ?

A l’approche du conseil européen des 14 et 15 décembre, c’est haro sur la Hongrie, le pays qui refuse obstinément l’ouverture des négociations d’adhésion de l’Ukraine, le seul pays qui s’oppose à la marche inéluctable de l’histoire et à la solidarité contre l’agresseur russe…

Mais c’est faux. On sait très bien pourquoi la Hongrie d’Orban est le bouc émissaire, mais elle n’est pas le seul pays. La Slovaquie est également contre l’ouverture des négociations.

Et le chancelier autrichien, Karl Nehammer, rappelle que son pays l’est aussi, et c’est une déclaration officielle devant la commission des affaires de l’Union européenne de la chambre des députés : « L’Autriche n’acceptera pas d’entamer des négociations d’adhésion avec l’Ukraine dans les conditions actuelles. En particulier, il ne devrait pas y avoir de favoritisme à l’égard de l’Ukraine par rapport à la Bosnie-Herzégovine, qui a également entamé des négociations d’adhésion. » « L’Ukraine et la Moldavie devraient se voir offrir la possibilité d’adhérer à l’Union européenne en signe de solidarité », a-t-il ajouté, mais toute « procédure accélérée » doit être exclue.

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