Les Etats-Unis ont annoncé hier avoir signé avec l'Union européenne, à Genève, un accord pour régler leur différend commercial sur le boeuf américain. Un « accord » qui ne profite qu'aux Etats-Unis. Une fois de plus, l'Union européenne a baissé son pantalon.
L'UE accepte d'importer chaque année 20.000 tonnes de bœuf américain dit « de qualité » (sans hormones) pendant trois ans, puis 45.000 tonnes ensuite (contre 11.000 tonnes actuellement).
En « contrepartie », l'UE a le « droit » de... continuer de ne pas importer de bœuf aux hormones, et les Etats-Unis abandonnent leur menace de surtaxer certains produits européens. Dont le roquefort, qui ne sera donc pas taxé à 300%, mais reste taxé à 100%.
"Je suis très satisfait que nous ayons pu trouver un moyen d'obtenir des quotas considérables pour le retour du boeuf américain de haute qualité sur un marché important qui a été largement fermé pendant trop longtemps", a déclaré le négociateur américain. Et le secrétaire américain à l'Agriculture, Tom Vilsack, s'est félicité de ce "nouvel accès à un marché parmi les plus étendus du monde".