Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Toujours la subsidiarité

« La façon dont l’UE est actuellement organisée et dirigée conduit à l’échec… Nous devons prendre au sérieux le principe de subsidiarité. »

Le propos est de Martin Schulz, président du Parlement européen (hier devant le parlement de l’Etat de Mecklembourg-Poméranie).

Mais le problème de gouvernance de l’UE ne vient pas du fait que le principe de subsidiarité n’est pas pris au sérieux, il vient du fait que le principe de subsidiarité a été défini à l’envers, et que cette définition, sciemment voulue par Giscard et Delors, est prise très au sérieux par la Commission européenne… Un exemple parmi des centaines : voir ma note précédente.

Commentaires

  • cela prouve que Delors, ancien membre de la CFTC, a trompé son monde en interprétant à l'envers une formule qu'il connaissait très bien : bel exemple d'honnêteté
    quant à Giscard, il a fait preuve une fois de plus de son orgueil incommensurable, obtenant le résultat si bien décrit par Sainte Thérèse d'Avila, d'aprés laquelle l'orgueil pervertit l'intelligence

  • Giscard souhaitait être le premier "président" des Etats-Unis d'Europe. Il s'est vanté d'être le rédacteur du traité européen que les Français avaient rejeté lors du referendum, traité maquillé ensuite en ce calamiteux traité de Lisbonne que nos députés et sénateurs ont eu l'indécence d'approuver, bafouant ainsi leurs électeurs. Il est donc le principal complice de l'entourloupe commise par Sarkozy avec la participation de Merkel. Et il fut aussi le modèle de Sarkozy: élus "à droite" mais trompant leurs électeurs (qu'ils méprisaient l'un comme l'autre, du reste) en menant une politique "d'ouverture à gauche". Avec le même résultat bien sûr car virés tous deux à la fin de leur mandat au profit du candidat socialiste.
    Quant à Delors, c'était un bon exemple de technocrate totalement apatride, un pur robot sur le plan de la morale en politique.

Les commentaires sont fermés.