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Eglise - Page 218

  • Une belle initiative de Mgr Sako

    Mgr Louis Sako, archevêque chaldéen de Kirkouk, a organisé ce matin une prière à Notre Dame pour la fin des violences en Irak.

    Il avait réuni dans sa cathédrale (où de nombreuses musulmanes viennent prier Marie) des représentants de l’islam sunnite et de l’islam chiite, des communautés arabe, kurde et turkmène, le vice-gouverneur, le maire, le chef de la police, le chef de l’armée, et des dirigeants des partis politiques. Il y avait aussi la famille du dernier chrétien assassiné à Kirkouk (en fait l’avant-dernier, car un autre a été tué hier). La cathédrale était pleine, de chrétiens et musulmans, sans distinction.

    Un diacre a chanté l’évangile de l’Annonciation, et un imam a chanté la sourate Maryam.

    Une prière à la Vierge Marie pour la paix et la sécurité a été lue par des femmes en arabe, kurde, turkmène et syriaque.

    A l’issue de la cérémonie, un imam chiite turkmène, un imam sunnite, un imam kurde et l’archevêque ont lâché des colombes.

    (NB. Je sais parfaitement que la sourate Maryam est antichrétienne, et a priori je suis hostile à ce genre de cérémonies. Je prie seulement mes lecteurs de réfléchir un peu avant de réagir. Je crois que Mgr Sako a marqué là un point important vis à vis des musulmans de Kirkouk.)

     
  • Flop

    Ce fut un grand événement dans le petit monde tradi que le départ du chanoine Escher de l’Abbaye Saint Maurice pour Ecône, l’été dernier. Du côté de la Fraternité Saint Pie X, et surtout de ses adeptes, ce n’était que communiqués de victoire et cris de joie.

    Le chanoine Escher a quitté la Fraternité Saint Pie X, depuis au moins un mois. Et aussi la prêtrise…

    (Je découvre cela par le Forum catholique, qui fait référence à un article récent de Golias. Mais je constate que le Suisse romain l’avait déjà dit le 5 mai.)

  • Chrétiens du Pakistan

    Dans la région de Faisalabad (celle de Shahbaz et Paul Bhatti), les deux filles d’un chrétien ont été kidnappées par un riche entrepreneur musulman qui les a forcées à se marier avec lui et à se convertir à l’islam. La police refuse d’ouvrir une enquête, parce que le musulman est une personne respectée et que les accusations contre lui ne peuvent être que fausses : les deux jeunes filles ont fui parce que leur père est un alcoolique qui abusait d’elles… (Ce qui est formellement démenti par ceux qui connaissent la famille.)

    Ce genre d’histoire est hélas devenu banal au Pakistan, remarque le P. John William, prêtre du diocèse, parce que les autorités sont des marionnettes dans les mains des extrémistes. (Il y a seulement quelques jours, une élève infirmière a subi le même sort.)

    D’autre part, une chrétienne de 29 ans a été droguée et violée par des collègues musulmans. Elle a osé porter plainte. Mais la police couvre les violeurs.

    Autre fait de la violence ordinaire : des musulmans ont profané et détruit un cimetière chrétien à Chak Jhumra. Utilisant un tracteur, ils ont labouré les tombes, détruisant les cercueils et dispersant les os à la surface. La police a refusé d’ouvrir une enquête. Mais un musulman a porté plainte contre les chrétiens, affirmant qu’il est le vrai propriétaire du terrain.

  • Les violations de la liberté religieuse… en Espagne

    Le président de l’Association civile des avocats chrétiens (AEAC), Polonia Castellanos, a présenté le 16 mai aux Haut Commissariat des Nations Unies pour les droits de l’homme, à Genève, un rapport sur les atteintes à la liberté religieuse en Espagne.

    L'AEAC dénonce le gouvernement Zapatero pour « violations réitérées, persistantes et manifestes des droits humains liés à la liberté de religion ou de croyance en Espagne ». Il en dénombre 153 depuis 2004.

    L’association demande à l’ONU d’enquêter sur ces faits et de sanctionner le gouvernement espagnol en cas de responsabilité prouvée.

  • Non, ce n’est pas drôle.

    Et c’est de très mauvais goût. On ne parle pas ainsi de l’Eglise :

    Filiale départementale d’une multinationale recherche hommes célibataires – et voulant le rester – ayant le sens du contact et de l’écoute. Profil : bac + 8 minimum, salaire inférieur au SMIC, horaires variables, retraite après 75 ans, nombreux postes à pourvoir.

    Forte de 2000 ans d’expérience, notre organisation est reconnue comme le leader mondial dans son domaine à l’échelle planétaire. Non cotée en bourse, elle compte aujourd’hui plusieurs milliers de filiales locales réparties dans le monde entier, avec plus d’un milliard de membres. Les 101 filiales françaises de notre organisation offrent à leurs collaborateurs des conditions salariales atypiques et des profils de carrière enrichissants.

  • Sainte Bakhita et le condamné à mort

    Extrait d’un entretien avec une religieuse missionnaire.

    Sainte Bakhita a touché la vie de nombreuses personnes dans le monde entier. J'ai entendu parler d'un prisonnier américain condamné à mort qui s'est converti grâce à sainte Bakhita. Pouvez-vous nous raconter cette histoire ?

    Oui, il s'agit d'un prisonnier condamné à mort dans l'Etat d'Oregon. Cet homme était désespéré. Un jour, il trouva sous la porte de sa cellule une lettre d'une dame suisse qui cherche sur Internet les noms des personnes condamnées à mort et leur écrit pour leur donner un peu de courage. Ce prisonnier, Jeffrey, vit la lettre et, pendant un moment, n'y prêta pas attention, puis la ramassa pour la jeter dans la corbeille à papier. Mais elle tomba à côté. Il la prit alors, l'ouvrit et lut ce que disait cette dame, qu'elle l'aimait, et que Sr. Bakhita l'aimait aussi. Il se demanda qui pouvait être cette Bakhita ? A nouveau, il décida de l'ignorer, mais il ne trouvait pas la paix, si bien qu'il écrivit à cette dame pour lui demander qui était Bakhita. Elle lui envoya une brochure avec l'histoire de Bakhita. Il fut tellement impressionné par ce que cette jeune fille avait traversé, qu'elle ait été capable de pardonner et qu'elle ait pu réaliser tant de choses dans sa vie que, petit à petit, quelque chose changea en lui. Il demanda à être baptisé, et maintenant il veut faire quelque chose pour le Soudan. Et de sa petite cellule, il écrit des lettres. Il a démarré un projet au Soudan pour encourager les aides en faveur des enfants soudanais.

    Je crois qu'il a écrit quelque chose comme 600 lettres ?

    Oui, il a écrit plus de 600 lettres. C'est également un artiste et il vend ses créations pour ce projet. Il contribue également, avec beaucoup de succès, à la conversion des autres détenus. Je crois que ceci est l'un des plus grands miracles dus à sœur Bakhita.

  • La supplique idiote

    Le site Riposte catholique a mis en ligne une pétition qui est une « supplique à Messeigneurs Louis et Rouet », par laquelle on supplie ces deux évêques de dénoncer « l’usage abusif » que l’avocat d’Yvon Lambert et le juge d’Avignon ont fait de l’ouvrage “L’Eglise et l’art d’avant-garde” et de « rappeler fermement qu’un Crucifix ne saurait être utilisé, même pour des motifs soit disant “artistiques”, aux fins de blasphème et de lucre ».

    La supplique « oublie » de signaler que si Mgr Gilbert Louis était associé au livre ignoble de Mgr Rouet et Gilbert Brownstone, c’était en tant que président de l’association « Arts, Cultures, foi ». Et qu’il s’agit d’un organisme de la Conférence des évêques de France. Et qu’Andres Serrano était l’un des 12 (sic) artistes sélectionnés par « Arts, Cultures, foi » pour faire partie de la galerie « La chair et Dieu dans la création contemporaine », qui est à l’origine du livre ignoble de Mgr Rouet et Gilbert Brownstone.

    Autrement dit, la supplique de Riposte catholique « oublie » de signaler qu’Andres Serrano est un artiste officiel de la Conférence des évêques de France.

    De ce fait, demander à Mgr Gilbert Louis de dénoncer l’usage abusif qui serait fait du livre dont il a signé la préface, c’est comme demander à Mme Lauvergeon de condamner les centrales nucléaires, ou à Dominique Sopo de condamner l’antiracisme.

    Pourquoi ne pas dire les choses telles qu’elles sont ? Appeler un chat un chat ? Et les évêques de France des insulteurs du Christ et des ennemis de l’Eglise ?

  • Ce ne sont évidemment pas des erreurs

    On a trouvé une « erreur » dans la version italienne de Youcat, le catéchisme pour les jeunes. Et même deux « erreurs ». Puis on a trouvé une « erreur » dans la version française.

    Ce ne sont évidemment pas des erreurs, mais des ballons d’essai. Ou de pures provocations. Car elles sont des illustrations typiques de « l’esprit de Vatican II » et des évolutions qu’il faut faire accomplir à l’Eglise.

    Ainsi les erreurs de la version italienne concernent-elles la contraception et l’euthanasie. Et l’erreur de la version française fait dire au catéchisme que « reconnaître la liberté religieuse signifie reconnaître que toutes les religions sont égales ».

    Le P. Lombardi croit malin de faire de l’humour, en faisant allusion à une « erreur » précédente (dans le livre d’entretiens de Benoît XVI, sur le préservatif) : « La langue allemande est vraiment difficile, nous l'avons constaté à plusieurs reprises. » Car la langue originelle de Youcat est l’allemand. Sauf que l’erreur est impossible, car dans la version allemande le mot est Empfängnisregelung, et que ce mot ne peut pas vouloir dire autre chose que « régulation de la conception ». Il ne peut en aucun cas se traduire par « metodi anticoncezionali » : méthodes anticonceptionnelles.

    Quant à l’erreur de la version française, elle vient de l’oubli d’une négation, nous dit-on. Mais, comme par hasard, l’oubli de cette négation permet d’affirmer ce que l’on affirme partout dans « l’Eglise qui est en France ».

    On voit que l’ennemi est en très bonne place dans les épiscopats. Et qu’il s’amuse.

  • Ceux qui s’en vont, ceux qui arrivent

    Depuis la chute de Moubarak, plus de 70 chrétiens demandent chaque semaine des informations pour quitter l’Egypte, selon la Fédération égyptienne des droits de l’homme.

    Le P. Rafic Greich, porte-parole des diverses Eglises catholiques présentes en Egypte, déclare que la situation est dans une impasse, et particulièrement critique pour les chrétiens. Parce que les mouvements islamistes radicaux gagnent du terrain. « Beaucoup de chrétiens partent parce qu’ils ne savent pas ce qui va se passer, et ils préfèrent émigrer. »

    Selon la presse égyptienne, plus de 3.000 militants salafistes seraient revenus dans le pays. « Il s’agit d’Egyptiens qui avaient été impliqués avec Al Qaeda et d’autres organisations extrémistes et auraient choisi de revenir en Egypte afin de diriger l’évolution de la société locale. Ceci parce que les fondamentalistes savent bien que l’Egypte influencera la situation dans l’ensemble du Moyen-Orient », dit le P. Verdoscia, missionnaire au Caire.

     
  • Le 20 avril, journée de prière pour Asia Bibi

    Le mercredi saint 20 avril sera une « Journée spéciale de prière pour Asia Bibi et pour les victimes de la loi sur le blasphème ». L’idée a été lancée par la Fondation Masihi. Elle a été reprise notamment par Mgr Andrew Francis, évêque de Multan et président de la Commission pour le dialogue interreligieux de la Conférence épiscopale du Pakistan, par les Œuvres pontificales missionnaires au Pakistan, et par Paul Bhatti.

    La Fondation Masihi lance, par l’intermédiaire de l’agence Fides, un appel à l’ensemble des communautés, aux paroisses, associations, écoles, congrégations religieuses, dans le monde entier, « afin que tous les chrétiens et tous les hommes de bonne volonté puissent s’unir en communion de prière et allumer un cierge en demandant à Dieu le salut et la libération de cette femme et de tous ceux qui souffrent des conséquences de fausses accusations de blasphème ». Pour adhérer à l’initiative, il est possible d’adresser un message courriel à l’adresse suivante : specialprayerday@gmail.com.

    Informée de l’initiative, Asia Bibi a réagi en éclatant en larmes et s’est dit « très heureuse parce que le monde entier priera pour moi ». « Je suis reconnaissante à la Fondation Masihi d’avoir organisé un pareil événement qui me donne un espoir pour vivre. Je me sens aimée de l’Eglise catholique et de toutes les communautés chrétiennes du monde. Je suis fière d’être la fille d’une communauté si aimante et miséricordieuse ». « Je veux dire merci à chaque sœur, à chaque frère, à chaque moniale et à chaque prêtre qui prie pour moi et spécialement au Saint-Père. J’espère de tout cœur que ce Carême et toutes les prières puissent me donner la liberté et apporter le bonheur à ma famille. »