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Eglise - Page 215

  • Trois nouveaux saints

    Mgr Guido Maria Conforti, Don Luigi Guanella, Mère Bonifacia Rodríguez de Castro, ont été canonisés hier par Benoît XVI.

  • Le gouvernement turc va restaurer des églises…

    Selon Fides :

    Parmi les lieux de culte dont la restauration a été décidée par les autorités gouvernementales se trouvent : l’église arménienne catholique située en province de Diyarbakir, la plus grande synagogue de la province d’Edirne, l’église grecque de Taksiyarhis sur l’île de Cunda, de nombreux églises et monastères grecs de l’île d’Imbro, l’église syrienne d’Antioche et l’église gréco-catholique d’Iskenderun. En outre, l’église grecque orthodoxe de Saint Nicolas, qui fut démolie en 1960, sera reconstruite à Bodrum (zone touristique connue du sud-ouest de la Turquie) sur la base d’un accord approuvé par le maire de Bodrum et par les membres de l’assemblée communale. Après la démolition, le lieu était devenu un marché public. La population musulmane de la région, de mentalité plus ouverte que celle d’autres régions de la Turquie, a exprimé sa satisfaction suite à la décision de reconstruire l’église.

  • Le Saint-Siège et la Libye

    Les communiqués du Saint-Siège sur la situation internationale sont généralement lisses d’onction diplomatique. Ce n’est pas le cas avec celui sur la Libye, en ses trois premiers paragraphes :

    La nouvelle de la mort du colonel Mouammar Kadhafi clôt la trop longue et tragique phase de la lutte sanglante pour abattre un régime dur et oppresseur.

    Cet événement dramatique oblige une fois encore à la réflexion sur le prix de l’immense souffrance humaine qui accompagne l’affirmation et l’écroulement de tout système qui n’est pas fondé sur le respect et la dignité de la personne, mais sur l’affirmation dominante du pouvoir.

    On doit donc maintenant souhaiter qu’épargant au peuple libyen de nouvelles violences dues à un esprit de revanche ou de vengeance, les nouveaux gouvernants puissent entreprendre au plus vite la nécessaire oeuvre de pacification et de reconstruction, dans un esprit d’inclusion, sur la base de la justice et du droit, et que la communauté internationale s’engage à aider généreusement la réédification du pays.

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  • Le cardinal Zen et l’école (et la Chine)

    Le cardinal Joseph Zen Ze-kiun, évêque émérite de Hong Kong, a entamé hier un jeûne de trois jours, pour « souligner la mauvaise décision de la Cour suprême, qui est une grande injustice pour l’Eglise et le territoire de Hong Kong et qui menace de détruire le système d’éducation de Hong Kong, considéré comme le meilleur de la région. »

    La Cour suprême a rejeté le recours de l’Eglise sur l’inconstitutionnalité de la loi sur l’éducation de 2004. L’Eglise avait déjà perdu en première instance en 2005, puis en appel en 2010.

    Cette loi prévoit la disparition des conseils d’administration des écoles privées sous contrat d’association avec l’Etat, dont les membres sont nommés par le diocèse ou les congrégations religieuses. Ces conseils doivent être remplacés par un "comité de gestion intégré", qui doit comprendre des représentants des enseignants, des parents d'élèves et des anciens élèves, de manière à ce que l'ensemble de ces groupes représente au minimum 40 % des sièges. Et le comité de gestion sera indépendant des organes de tutelle (en l’occurrence de l’Eglise).

    Il s’agit bien entendu d’une ingérence du gouvernement chinois qui a décidé de mettre la main sur les écoles privées de Hong Kong (tant catholiques que protestantes ou bouddhistes) qui font l’essentiel de l’enseignement sur le territoire.

    L’arrêt de la Cour suprême coïncide étrangement avec une campagne sur internet concernant des dons importants reçus par le cardinal Zen ces dernières années. On parle de l’équivalent de 300.000 euros par an, qui viendraient de l’homme d’affaires Jimmy Lai, devenu catholique, et connu comme militant de la démocratie à Hong Kong et en Chine. « On » soupçonne donc le cardinal Zen d’avoir mis une partie de cet argent dans sa poche… ou de l’utiliser pour soutenir la contestation du gouvernement chinois. Dans une conférence de presse, le cardinal Zen a détaillé l’utilisation de l’argent : soutien à la scolarité d’étudiants chinois, aide aux évêques chinois, soutien aux diocèses confrontés à des catastrophes naturelles, traduction de documents de l’Eglise. « Si j’avais utilisé cet argent pour moi-même, j’aurais acheté une voiture de luxe et engagé un chauffeur. Mais j’utilise toujours ma vieille voiture que je conduis moi-même… »

  • Une '"année de la foi"

    Le pape Benoît XVI a annoncé dimanche, à la messe de clôture d’un colloque organisé par le Conseil pontifical pour la Promotion de la Nouvelle Evangélisation, une « Année de la foi », qui commencera le 11 octobre 2012, 50e anniversaire de l’ouverture du Concile Vatican II, et s’achèvera le 24 novembre 2013, solennité du Christ Roi de l’Univers dans le nouveau calendrier. « Afin de donner un élan renouvelé à la mission de toute l’Eglise qui est de conduire les hommes hors du désert dans lequel ils se trouvent souvent vers le lieu de la vie, l’amitié avec le Christ qui nous donne la vie en plénitude. »

  • Les évêques s’inquiètent de la liberté religieuse. Aux Etats-Unis…

    La Conférence épiscopale des Etats-Unis d’Amérique (USCBB) a annoncé l’institution d’une commission pour la liberté religieuse.

    « La Commission – explique son présient Mgr William Lori, évêque de Bridgeport – examinera les croissantes menaces à la liberté religieuse dans notre société de manière à ce que la mission de l’Eglise puisse se poursuivre sans obstacles et que les droits des croyants et des non croyants soient respectés. »

    La création de la commission a été annoncée dans une lettre du président de la conférence épiscopale, Mgr Timothy Dolan, archevêque de New York. Il écrit qu’aujourd’hui, en Amérique, la liberté religieuse « dans ses nombreuses dimensions fait l’objet d’un nombre toujours plus grand d’attaques sans précédents ». Il se réfère en particulier au « nombre croissant de programmes et de politiques fédérales qui attentent au droit de conscience ou qui, dans tous les cas, pourraient porter préjudice au principe fondamental de la liberté religieuse ».

    Mgr Timothy Dolan a précisé que la nouvelle commission travaillera en étroit contact avec d’autres organismes caritatifs, organisations chrétiennes et d’autres religions ainsi que des chercheurs « afin de former un front uni et fort en défense de la liberté religieuse au sein de notre nation ».

    (Fides)

  • Sainte Faustine docteur de l’Eglise ?

    Dans une lettre à Benoît XVI, les cardinaux et évêques présents au congrès mondial de la Miséricorde divine, au sanctuaire de Cracovie-Lagiewniki, demandent que sainte Faustine Kowalska soit proclamée docteur de l’Eglise.

    Certains en parlent comme si c’était quasiment fait.

    On vient tout juste d’apprendre que saint Jean d’Avila va être proclamé docteur de l’Eglise. Saint Bernardin de Sienne devrait l’être également,

    Avec Jean-Paul II on a eu une considérable inflation de béatifiés. Va-t-on désormais avoir une inflation de docteurs de l’Eglise ?

    A mon sens, il y a déjà trop de docteurs de l’Eglise. Cette distinction devrait être réservée à des personnages dont la doctrine est véritablement exceptionnelle.

    N.B. Parmi les signataires on trouve Mgr Albert-Marie de Monléon, évêque de Meaux, et responsable des congrès de la Miséricorde en France. Rappelons que les évêques de France ont supprimé le mot « miséricorde » dans leur néo-liturgie.

  • Avis de tempête dans l’Eglise en Suisse

    « Mgr Pierre Bürcher, ancien vicaire épiscopal du canton de Vaud, figure sur la nouvelle liste de papables [sic] que le nonce apostolique a envoyée à Rome. S’il est nommé, une nouvelle affaire Haas pourrait voir le jour. »

    Ainsi commence un article du journal suisse Le Temps. Il ne s’agit pas de l’élection d’un nouveau pape, mais de la nomination du nouvel évêque de Lausanne, Genève et Fribourg. On ne sait pas quand elle aura lieu, mais l’on croit savoir que parmi les trois noms proposés au pape il y a celui de Mgr Pierre Bürcher. Alors on attaque sans attendre, et l’on prévient le Vatican, et on alerte l’opinion publique : si c’est Bürcher, ce sera la guerre, comme avec Mgr Haas qui avait été nommé évêque de Coire et qui avait dû renoncer au bout de dix ans de conflit…

    Or déjà Mgr Pierre Bürcher, quand il était vicaire épiscopal, avait été viré du diocèse par Mgr Genoud, le défunt évêque de Lausanne. Il était pourtant soutenu par Rome, mais il avait préféré obéir à son évêque que continuer de se battre contre lui. Il est aujourd’hui évêque de… Reykjavik.

    Mgr Haas avait dû quitter Coire à cause de ses « positions ultra-conservatrices et son incapacité à dialoguer avec les fidèles. Or, Pierre Bürcher est connu pour son opposition à toute forme de démocratisation au sein de l’Eglise. » A l’époque du conflit avec son évêque, « certains prêtres du diocèse le considéraient comme traditionaliste et autoritaire. Ils lui reprochaient également son manque d’écoute et de discernement. Il était apprécié par d’autres pour son respect de la doctrine et de la liturgie. Des qualités auxquelles Benoît XVI est très sensible. »

    Et c’est pourquoi il pourrait bien nommer l’horrible… et c’est pourquoi il est urgent de réagir.

  • Le pardon de l’évêque

    J’ai lu hier, aussi ahuri que l’a été Jeanne Smits, cette « information » :

    Exceptionnellement pour cette édition des JMJ l'archevêque de Madrid a décidé d'accorder le pardon aux femmes qui ont avortées (sic) et qui le regrettent.

    Jeanne Smits a trouvé l’explication et nous la donne.

  • JMJ : oui, la foi est possible

    Extrait de l’allocution du cardinal Stanislas Rylko, président du Conseil pontifical pour les laïcs, au début de la messe d’ouverture de la Journée mondiale de la Jeunesse 2011, hier soir à Madrid.

    Aujourd’hui malheureusement, dans notre monde qui si souvent refuse Dieu et vit comme s’Il n’était pas là, beaucoup se demandent : la foi est-elle encore possible?...

    Très chers jeunes! Vous êtes venus ici, à Madrid, des endroits les plus retirés de la planète, pour dire à voix haute au monde entier - et en particulier à cette Europe qui montre les signes d’un profond désarroi - votre "oui" convaincu! "Oui", la foi est possible! Plus encore, c’est même une aventure merveilleuse qui nous permet de découvrir toute la grandeur et la beauté de notre vie... Parce que Dieu, qui s’est révélé sous le visage du Christ, ne diminue pas l’homme, mais il l’exalte de façon démesurée, au-delà de toute imagination! ... Ces jours-ci, nous voulons crier avec les Apôtres au Seigneur: "Augmente notre foi!" (Lc 17,5)... Nous voulons aussi prier avec Saint Anselme: Seigneur, «enseigne-moi à Te chercher, montre-toi à qui Te cherche, car je ne puis Te chercher si Tu ne m’enseignes, ni Te trouver si Tu ne te montres» (Proslogion 1,1).