Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Eglise - Page 208

  • Martyrs en Syrie

    A Qusayr, des bandes de miliciens provenant des rangs de l’opposition syrienne ont totalement détruit toute une rue chrétienne, non loin de l’église catholique. Le curé s’est enfui et « il n’est pas même possible d’ensevelir les cadavres ».

    André Arbache, père de famille de 30 ans, a été enlevé en janvier dernier parce que son frère a dénoncé ouvertement à la télévision les violences perpétrées par les bandes armées. André a été contraint à s’engager dans l’Armée de libération syrienne. Voici deux jours, son cadavre a été retrouvé à Qusayr, décapité et abandonné, mangé par les chiens.

    « Des nouvelles terribles circulent faisant mention du massacre de familles entières alors que certains instiguent à une guerre confessionnelle ». La chaîne de télévision salafiste Channel TV Safa Cheikh Arour a invité l’Armée de libération syrienne « à attaquer les chrétiens infidèles » à Saydnaya et à Maaloula et à « poursuivre les chrétiens, alliés du régime ».

    (Fides)

  • Une première au Bélouchistan

    Le diacre Gulshan Barkat, des Oblats de Marie Immaculée (OMI), a été ordonné prêtre aujourd’hui par le vicaire apostolique de Quetta, S.Exc. Mgr Victor Gnanapragasam. C’est la première fois qu'un prêtre est ordonné dans la difficile province pakistanaise du Bélouchistan.

  • Bon courage…

    La Congrégation pour la doctrine de la foi demande une réforme de la Conférence des supérieures des religieuses catholiques des Etats-Unis (Leadership Conference of Women Religious, LCWR) et nomme Mgr Peter Sartain, archevêque de Seattle, archevêque délégué pour cette initiative. Deux évêques, Mgr Leonard Blair et Mgr Thomas John Paprocki, ont aussi été nommés pour l’assister dans ce travail.

    Cette démarche fait suite à l’évaluation doctrinale de la LCWR lancée en 2008 par la Congrégation pour la doctrine de la foi, qui en publie aujourd’hui les conclusions.

    Selon le document, les discours prononcés au cours des assemblées de la LCWR contenaient de « sérieuses erreurs théologiques et doctrinales ». Des lettres envoyés à la Congrégation pour la doctrine de la foi par des « équipes de responsables » de diverses congrégations, y compris des représentants de la LCWR, sur des sujets tels que l’ordination de femmes et l’homosexualité ne sont « pas en accord avec les enseignements de l’Eglise ».

    Plusieurs programmes et présentations soutenus par la LCWR contiennent un certain « féminisme radical », note le document romain.

    Zenit

  • Il y a sept ans: Habemus Papam

    Oremus pro Pontifice nostro Benedicto. Dominus conservet eum, et vivificet eum, et beatum faciat eum in terra, et non tradat eum in animam inimicorum ejus.

    Tu es Petrus
    Et super hanc petram ædificabo Ecclesiam meam.

    Omnipotens sempiterne Deus, miserere famulo tuo Pontifici nostro Benedicto, et dirige eum secundum tuam clementiam in viam salutis aeternæ : ut, te donante, tibi placita cupiat, et tota virtute perficiat. Per Christum Dominum nostrum. Amen.

    Mater Ecclesiæ, ora pro nobis.
    Sancte Petre, ora pro nobis.

  • Un désarroi non négociable ?

    Extrait du n° 165 de "Daoudal Hebdo".

    Il me semblait que l’obsession des « principes non négociables », qui avait enflé au point que certains parlaient de « PNN » comme on parle du PIB ou de la TVA, était quelque peu retombée, puisque les premiers mois de la campagne présidentielle s’étaient déroulés sans que les catho-tradis les mettent au premier plan. Mais voici qu’ils sont revenus en fanfare, avec notamment une tonitruante « lettre ouverte aux candidats aux élections », signée de Mgr Aillet et de divers laïcs dont les trois principaux rédacteurs du Salon Beige, Jeanne Smits, directrice de Présent, Jean-Pierre Maugendre, président de Renaissance catholique…

    Ce texte, révérence gardée pour ses signataires, est irrecevable. Ils affirment qu’ils voteront « en fonction des principes non négociables », qui sont « un minimum au-dessous duquel nous quittons l’Etat de droit pour entrer dans la barbarie ». Certes, « d’autres sujets sont cruciaux pour notre avenir », mais aucun d’eux « ne peut avoir le moindre sens » (sic) si l’Etat « choisit délibérément de rayer la dignité de l’être humain de ses préoccupations ». (1)

    Eh bien, s’il en est ainsi, il va de soi qu’on ne peut voter pour aucun candidat, puisqu’aucun candidat ne respecte les principes non négociables. Or l’Eglise nous rappelle notre devoir électoral. L’impasse est cruelle. Et je suppose que c’est la quadrature du cercle qui nous vaut cette lettre ouverte à la fois d’ardente supplication et d’ultimatum dérisoire. On y lit un profond désarroi né de la prise de conscience qu’on s’est enfermé dans une voie sans issue. Un désarroi apparemment non négociable…

    Lire la suite

  • Les Hindous contre l’Eglise au Gujarat

    Une enquête a été ouverte contre la paroisse catholique de Nagra et l’école catholique Saint-Xavier de Cambay (Khambhat), district d’Anand, dans l’Etat indien du Gujarat, au motif que 32 enfants au total y auraient été convertis au christianisme, ce qu’interdit formellement la loi dite de liberté religieuse de l’Etat, qui est une des lois anti-conversion les plus draconiennes du monde.

    Les prêtres démentent absolument toute conversion. Ils font remarquer qu’ils n’ont procédé à aucun baptême aux dates données pour les prétendues conversions. En revanche ces dates correspondent à des premières communions et à des confirmations, ce qui suppose que les enfants qui ont reçu ces sacrements étaient déjà catholiques. En fait, il s’agit d’enfants de familles catholiques, et les familles étaient également présentes.

    La plainte émanait du Forum pour la Paix et la Justice, qui dit lutter pour les droits des dalits (« intouchables »). De fait tous les enfants en question sont des dalits, de la corporation des tisserands. Et c’est pour mettre un terme aux vagues de conversion des dalits au christianisme qu’a été promulguée la loi anti-conversion. Mais ce n’est pas la faute de l’Eglise si elle est la seule à s’occuper des intouchables, dans cet Etat ultra-hindouiste qui vit toujours selon le système des castes, et où les chrétiens sont une infime minorité (moins de 0,1%).

  • « Christus dilexit ecclesiam »

    Mgr Olivier de Germay, qui va devenir évêque d’Ajaccio après Pâques, a choisi comme devise : « Christus dilexit ecclesiam », une expression de l’épître aux Ephésiens. Il explique :

    Dans ce passage, Saint Paul parle du mariage et dit : « Vous les maris, aimez vos femmes comme le Christ a aimé l’Eglise et s’est livré pour elle ». J’ai choisi cette devise car elle montre le lien très fort entre le Christ et l’Eglise. Je crois qu’aujourd’hui, on a du mal à faire ce lien. Pourtant, l’Eglise est le moyen que le Christ a choisi pour poursuivre son œuvre, jusqu’à la fin du monde. Cela veut dire aussi que nous sommes appelés à L’aimer et à poser sur Elle un regard de foi qui va au-delà des apparences, de la dimension humaine de l’Eglise, qui est parfois très belle, parfois décevante. Mais à travers Elle, le Christ est présent et poursuit son œuvre de salut. Il y est aussi question du mariage. Et toutes les questions autour du mariage et de la famille sont un enjeu fondamental pour l’Eglise et pour la société.

  • Le Pakistan décore deux missionnaires

    Deux missionnaires œuvrant au Pakistan, la sœur irlandaise John Berchmans Conway, de la congrégation des Religieuses de Jésus-Marie, et le père australien Robert McCulloch, de la Société missionnaire de Saint Colomban, ont reçu le prix Sitara-e-Quaid-e-Azam, la plus haute distinction civile qui puisse être accordée par l’Etat à un non-Pakistanais. Elle a été conférée à la demande du gouverneur de la province du Sind, confirmée par le Premier ministre, et remise par le président de la République.

    A défaut d’une politique efficace, c’est un très beau geste symbolique du gouvernement pakistanais contre l’islamisme.

  • Le Vietnam refuse des visas au Saint-Siège

    Une délégation du Saint-Siège, conduite par le cardinal Turkson, président du conseil pontifical Justice et Paix, devait se rendre au Vietnam du 23 mars au 7 avril, dans le cadre de l’enquête de canonisation du cardinal Nguyen Van Thuan. Mais le gouvernement a refusé d’accorder des visas aux membres de la délégation. Pourtant le programme de la visite était connu depuis longtemps et n’avait fait l’objet d’aucune réaction du régime. On remarque que le nouveau directeur des Affaires religieuses est un général ancien directeur des RG.

    Il faut dire que le régime ne doit guère apprécier la perspective d’une béatification du cardinal Van Thuan : il l’envoya en camp pendant 13 ans sans jugement, puis lui permit d’aller à Rome et lui interdit de revenir. Mgr Nguyen Van Thuan devint alors… président du conseil pontifical Justice et Paix (et il le resta jusqu’à sa mort en 2002).

    (AsiaNews, Eglises d'Asie)

     

  • Un rite de bénédiction de l’enfant à naître

    Le Saint Siège vient d’approuver le Rite de bénédiction de l’enfant dans le sein de sa mère, qui a été élaboré par la Commission des activités pro-vie de la conférence épiscopale américaine.

    (Americatho)