Eglise - Page 209
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Près de 3.000 adultes vont être baptisés à Pâques
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doctrinafidei.va
VIS annonce : « La Congrégation pour la Doctrine de la foi a ouvert un nouveau portail électronique (www.doctrinafidei.va) pour faciliter la consultation de ses documents qui, approuvés par le Pape, participent au magistère ordinaire du Successeur de Pierre. D'où l'importance d'une réception attentive de ces textes de la part des fidèles, et spécialement de ceux qui sont engagés, au nom de l'Eglise, dans le milieu théologique et pastoral. »
Il s’agit en fait simplement, mais ce n’est certes pas inutile, d’une entrée directe sur la page de la Congrégation telle qu’elle se trouve sur le site du Vatican.
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FSSPX : Benoît XVI insiste…
Benoît XVI sera allé aussi loin que possible pour obtenir le retour de la Fraternité sacerdotale Saint-Pie X à la pleine communion. Mais son ultime appel comporte une date butoir.
Voici le texte diffusé ce midi par la Salle de Presse du Saint-Siège : « Au cours de la rencontre du 14 septembre 2011 entre le Cardinal William Joseph Levada, Préfet de la Congrégation pour la doctrine de la foi et Président de la Commission pontificale Ecclesia Dei, et Mgr Bernard Fellay, Supérieur général de la Fraternité sacerdotale saint Pie X, un préambule doctrinal, accompagné d’une note préliminaire, a été communiqué à ce dernier, comme base fondamentale pour parvenir à la pleine réconciliation de la Fraternité avec le Siège Apostolique. Ce préambule énonçait certains principes doctrinaux et critères d’interprétation de la doctrine catholique, nécessaires pour garantir la fidélité au magistère de l’Eglise et le Sentire cum Ecclesia.
« La réponse de la Fraternité sacerdotale saint Pie X à ce préambule doctrinal, parvenue en janvier 2012, a été soumise à l’examen de la Congrégation puis au jugement du Saint-Père. Conformément à la décision de Benoît XVI, l’évaluation de sa réponse a été remise aujourd'hui par écrit à Mgr Fellay. Cette évaluation fait remarquer que la position qu’il a exprimée n’est pas suffisante pour surmonter les problèmes doctrinaux qui sont à la base de la fracture entre le Saint-Siège et ladite Fraternité. Au terme de la rencontre de ce jour, dans le souci d’éviter une rupture ecclésiale aux conséquences douloureuses et incalculables, le Supérieur général de la Fraternité saint Pie X a été invité à clarifier sa position, afin de parvenir à la réduction de la fracture existante, comme l’a souhaité le Pape ».
Le directeur du Bureau de presse du Saint Siège a précisé aux journalistes que la FSSPX a un mois pour répondre : « Pour éviter une rupture ecclésiale aux conséquences douloureuses et incalculables, Mgr Fellay est invité à clarifier sa position d’ici le 15 avril, afin de parvenir à la réduction de la fracture existante, comme l’a souhaité le Pape Benoît XVI. »
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Revoilà la CRCF…
La soi-disant Conférence des Responsables de Culte en France, où siègent deux évêques catholiques, a publié un communiqué pour dénoncer la polémique sur la viande halal. Autrement dit, deux évêques, au nom de l’épiscopat, considèrent que les catholiques doivent manger halal, payer leur écot à l’imam, et se taire : c’est ce qu’on appelle la dhimmitude.
Le communiqué de la soi-disant Conférence des Responsables de Culte en France évoque plus largement l’élection présidentielle, et donne un certain nombre de priorités, parmi lesquelles ne figurent ni la vie ni la famille.
Il n’y a toujours aucun évêque pour dénoncer l’infamie de la CRCF, et l’infamie de la participation à cette instance de deux évêques qui prétendent représenter l’ensemble de l’épiscopat et parler au nom de l'Eglise.
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L’eau du crucifix
Au matin du 5 mars, une femme hindoue venue prier devant le crucifix d’Irla (un faubourg de Bombay) – sic - constata que des gouttelettes d’eau tombaient des pieds de Jésus. Elle appela ses voisins. Tout le crucifix était sec. Mais de l’eau suintait de ses pieds. Le crucifix est aussitôt devenu un lieu de pèlerinage, et les gens, hindous, musulmans et chrétiens confondus, se pressent pour recueillir quelques gouttes de cette eau.
A la télévision, le président de l’Association rationaliste indienne a accusé l’Eglise catholique d’exploiter le culte des images et de fabriquer des miracles pour faire de l’argent.
L’évêque auxiliaire de Bombay, Msgr. Agnelo Gracias, a publié un communiqué, dans lequel il rappelle que l’Eglise est toujours prudente quand il s’agit d’attribuer des phénomènes à des causes surnaturelles, qu’elle essaye d’y trouver des explications scientifiques, et qu’elle n’y accorde pas une grande attention, même si elle admet que Dieu peut intervenir de façon extraordinaire : « ce que nous appelons des miracles ». Puis il répond au rationaliste que l’Eglise ne rend pas un culte aux images mais les honore, qu’elle honore la croix parce qu’elle sert à nous rappeler l’amour de Jésus mort pour nous, que ce crucifix n’appartient pas à l’Eglise (il appartient en effet à une famille), et que c’est une femme hindoue qui a remarqué le phénomène.
On remarquera que ce crucifix « privé » (érigé en 1873 par une famille en action de grâce pour son premier né) se trouve près de l’église de la paroisse Notre-Dame de Velankanni. Et que Notre-Dame de Velankanni est le Lourdes indien.
Addendum. L'eau s'est arrêtée de couler le 8 mars à 13 h.
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Nouveaux catholiques à Taiwan
Plus de 200 catéchumènes de l’archidiocèse de Tai Pei ont participé au scrutin du premier dimanche de carême, apprend-on par l’agence Fides. Et ils sont 99 dans le diocèse de Kao Hsiung.
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Au Nigeria
Un nouvel attentat suicide contre une église a fait plusieurs morts et blessés dimanche à Jos pendant la messe. La bombe a explosé avant que le kamikaze entre dans l’église. « Hier matin, les scouts se trouvaient à la porte de la paroisse lorsque la voiture piégée est arrivée avec le kamikaze à son bord. Ils l’ont arrêté et ont commencé à lui poser quelques questions. A ce moment-là a eu lieu l’explosion. Il était 10h 25 et la messe était encore en cours », a raconté à l’Agence Fides Mgr Ignatius Ayau Kaigama, archevêque de Jos.
L’armée a ensuite tiré sur les gens qui se rassemblaient, ce qui a fait trois autres morts…
Et il y a eu des représailles dans les quartiers musulmans, qui ont fait à leur tour quelques morts…
Ce matin, trois autres chrétiens ont été tué, et deux blessés, dans un village près de Jos.
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Trois évêques s’en prennent à "L’homme nouveau"
On voit en permanence des prêtres nier implicitement ou explicitement des points fondamentaux de la foi catholique, et inventer des « liturgies » qui n’ont plus rien de catholique. Et quand ils s’en vantent dans la presse, on ne voit pas le moindre évêque venir rétablir la vérité, manier la houlette du pasteur pour frapper le loup et montre aux brebis la bonne direction.
En revanche, quand L’homme nouveau publie, comme une tribune libre, un article d’un prêtre qui ose revenir sur les falsifications de la traduction des textes liturgiques, alors là ce sont trois évêques qui montent au créneau pour défendre leur petite soupe nauséabonde, trois évêques-présidents : Mgr Robert Le Gall, président de la Commission épiscopale francophone pour les traductions liturgiques, Mgr Bernard-Nicolas Aubertin, président de la Commission épiscopale pour la liturgie et la pastorale sacramentelle, et Mgr Philippe Gueneley, président de l’Association épiscopale liturgique pour les pays francophones (celle qui demande des droits d'auteurs pour la Sainte Ecriture mise sous copyright...).
Et ils s’en prennent à L’homme nouveau de façon grossière et au mépris de la loi.
De façon grossière, car ils exigent un droit de réponse, ils usent d’un procédé comminatoire qui n’est pas de ceux que l’on utilise entre frères, et qui vise à faire croire qu’ils ont dû en arriver cette extrémité devant la mauvaise volonté du journal, alors que celui-ci leur est ouvert quand et comme ils le veulent.
Et au mépris de la loi, car ils exigent la publication d’un texte plus de deux fois plus long que celui qu’ils contestent : L’homme nouveau était fondé à le leur refuser.
Cela dit L’homme nouveau fait bien de le publier, et fait bien aussi d’y ajouter la réponse du « coupable », l’abbé Pellaboeuf. Le très long texte épiscopal mériterait une réponse plus longue, mais quiconque est un peu au courant de l’histoire du naufrage de la liturgie peut la faire lui-même.
L’homme nouveau, c’est ici.
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News.va en français
Le site d’information du Vatican news.va, inauguré en juin 2011, est depuis aujourd’hui en français.
Pour la publication du document sur les théologiens, ça tombe bien. (Sauf que le document est pour l’instant seulement en anglais.)
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La TAC, hélas
Réuni à Johannesburg (Afrique du Sud) du 28 février au 1er mars, le collège des évêques de la TAC (Traditional Anglican Communion) a rejeté la Constitution apostolique Anglicanorum Coetibus et réaffirmé son anglicanisme, considéré comme l’une des trois branches de l’Eglise catholique universelle, comme le souligne le nouveau site internet de la TAC.
Or la TAC, sous la conduite de son primat Mgr Hepworth, avait été à l’origine même de la constitution apostolique. En octobre 2007, en l’église Sainte-Agathe de Portsmouth, en Angleterre, les évêques de la TAC avaient signé sur l’autel le Catéchisme de l’Église Catholique, et envoyé au cardinal Levada, préfet de la congrégation pour la doctrine de la Foi, un courrier demandant à entrer en communion avec Rome.
Le collège des évêques de la TAC a accepté la démission de Mgr Hepworth et a nommé primat son principal prélat indien.
Bien entendu, cette décision de la TAC va provoquer une scission, et accélérer le retour à l’Eglise catholique de ceux qui se proposaient de le faire. En fait ce sont les 12 évêques opposés à Mgr Hepworth qui se sont réunis – la TAC compte 20 évêques en exercice.