La province ecclésiastique de Rennes (Bretagne et Pays de Loire) a lancé une (très) grande campagne d’affiches pour le denier du culte. On y voit des personnes diverses (mais aucune de la « diversité »… ça frise le racisme), qui disent « Je cherche », « Je prie », « J’espère », « Je crois ». Tels sont les mots que l’on voit en gros caractères. Et la suite est en plus petit, il faut s’approcher de l’affiche pour la lire.
Puisqu’il s’agit d’affiches théoriquement catholiques, on pourrait s’imaginer qu’il y a un message chrétien. Mais non. Il y a dans chaque phrase le mot « Eglise », en caractères gras, mais on ne saura pas ce que fait et ce qui dit cette « Eglise ». Ni ce qu’elle est. Le message de la province ecclésiastique de Rennes exclut les mots « Dieu », « Jésus », « Christ », « Evangile », « Sacrements », « Sacerdoce », « prêtres »… Aucune affiche ne dit par exemple que « Le Christ est la lumière des peuples » (premiers mots de la première constitution dogmatique de Vatican II), ni que le diocèse « souhaite donc ardemment, en annonçant à toutes les créatures la bonne nouvelle de l’Évangile répandre sur tous les hommes la clarté du Christ qui resplendit sur le visage de l’Église » (suite de la première phrase de Lumen Gentium).
Sans doute le publicitaire qui a conçu la campagne ignore-t-il tout du christianisme. Ce qui donne par exemple : « J’espère que l’Eglise continuera à transmettre ses valeurs aux jeunes générations. ».
Eh bien non. Je ne vais pas donner de l’argent à ces gens-là en espérant que l’Eglise continue à transmettre ses valeurs aux jeunes générations. Je ne sais pas ce que c’est et je ne veux pas le savoir. L’Eglise n’a pas de valeurs à transmettre. L’Eglise est chargée de faire rencontrer le Christ, deuxième personne de la Sainte Trinité, qui nous donne la vie éternelle par les sacrements de la foi.