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Eglise - Page 200

  • La bonne laïcité pakistanaise

    Le gouvernement du Sindh (province du sud du Pakistan) a donné par bail emphytéotique de 99 ans aux Sœurs de Jésus et Marie un terrain situé au centre de Karachi, en reconnaissance du travail éducatif réalisé par les Sœurs de Jésus et Marie au Pakistan. Il permettra aux religieuses d’agrandir et de consolider l’école féminine qu’elles gèrent à Karachi depuis 1952.

    Récemment, trois hôpitaux catholiques du Sindh ont été exemptés de taxes foncières. Le gouvernement est sur le point d’accorder une exemption fiscale à 40 écoles gérées par le diocèse d’Hyderabad au sein des zones urbaines défavorisées.

    (Fides)

  • Une citation de saint Augustin

    Par le pape Benoît XVI dans son allocution de l’Angélus, hier :

    « De la même façon que dans l’Eglise catholique on peut trouver ce qui n’est pas catholique, ainsi à l’extérieur de l’Eglise il peut y avoir quelque chose de catholique. » (Augustin, Sur le baptême contre les donatistes: PL 43, VII, 39,77).

  • Il y a 25 ans, au Tadjikistan

    Ce jour les catholiques du Tadjikistan célèbrent le 25e anniversaire de la mission créée par Jean-Paul II. AsiaNews a publié un texte du P. Carlos Avila, supérieur général de la mission, dont voici une rapide traduction.

    Le 29 septembre 1997, Sa Sainteté le pape Jean-Paul II proclame la mission sui juris au Tadjikistan, pour accorder une plus grande attention aux fidèles catholiques dans ce pays. La mission est confiée à l’Institut du Verbe incarné. Aujourd’hui, au Tadjikistan, il y a trois paroisses dédiées à saint Joseph, saint Roch et sainte Thérèse de l’Enfant Jésus. Quatre prêtres et trois religieuses de l’Institut des Servantes du Seigneur et de la Vierge de Matara et quatre sœurs de Mère Teresa de Calcutta travaillent sur ce territoire. Au cours de ces 15 dernières années, Dieu nous a bénis avec quelques vocations de jeunes Tadjiks et il y a actuellement trois séminaristes, et trois jeunes filles qui ont choisi la vie religieuse.

    L’Eglise catholique du Tadjikistan existe depuis environ 40 ans. La communauté a commencé à se développer à partir de 1974 et elle eut une structure plus solide avec la construction des premiers bâtiments religieux de la capitale Douchanbé et à Kurgan Tubie dans le sud du pays. Les premiers chrétiens étaient pour la plupart des gens d’origine allemande de Russie, d'Ukraine et de Lituanie, expulsés vers le pays au cours de l'ère soviétique.

    En raison du régime communiste, la communauté du Tadjikistan fut pendant des années isolée de l'Église universelle. Ils choisirent l'allemand comme langue officielle de la liturgie, et on lui donna le nom d’« Eglise allemande ».

    Malgré l'isolement, la communauté catholique du Tadjikistan a grandi et est devenue l'une des communautés les plus importantes de l'Union soviétique. Lors de la tragique guerre civile de 1992-1993 la plupart des catholiques ont fui le pays avec les citoyens d'autres groupes ethniques. Pendant plusieurs années, les églises furent vides et sans prêtres. La communauté catholique a été maintenue en vie grâce au travail de nombreux fidèles qui ont choisi de ne pas fuir. Les sœurs de la Congrégation de Mère Teresa de Calcutta prirent soin de leur bien-être spirituel et matériel. Elles firent tout pour empêcher la disparition totale de la communauté. Pendant ces années des prêtres du Kazakhstan furent envoyés pendant de longues périodes afin d'aider les quelques catholiques tadjik. La présence des prêtres leur permit de sortir de l'isolement. La communauté catholique n'est plus « l'Eglise allemande », mais s'ouvre sur le monde. Aujourd'hui, la population s'identifie comme Église catholique, apostolique et romaine.

  • La mort de “Témoignage chrétien”

    Le journal phare (en France) de la subversion de l’Eglise est mort. Il va publier un dernier numéro pour… célébrer l’anniversaire de Vatican II. Ce serait bien si avec Témoignage chrétien disparaissait le sinistre « esprit du Concile »… Il ne faut pas rêver, mais c’est quand même un signe que le progressisme a plus que du plomb dans l’aile.

    Quant à la menace de Témoignage chrétien de « ressusciter » sous une autre forme l’année prochaine, on ne la prendra pas trop au sérieux…

    On remarque que le lendemain de la publication de cet article sur le site du journal, il n’y a toujours qu’un seul commentaire…

     

  • Le beau combat de Mgr Tomasi à l’ONU

    Mgr Silvano M. Tomasi, observateur permanent du Saint-Siège aux Nations-Unies à Genève, est intervenu au cours de la 21e Session du Conseil des droits de l’homme, le 24 septembre 2012, à propos d’un rapport sur la mortalité maternelle.

    Dénonçant dans le texte des « références fréquentes » aux « droits à la santé sexuelle et reproductive », le Saint-Siège souligne que « cette attention totalement déséquilibrée » ne parvient pas à « s'attaquer aux causes sous-jacentes complexes et responsables de la mortalité maternelle d'une manière intégrée et complète et d'une manière qui respecte la dignité de tous les membres de la famille ».

    En effet, rappelle l’archevêque, l’OMS donne pour causes majeures de mortalité maternelle les « hémorragies et infections après l'accouchement, l'hypertension artérielle pendant la grossesse ». En ignorant ces « problèmes de santé importants », le rapport donne une « vision biaisée » des causes de cette « urgence de santé pour les mères et les enfants », estime-t-il.

    L’OMS rapporte aussi des « faiblesses dans les infrastructures de santé, des environnements médicaux insalubre, le manque de services médicaux d'urgence, y compris d’antibiotiques et de gants chirurgicaux ». Par conséquent, un grand nombre de décès maternels sont « évitables avec des soins de santé de base, une nutrition adéquate et des soins obstétricaux compétents pendant la grossesse, l'accouchement et la période du post-partum », fait observer Mgr Tomasi.

    Le rapport voit « la gestion des grossesses non désirées, l'accès aux services d'avortement sans risque » comme un « élément majeur » pour assurer la santé de la maternité, et il promeut l'accès à la « contraception d'urgence » et à l’« avortement médicalisé », constate l’archevêque.

    Le Saint-Siège exprime donc sa « vive inquiétude » car ce rapport semble donner à l'avortement « la priorité sur des interventions urgentes visant à sauver la vie des mères et des enfants », dénonce Mgr Tomasi.

    Réaffirmant que « la vie humaine commence au moment de la conception » et qu’elle doit être « défendue et protégée », le Saint-Siège plaide au contraire pour « des soins prénataux appropriés, la détection de la violence domestique, la gestion des ruptures prématurées des membranes, la gestion des grossesses prolongées, la prévention et la gestion des hémorragies post-partum, des césariennes et des soins post-partum ».

    En outre, le Saint-Siège « ne considère pas l'avortement comme une dimension de la santé reproductive », pas plus qu'il n’approuve « toute forme de législation qui accorde une reconnaissance juridique à l'avortement », qui est « l'antithèse même des droits de l’homme ».

    A ce titre, Mgr Tomasi réfute l’affirmation selon laquelle « le manque d’avortement «légal» » serait une « cause de mortalité maternelle ». Pour l’archevêque, elle est « sans fondement » et l’on trouve sa preuve contraire dans un rapport de l’OMS de 2010 : en 2008, trois pays – Guyane, Éthiopie et Népal – qui ont légalisé l’avortement, ont eu un nombre « significativement plus élevé de décès maternels pour 100.000 naissances », que trois autres pays de leurs régions respectives – Chili, île Maurice et Sri Lanka – qui ne permettaient pas l'avortement.

    (Zenit)

  • Le bienheureux P. Louis Brisson

    Le pape, hier, après l’Angélus, aux « pèlerins francophones » : :

    Hier, je me suis uni spirituellement à la joie des fidèles du diocèse de Troyes rassemblés pour la béatification du Père Louis Brisson, fondateur des Sœurs Oblates et des Oblats de saint François de Sales. Puisse l’exemple du nouveau Bienheureux éclairer votre vie ! Il disait : « J’ai besoin de Dieu, c’est une faim qui me dévore. » Comme lui, apprenez à avoir faim de Dieu et à recourir sans cesse à lui avec confiance.

  • Ils ne pourront pas dire qu’ils continuent avec la bénédiction du pape…

    La visite ad limina des évêques des provinces ecclésiastiques de Rouen, Rennes, Tours, Poitiers et Bordeaux a permis au pape Benoît XVI de dire à ces évêques ce qu’il pense de leur apostolat. Et, sous le ton de douceur et les formules mesurées, il appuie où ça fait mal.

    1 – La référence aux racines chrétiennes et à l’homélie de Jean-Paul II au Bourget, qui fut bien vite oubliée (France, éducatrice des peuples).

    2 – Vous faites grand cas des « regroupements paroissiaux » que vous organisez. Mais « la solution des problèmes pastoraux diocésains qui se présentent ne saurait se limiter à des questions d'organisation » qui risquent d’aboutir à une « bureaucratisation de la pastorale » « en se focalisant sur les structures, sur l'organisation et les programmes, qui peuvent devenir “autoréférentiels”, à usage exclusif des membres de ces structures ». Ce qui est le contraire de l’évangélisation.

    3 – Car ce qui est important, c’est l’eucharistie, qui doit être la source et le sommet de la vie chrétienne, comme dit le Concile, et la fonction du prêtre, qui doit toujours être confirmée car elle « participe à l'autorité par laquelle le Christ lui-même construit, sanctifie et gouverne son Corps » (comme dit le Concile).

    4 – De ce fait il faut rappeler que les laïcs n’ont pas à se prendre pour des prêtres, et que leur tâche spécifique, comme dit le Concile, est « l'animation chrétienne des réalités temporelles au sein desquelles ils agissent de leur propre initiative et de façon autonome, à la lumière de la foi et de l'enseignement de l'Église ». « Il est donc nécessaire de veiller au respect de la différence entre le sacerdoce commun de tous les fidèles et le sacerdoce ministériel de ceux qui ont été ordonnés au service de la communauté, différence qui n'est pas seulement de degré, mais de nature » (comme dit le Concile). Sous-entendu : arrêtez d’inventer de faux ministères.

    5 – « Vous célébrez cette année le sixième centenaire de la naissance de Jeanne d'Arc. J'ai souligné à son propos que « l'un des aspects les plus originaux de la sainteté de cette jeune fille est précisément ce lien entre l'expérience mystique et la mission politique. Après les années de vie cachée et de maturation intérieure s'ensuivent deux autres années de vie publique, brèves mais intenses : une année d'action et une année de passion » (Audience générale, 26 janvier 2011). Vous avez en elle un modèle de sainteté laïque au service du bien commun. » Sous-entendu : on ne vous entend guère en parler…

     

  • La CRCF se tait quand elle pourrait et devrait parler

    Selon Jean-Marie Guénois, du Figaro, les membres de la soi-disant Conférence des responsables de culte en France (CRCF) se seraient rencontrés la semaine dernière et auraient évoqué la question du « mariage » homosexuel. Ils auraient constaté qu’ils étaient d’accord sur le sujet… et décidé d’aller séparément à la bataille.

    Incroyable mais vrai. Alors qu’ils avaient, cette fois, l’occasion de prendre légitimement (c’est-à-dire sur un sujet non religieux) une position commune et de se faire entendre, ils s’en retournent chacun dans leur coin.

    Une confirmation de plus de la malfaisance de cette « Conférence ».

     

  • Syrie: une cathédrale incendiée

    La cathédrale syro-catholique de Homs a été incendiée dans la nuit du 13 septembre, par des individus qui se sont introduits dans l’édifice avec des bidons d’essence.

    En Irak, la cathédrale chaldéenne de Kirkouk a fait l’objet d’un attentat dans la nuit du 16 au 17. Une bombe a explosé devant l’une des portes, après la messe du soir, provoquant des dégâts matériels. Mgr Sako se trouvait alors au Liban avec le pape.

  • Mgr Rey au synode

    Parmi les évêques nommés aujourd’hui par le pape pères du prochain synode, il y a deux Français : le cardinal André Vingt-Trois, et Mgr Dominique Rey, évêque de Fréjus-Toulon.

    Addendum

    Le 15 mars, la conférence épiscopale avait fait connaître la composition de la délégation qu'elle enverrait au synode. Il y avait quatre évêques délégués, et un suppléant: Mgr Rey. On constate donc que le pape fait de Mgr Rey un délégué à part entière.