Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Culture de mort - Page 210

  • « Plus il y a de préservatifs, plus il y a de sida »

    Dans le déluge de réactions aux propos du pape sur le préservatif (alors qu'il n'y a rien de nouveau), on note la réaction officielle de la France, par la voix du porte-parole du Quai d'Orsay, qui dit en termes mesurés ce que beaucoup d'autres disent de façon brutale contre ce pape « criminel » :

    « La France exprime sa très vive inquiétude devant les conséquences de ces propos de Benoît XVI. S'il ne nous appartient pas de porter un jugement sur la doctrine de l'Eglise, nous estimons que de tels propos mettent en danger les politiques de santé publique et les impératifs de protection de la vie humaine. »

    A cela on répondra par deux citations de Mgr Slattery, évêque de Tzaneen, en Afrique du Sud, dont le documentaire sur le sida a obtenu le Grand Prix au 22e festival international multimédia catholique Niepokalanow 2007 :

    « L'Afrique du Sud et les pays voisins du Botswana et du Swaziland ont les taux d'infection les plus élevés au monde et les taux de distribution de préservatifs également les plus élevés. La conclusion est évidente : plus de préservatifs signifie plus de cas de sida et plus de morts ». Mais « il est bien sûr politiquement incorrect aussi bien ici que dans le monde occidental, d'envisager l'éventualité que le préservatif puisse en réalité alimenter cette maladie mortelle au lieu de la freiner. »

    « L'Ouganda a été le premier pays à combattre résolument l'épidémie du sida au début des années 90. La position forte et claire du président Museveni a constitué l'élément décisif qui a ralenti la diffusion du sida, faisant passer le taux de personnes affectées de plus de 25% à 6% en 2002. Il a prêché le bon sens et non le préservatif, encourageant l'abstinence avant le mariage et la fidélité dans le mariage, comme des valeurs culturelles. »

  • Le pape, le préservatif et le sida

    Grâce au Corriere della sera et à Benoît et moi, nous avons le texte réel et intégral de ce que le pape a dit sur le préservatif, et qui provoque naturellement une nouvelle polémique :

    - Parmi beaucoup de maux qui tourmentent l'Afrique, il y en en particulier celui de la diffusion du Sida. La position de l'Église catholique sur la manière de lutter contre lui, est souvent considérée pas réaliste et pas efficace. Affronterez-vous ce thème pendant le voyage ?

    - Je dirais le contraire. Je pense que la réalité la plus efficace, la plus présente et la plus forte dans la bataille contre le Sida est vraiment l'Église catholique avec ses structures, ses mouvements et communautés. Je pense à Sant'Egidio qui fait tant dans la lutte contre le Sida, aux 'camilliani', aux soeurs qui se consacrent aux malades. On ne peut pas surmonter le problème du Sida seulement avec l'argent, qui aussi est nécessaire, s'il n'y a pas une âme qui sait appliquer une aide. Et on ne peut pas surmonter ce drame avec la distribution de préservatifs, qui au contraire augmentent le problème. La solution peut être double, une humanisation de la sexualité et une vraie amitié envers les personnes souffrantes, la disponibilité, même avec des sacrifices personnels, à être avec les souffrants. Ceci est notre double force : rénover l'homme intérieurement, lui donner la force spirituelle et humaine pour avoir un comportement juste et en même temps la capacité de souffrir avec les souffrants dans les situations d'épreuve. Cela me semble la juste réponse que l'Église donne, une contribution importante.

    Lire la suite

  • Danemark : l’adoption homosexuelle

    Le Parlement danois a adopté par 62 voix contre 53 la proposition de loi du député (d'opposition) Simon Emil Ammitzboell visant à permettre l'adoption d'enfants danois et étrangers par les paires homosexuelles.

    « C'est un grand pas de fait, et l'avant-dernier obstacle qui est levé sur la voie de l'égalité entre les couples homosexuels et hétérosexuels », a déclaré à l'AFP Simon Emil Ammitzboell, espérant que "dans un avenir pas trop lointain, le Danemark autorisera les homosexuels à se marier à l'église".

    Le Danemark a été le premier pays au monde à autoriser le "mariage" civil des homosexuels à la mairie en octobre 1989, mais sans autoriser l'insémination artificielle et l'adoption.

    L'Eglise luthérienne du Danemark étant une Eglise d'Etat, c'est au gouvernement d'autoriser le "mariage" "religieux" des homosexuels.

  • L’euthanasie au Luxembourg : c'est fait

    Le Journal Officiel du Grand-Duché de Luxembourg a publié aujourd'hui la loi qui légalise l'euthanasie.

    Dans sa nouvelle mouture, la proposition de loi avait été adoptée par les députés le 18 décembre. Le lendemain, le Conseil d'Etat l'avait dispensée de seconde lecture. Restait, pour promulguer la loi, que le projet de révision de l'article 34 de la Constitution passe en seconde lecture. Ce qui a été fait jeudi dernier. Il a été adopté à l'unanimité.

    Le grand duc n'a plus à « sanctionner » la loi. Hier lundi, il a donc « promulgué » la loi sur l'euthanasie.

    Nous Henri, Grand-Duc de Luxembourg, Duc de Nassau,
    Notre Conseil d'Etat entendu;
    De l'assentiment de la Chambre des Députés;
    Vu la décision de la Chambre des Députés du 18 décembre 2008 (…) ;
    Avons ordonné et ordonnons:
    (…) N’est pas sanctionné pénalement et ne peut donner lieu à une action civile en dommages-intérêts le fait par un médecin de répondre à une demande d’euthanasie ou d’assistance au suicide (…).
    Toute personne majeure et capable peut, pour le cas où elle ne pourrait plus manifester sa volonté, consigner par écrit dans des dispositions de fin de vie les circonstances et conditions dans lesquelles elle désire subir une euthanasie (…).

    Tel est le « courage » du grand duc qui ne voulait pas agir contre sa « conscience »...

  • Les évêques espagnols s’engagent

     

    Sans titre 1.jpg

    La conférence épiscopale espagnole lance le 25 mars, jour de l'Annonciation, dont elle a fait la Journée de la Vie, une campagne d'affichage, des distribution de tracts et de cartes postales où l'on voit un enfant à côté d'un lynx d'Espagne. Sur le lynx est inscrit : « Lynx protégé ». L'enfant demande : « Et moi ? »

    Au-dessus, dans un bandeau, les différentes phases de développement du fœtus.

    Dans les tracts, cette image est accompagnée du commentaire suivant :

    « Dans notre société on prend de plus en plus conscience de la nécessité de protéger les embryons de différentes espèces animales. Les lois protègent la vie de ces espèces dans leurs premiers stades de développement. Toutefois, la vie de la personne humaine à naître est l'objet d'une déprotection toujours plus grande. »

  • Discriminations à la serbe

    Le gouvernement serbe a approuvé vendredi le projet de loi contre les discriminations, qu'il avait retiré la veille du débat au Parlement en raison de l'opposition de l'Eglise orthodoxe.

    Le ministre serbe pour les questions sociales, Rasim Ljajic, a déclaré que certaines suggestions ont été acceptées.
    Aucune date n'a été fixée pour l'ouverture des débats au Parlement.

  • L’Australie va aussi financer les avortements dans le monde

    Le gouvernement australien a décidé mardi de lever les restrictions qui interdisaient toute utilisation d'aide internationale australienne dans le planning familial à l'étranger.

    Il s'aligne ainsi sur Barack Obama, qui avait pris une décision similaire le 23 janvier.

    "C'est un sujet difficile, et le gouvernement reconnaît qu'il y a des positions fortes, fermement soutenues des deux côtés. Eviter les avortements via les services de planning familial restera la priorité des activités financées par l'Australie", a osé dire le ministre des Affaires étrangères, Stephen Smith.

    Mais éviter les avortements via les services de planning familial, c'est comme éviter les meurtres en donnant des armes aux assassins.

    (via avortement-ivg)

  • Pierre de Charentenay dans le texte

    La Croix publie une tribune de Pierre de Charentenay, jésuite et rédacteur en chef de la revue "Etudes" sur les évêques américains et leur nouveau président, Barack Obama. L'auteur regrette que les évêques américains campent "sur une attitude intransigeante" sur la question de l'avortement, au détriment "d'autres questions devenues prioritaires en cette période de récession, l'effondrement de l'économie, l'augmentation du chômage et la pollution de la planète"...

    (gènéthique)

  • SOS Tout-Petits le 13 mars

    TractMars09Recto.JPG