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Benoît XVI - Page 78

  • La vie éternelle

    Extrait de l’Angélus de Benoît XVI, hier :

    Les hommes et les femmes de notre époque désirent-ils encore la vie éternelle ? Ou peut-être l'existence terrestre est-elle devenue leur unique horizon ? En réalité, comme Saint Augustin l'observait déjà, nous voulons tous « une vie heureuse », le bonheur. Nous ne savons pas bien ce que c'est ni comment c'est, mais nous nous sentons attirés vers lui. C'est là l'espérance universelle, commune aux hommes de tous les temps et de tous lieux. L'expression « vie éternelle » voudrait donner un nom à cette attente qu'on ne peut supprimer : non pas une succession sans fin, mais une immersion dans l'océan de l'Amour infini, dans lequel le temps, avant et après n'existe plus. Une plénitude de vie et de joie : c'est cela que nous espérons et attendons par la foi, par notre être avec le Christ.

  • La béatification de Pie XII

    Le rabbin David Rosen, président du “Comité juif international pour le Conseil interreligieux”, a affirmé, suite à une audience avec Benoît XVI, que la pape « étudiait sérieusement » la possibilité de ne pas béatifier Pie XII avant l'ouverture des archives, prévue pour dans six ou sept ans.

    Pourquoi pas, si cela permet de mettre fin, alors, à l’infernale polémique, puisque la vérité n’en sera que mieux établie.

    L’Eglise a le temps, et les calomniateurs ne perdent rien pour attendre…

  • Joseph Ratzinger et la liturgie

    Pourquoi Joseph Ratzinger a voulu que l’édition de ses opera omnia commence par le volume XI, consacré à la liturgie ? Il l’explique dans la préface à ce volume, que Sandro Magister publie en version française.

    Ce texte est fort intéressant. Sous un certain aspect, il est aussi fort curieux. Le pape se plaint de ce qu’on ait presque exclusivement commenté ce qu’il dit de l’orientation, dans son livre L’esprit de la liturgie, alors que cela ne fait l’objet que d’un très bref chapitre. Et… il évoque de nouveau la question, sur deux grands paragraphes qui occupent un tiers de la préface (si l’on ne tient pas compte des remerciements). Il conclut : « Mais peut-être ai-je à nouveau trop parlé de ce point, qui constitue à peine un détail de mon livre et que je pourrais même omettre »…

  • Saint Bonaventure pour comprendre le Concile…

    Le pape Benoît XVI a envoyé un message aux franciscains à l’occasion de d’un congrès international sur "le Concile Vatican II dans le pontificat de Jean-Paul II", organisé par la faculté pontificale de théologie Saint-Bonaventure (le “Seraphicum”).

    Une petite phrase ne passe pas inaperçue. Soulignant que la faculté vénère saint Bonaventure, le docteur séraphique, comme son céleste patron, il ajoute : « Par la richesse de sa pensée, il peut vous offrir des clefs de lecture toujours valables pour aborder les textes de Vatican II, pour y trouver des réponses satisfaisantes aux interrogations de notre temps. »

  • Saint Paul et la Croix

    Le pape Benoît XVI a consacré hier sa catéchèse à la théologie de la Croix chez saint Paul. Extrait :

    « Pourquoi saint Paul a-t-il fait précisément de la parole de la Croix le point fondamental de sa prédication ? La réponse n'est pas difficile : la Croix révèle « la puissance de Dieu » (cf. 1 Co 1, 24) qui est différente du pouvoir humain ; elle révèle en effet son amour : « La folie de Dieu est plus sage que l'homme, et la faiblesse de Dieu est plus forte que l'homme » (ibid., v. 25). Plusieurs siècles après Paul, nous voyons que c'est la Croix et non la sagesse qui s'oppose à la Croix, qui a gagné dans l'histoire. Le Crucifié est sagesse, car il manifeste vraiment qui est Dieu, c'est-à-dire la puissance d'amour qui arrive jusqu'à la Croix pour sauver l'homme. Dieu utilise des méthodes et des instruments qui à première vue ne nous semblent que faiblesse. Le Crucifié révèle, d'une part, la faiblesse de l'homme et, de l'autre, la véritable puissance de Dieu, c'est-à-dire la gratuité de l'amour : c'est précisément cette gratuité totale de l'amour qui est la véritable sagesse. »

  • Intention de Benoît XVI

    L’intention missionnaire de Benoît XVI pour le mois de novembre 2008 :

    « Pour que les communautés chrétiennes de l’Asie, en contemplant le visage du Christ, sachent trouver les voies les plus justes pour l’annoncer aux populations de ce vaste continent, riche de cultures et d’anciennes formes de spiritualité, dans la pleine fidélité à l’Évangile. »

    Eucharistie miséricordieuse en publie un bon commentaire.

  • Le pape n’oublie pas les Chinois

    Le pape Benoît XVI a conclu hier, par une messe qu'il a présidée en la basilique Saint-Pierre, le synode des évêques sur la Parole de Dieu. Au cours de son homélie, il a notamment déclaré :

    « Une pensée particulière va aux évêques de Chine continentale qui n'ont pas pu être représentés au sein de cette assemblée synodale. Je désire me faire l'interprète, et en rendre grâce à Dieu, de leur amour pour le Christ, de leur communion avec l'Eglise universelle, et de leur fidélité au Successeur de l'apôtre Pierre. Ils sont présents dans notre prière, tout comme les fidèles qui sont confiés à leurs soins pastoraux. Demandons au ‘Chef des Pasteurs' (1 P 5, 4) de leur donner la joie, la force et le zèle apostolique afin de guider avec sagesse et clairvoyance la communauté catholique en Chine, qui nous est à tous si chère. »

  • L’AGRIF contre Libération

    Communiqué de Bernard Antony

    Ce jeudi 23 octobre 2008 s’est déroulée devant la 11° Chambre de la Cour d’Appel de Paris le procès en appel intenté par l’Agrif à la chaîne Canal + pour son émission « Les Guignols de l’Info » du 22 avril 2005.

    Dans cette émission, le pape Benoît XVI avait été violemment pris à partie et injurié pour ses rappels antérieurs de la doctrine catholique en tant que cardinal auprès de Jean-Paul II.

    Il ne s’agissait pas en l’occurrence de quelque dérision mais d’une véhémente attaque idéologique.

    Mais surtout, le pape Benoît XVI avait été traité de « Adolph II ». Cette insulte et celles qui précédaient étaient à l’évidence dirigées non seulement contre sa personne mais étaient gravement injurieuses pour l’ensemble des catholiques.

    Il est heureux que Madame l’Avocat Général ait reconnu que la communauté catholique avait pu être heurtée dans sa sensibilité.
    Avec l’Agrif, tous les catholiques et tous les Français, indignés de la systématisation de la haine anti-catholique, attendent que justice soit faite.

  • Pitié pour les nations dévoyées

    Hier, journée mondiale des missions, Benoît XVI s’est rendu à Pompéi. Il a célébré la messe devant le sanctuaire Notre-Dame du Rosaire, qui accueille chaque année quelque 4 millions de fidèles.

    « Ici, à Pompéi, on comprend que l'amour pour Dieu et l'amour pour le prochain sont inséparables », a-t-il dit au cours de son homélie. « Aux pieds de Marie, les familles retrouvent ou renforcent la joie de l'amour qui les garde unies. »
    Le secret de Pompéi, a dit le pape, c'est le rosaire, une prière qui « nous conduit à Jésus, à travers Marie ». « Le rosaire est une prière contemplative accessible à tous : petits et grands, laïcs et clercs, savants et personnes peu instruite ». Or, « le rosaire est une arme spirituelle dans la lutte contre le mal, contre toute violence, pour la paix dans les cœurs, dans les familles, dans la société et dans le monde ».

    Après la messe, il a dit la supplique à Notre Dame du Rosaire, écrite en 1883 par le bienheureux Bartolo Longo, béatifié par Jean-Paul II en octobre 1980. (La nouvelle ville de Pompéi a été construite en réponse à la promesse faite en 1872 par Bartolo Longo, un avocat italien, de construire une église dédiée à Notre Dame du Rosaire.) Il a ajouté : « Nous implorons aujourd'hui pitié pour les Nations dévoyées, pour toute l'Europe, pour le monde entier, afin que, repenti, il retourne à ton Cœur. Et si tu ne voulais pas nous aider, parce que nous sommes des fils ingrats et indignes de ta protection, nous ne saurions à qui nous adresser. » Puis il a offert une rose d'or à la Vierge.

    Avant l’Angélus il a déclaré :

    « En ce mois d'octobre, mois missionnaire et du Rosaire, combien de fidèles et combien de communautés offrent le saint Rosaire pour les missionnaires et pour l'Évangélisation ! Je suis par conséquent heureux de me trouver justement aujourd'hui, en cette célébration, ici à Pompéi, dans le plus important Sanctuaire dédié à la Bienheureuse Vierge du Saint Rosaire. Cela me donne en effet le moyen de souligner avec une grande force que le premier engagement missionnaire de chacun est précisément la prière. C'est avant tout en priant qu'on se prépare à l'Évangile ; c'est en priant qu'on ouvre les coeurs au mystère de Dieu et dispose les esprits à accueillir sa Parole de salut. »

    Et il a évoqué la béatification des parents de sainte Thérèse de Lisieux :

    « Il y a ensuite, en ce jour, une autre heureuse coïncidence : aujourd'hui précisément, à Lisieux,sont proclamés Bienheureux, Louis Martin et Zélie Guérin, parents de sainte Thérèse de l'Enfant Jésus, déclaré par Pie XI patronne des missions. Ces nouveaux Bienheureux ont accompagné et partagé, par leur prière et leur témoignage évangélique, le chemin de leur fille appelée par le Seigneur à se consacrer à Lui sans réserve entre les murs du Carmel. Ce fut là, dans le silence de la clôture, que Sainte Thérèse réalisa sa vocation : « Dans le coeur de l'Église, ma mère, je serai l'Amour » (Manuscrits autobiographiques, Lisieux 1957, 229). En pensant à la béatification des époux Martin, il m'est cher de rappeler une autre intention, qui me tient beaucoup à coeur : la famille, dont le rôle est fondamental dans l'éducation des enfants à un esprit universel, ouvert et responsable vers le monde et ses problèmes, comme également dans la formation des vocations à la vie missionnaire. Et alors, presque en poursuivant idéalement le pèlerinage que tant de familles ont accompli cela fait un mois à ce Sanctuaire, invoquons la protection maternelle de Notre Dame de Pompéi sur tous les noyaux familiaux du monde, en pensant déjà à la VIe Rencontre Mondiale des Familles, au programme dans la Ville de Mexico en janvier 2009. »

    (Eucharistie miséricordieuse, Zenit)

  • Benoît XVI, Pie XII et les juifs

    Le pape Benoît XVI n'a pas encore signé le décret sur les vertus héroïques de Pie XII "car il veut avoir de bonnes relations avec les Juifs", déclare le père Gumpel, le postulateur de la cause de Pie XII, à l’agence Ansa que cite l’AFP.

    Selon père Gumpel, Benoît XVI "voudrait aller en Israël le plus rapidement possible" mais il ne pourra pas le faire tant que la légende sous la photo de Pie XII dans le Musée de l'Histoire de la Shoah de Yad Vashem, à Jérusalem, "une évidente falsification de l'Histoire, ne sera pas enlevée".

    "L'Eglise catholique fait son possible pour avoir de bonnes relations avec Israël mais des rapports amicaux ne peuvent être construits que dans la réciprocité", poursuit le père Gumpel.

    "Nous voyons que le pape a invité avec un grand sens de l'hospitalité un rabbin à notre synode et celui-ci, abusant de notre gentillesse, a attaqué à trois reprises Pie XII. Le rabbin peut dire ce qu'il souhaite, bien entendu, mais s'il est invité et qu'il parle de cette manière, il n'aide pas à améliorer nos relations", dit-il encore, ajoutant que les juifs sont "très divisés" sur Pie XII: "Certains continuent d'attaquer l'Eglise catholique disant que le Christ était le fils d'un soldat et d'une prostituée, tandis que d'autres assurent que personne n'a sauvé autant de juifs que Pie XII."