Dans son message à la réunion publique annuelle des six académies pontificales, Benoît XVI réaffirme l'urgence d'un « nouveau dialogue entre esthétique et éthique, entre beauté, vérité et bonté ».
Le croyant, souligne le pape, est « appelé par le Seigneur à rendre raison à tous de la beauté et de la vérité de sa foi ». Car la beauté des œuvres dont parle l'Evangile « renvoie au-delà, à une autre beauté-vérité-et-bonté qui ont seulement en Dieu leur perfection et ultimement leur source ».
« Notre témoignage, a poursuivi le pape, doit se nourrir de cette beauté, notre annonce de l'Evangile doit être perçue dans sa beauté et dans sa nouveauté. »
Il est donc nécessaire de « savoir communiquer dans le langage des images et des symboles », et notre « mission quotidienne » doit devenir « transparence éloquente de la beauté de l'amour de Dieu pour atteindre efficacement nos contemporains, souvent distraits et absorbés dans un climat culturel pas toujours disposé à accueillir une beauté en pleine harmonie avec la vérité et la bonté, mais tout en étant toujours désireux et nostalgiques d'une beauté authentique, non superficielle et éphémère ».
« Une raison qui voudrait se dépouiller de la beauté serait amoindrie, et une beauté dépourvue de la raison se réduirait à un masque vide et illusoire », dit aussi Benoît XVI, qui demande opportunément de relire la très belle Lettre aux artistes de Jean-Paul II.
Commentaires
C'est la condamnation de l'art laïque et donc de l'art moderne qui sévit jusque dans l'Eglise.
La nouvelle liturgie est un exemple de la laideur moderne.