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Benoît XVI - Page 60

  • Saints Cyrille et Méthode

    « Fils de l'Orient, de patrie byzantine, grecs d'origine, romains par leur mission, slaves pour leurs fruits apostoliques. »

    Benoît XVI cite notamment cette phrase de Pie XI dans sa catéchèse d'hier sur saint Cyrille et saint Méthode, qu'il conclut ainsi :

    Cyrille et Méthode constituent un exemple classique de ce que l'on indique aujourd'hui par le terme d'« inculturation » : chaque peuple doit introduire dans sa propre culture le message révélé et en exprimer la vérité salvifique avec le langage qui lui est propre. Cela suppose un travail de « traduction » très exigeant, car il demande l'identification de termes adaptés pour reproposer, sans la trahir, la richesse de la Parole révélée. Les deux saints Frères ont laissé de cela un témoignage au plus haut point significatif, vers lequel l'Eglise se tourne aujourd'hui aussi, pour en tirer son inspiration et son orientation.

    [Le pape met le mot traduction entre guillemets parce qu'il évoque non seulement les textes mais tout l'enseignement de l'Eglise. En ce qui concerne les textes, on peut rappeler que les traductions de Cyrille et Méthode furent de scrupuleuses traductions des textes traditionnels : liturgie de saint Jean Chrysostome et Bible des Septante. On remarque aussi que si le slavon était la langue parlée à l'époque, elle est restée fixée comme langue de la liturgie alors que les langues vivantes évoluaient - comme cela avait été le cas pour le grec et le latin, et comme cela allait être le cas pour le syriaque ou le copte.]

  • Jean Scot Erigène

    Extrait de la catéchèse de Benoît XVI, hier, sur Jean Scot Erigène.

    Erigène écrit dans les Expositiones : « Ce n'est pas l'homme qui a été créé pour l'Ecriture, dont il n'aurait pas eu besoin s'il n'avait pas péché, mais c'est plutôt l'Ecriture - tissée de doctrine et de symboles - qui a été donnée pour l'homme. En effet, grâce à elle, notre nature rationnelle peut être introduite dans les secrets de l'authentique et pure contemplation de Dieu ». La parole de l'Ecriture Sainte purifie notre raison quelque peu aveugle et nous aide à revenir au souvenir de ce que nous portons, en tant qu'image de Dieu, dans notre cœur, rendu hélas vulnérable par le péché.

    De là découlent certaines conséquences herméneutiques, en ce qui concerne la façon d'interpréter l'Ecriture qui peuvent indiquer aujourd'hui encore la juste voie pour une lecture correcte de l'Ecriture Sainte. Il s'agit en effet de découvrir le sens caché dans le texte sacré et cela présuppose un exercice intérieur particulier, grâce auquel la raison s'ouvre au chemin certain vers la vérité. Cet exercice consiste à cultiver une disponibilité constante à la conversion. Pour parvenir, en effet, à la vision profonde du texte, il est nécessaire de progresser simultanément dans la conversion du cœur et dans l'analyse conceptuelle de la page biblique, qu'elle soit à caractère universel, historique ou doctrinal. C'est en effet uniquement grâce à la purification constante tant de l'œil du cœur que de l'œil de l'esprit, que l'on peut en acquérir une compréhension exacte.

    Ce chemin d'un accès difficile, exigeant et enthousiasmant, fait de conquêtes constantes et de relativisations du savoir humain, conduit la créature intelligente jusqu'au seuil du Mystère divin, là où toutes les notions révèlent leur faiblesse et leur incapacité et imposent donc, avec la simple force libre et douce de la vérité, d'aller toujours au-delà de tout ce qui est continuellement acquis. La reconnaissance adorante et silencieuse du Mystère, qui débouche sur la communion unificatrice, se révèle donc comme l'unique voie d'une relation avec la vérité qui est à la fois la plus intime possible et la plus scrupuleusement respectueuse de l'altérité. Jean Scot - utilisant également dans ce contexte un vocabulaire cher à la tradition chrétienne de langue grecque - a appelé cette expérience à laquelle nous tendons « theosis » ou divinisation, à travers des affirmations hardies au point qu'il fut possible de le soupçonner de panthéisme hétérodoxe. Quoi qu'il en soit, l'émotion demeure profonde face à des textes comme celui-ci, où, ayant recours à l'antique métaphore de la fusion du fer, il écrit : « Ainsi, de même que tout le fer devenu brûlant se liquéfie au point qu'il ne semble plus y avoir que le feu, et toutefois les substances de l'un et de l'autre demeurent distinctes, ainsi, il faut accepter qu'après la fin de ce monde, toute la nature, tant corporelle qu'incorporelle, manifeste uniquement Dieu et demeure toutefois intacte de façon telle que Dieu puisse être d'une certaine façon com-pris tout en restant in-compréhensible et la créature elle-même soit transformée, de façon merveilleusement ineffable, en Dieu».

  • Ce peuple que le Christ a sauvé et pour lequel il a donné sa vie

    Extrait du discours de Benoît XVI, samedi, aux membres de la Communauté du Séminaire pontifical français de Rome, à l'occasion de la passation de pouvoir entre la Congrégation du Saint-Esprit, qui fonda le séminaire en 1853 et la Conférence des évêques de France. (Le supérieur du séminaire sera le P. Sylvain Bataille, actuel supérieur du séminaire d'Ars.)

    La tâche de former des prêtres est une mission délicate. La formation proposée au séminaire est exigeante, car c'est une portion du peuple de Dieu qui sera confiée à la sollicitude pastorale des futurs prêtres, ce peuple que le Christ a sauvé et pour lequel il a donné sa vie. Il est bon que les séminaristes se souviennent que si l'Église se montre exigeante avec eux, c'est parce qu'ils devront prendre soin de ceux que le Christ s'est si chèrement acquis. (...)

    Ce passage de témoin coïncide avec le début de L'année du Sacerdoce. C'est une grâce pour la nouvelle équipe de prêtres formateurs réunie par la Conférence des Évêques de France. Alors qu'elle reçoit sa mission, il lui est donné, comme à toute l'Église, la possibilité de scruter plus profondément l'identité du prêtre, mystère de grâce et de miséricorde. Il me plaît ici de citer l'éminente personnalité que fut le Cardinal Suhard, disant à propos des ministres du Christ : « Eternel paradoxe du prêtre. Il porte en lui les contraires. Il concilie, au prix de sa vie, la fidélité à Dieu et la fidélité à l'homme. Il a l'air pauvre et sans force... Il n'a en mains ni les moyens politiques, ni les ressources financières, ni la force des armes, dont d'autres se servent pour conquérir la terre. Sa force à lui, c'est d'être désarmé et de 'pouvoir tout en Celui qui le fortifie' » (Ecclesia n°141, p.21, Décembre 1960). Puissent ces paroles qui évoquent si bien la figure du saint Curé d'Ars retentir comme un appel vocationnel pour de nombreux jeunes chrétiens de France qui désirent une vie utile et féconde pour servir l'amour de Dieu.

  • Sur tout ce qui existe est imprimé le nom de la Sainte Trinité

    Extrait de l'allocution de Benoît XVI avant l'Angélus d'hier :

    Aujourd'hui, nous contemplons la Sainte Trinité telle que Jésus nous l'a fait connaître. Il nous a révélé que Dieu est amour « non dans l'unité d'une seule personne, mais dans la Trinité d'une seule substance » (Préface) : il est Créateur et Père miséricordieux ; il est Fils Unique, Sagesse éternelle incarnée, mort et ressuscité pour nous ; il est enfin Esprit Saint qui conduit tout, le cosmos et l'histoire, vers la pleine récapitulation finale. Trois Personnes qui sont un seul Dieu parce que le Père est amour, le Fils est amour, l'Esprit est amour. Dieu est tout amour et uniquement amour, amour très pur, infini et éternel. Il ne vit pas dans une splendide solitude mais il est plutôt source intarissable de vie qui se donne et se communique sans cesse. Nous pouvons dans une certaine mesure le deviner en observant aussi bien le macro-univers : notre terre, les planètes, les étoiles, les galaxies ; que le micro-univers : les cellules, les atomes, les particules élémentaires. Sur tout ce qui existe est en quelque sorte imprimé le « nom » de la Sainte Trinité, car tout l'être, jusqu'à la dernière particule, est être en relation, et ainsi transparaît le Dieu-relation, et en définitive l'Amour créateur. (...) La meilleure preuve que nous sommes faits à l'image de la Trinité est la suivante : seul l'amour nous rend heureux, car nous vivons en relation, et nous vivons pour aimer et être aimés. Reprenant une analogie suggérée par la biologie, nous pourrions dire que l'être humain porte dans son propre « génome » l'empreinte profonde de la Trinité, de Dieu-Amour.

  • La foi n’est pas seulement pensée

    Extraits de la catéchèse de pape Benoît XVI, hier, sur Raban Maur, auteur notamment du Veni Creator Spiritus.

    Cette méthode d'allier tous les arts, l'esprit, le cœur et les sens, qui provenait de l'Orient, devait recevoir un immense développement en Occident, en atteignant des sommets jamais atteints dans les codex enluminés de la Bible, ainsi que dans d'autres œuvres de foi et d'art qui fleurirent en Europe avant l'invention de l'imprimerie et même après. Celle-ci révèle en tout cas chez Raban Maur une conscience extraordinaire de la nécessité de faire participer dans l'expérience de la foi, non seulement l'esprit et le cœur, mais également les sens à travers les autres aspects du goût esthétique et de la sensibilité humaine qui conduisent l'homme à jouir de la vérité de toute leur personne, « esprit, âme et corps ». Cela est important : la foi n'est pas seulement pensée, mais elle touche tout notre être. Etant donné que Dieu s'est fait homme en chair et en os, qu'il est entré dans le monde sensible, nous devons, dans toutes les dimensions de notre être, chercher et rencontrer Dieu. Ainsi, la réalité de Dieu, à travers la foi, pénètre dans notre être et le transforme. Pour cela, Raban Maur a concentré son attention en particulier sur la liturgie, comme synthèse de toutes les dimensions de notre perception de la réalité. Cette intuition de Raban Maur le rend extraordinairement actuel. (...)

    Je voudrais conclure la présentation de ce grand homme d'Eglise en citant certaines de ses paroles dans lesquelles se reflète bien sa conviction fondamentale : « Celui qui est négligent dans la contemplation (« qui vacare Deo negligit» ) se prive lui-même de la vision de la lumière de Dieu ; celui qui se laisse prendre de façon indiscrète par les préoccupations et permet à ses pensées d'être emportées par le tourbillon des choses terrestres se condamne lui-même à l'impossibilité absolue de pénétrer les secrets du Dieu invisible » (Lib. I, pl 112, col 1263a). Je pense que Raban Maur nous adresse ces paroles également à nous aujourd'hui : dans les heures de travail, avec ses rythmes frénétiques, et dans les temps de loisirs, nous devons réserver des moments à Dieu. Lui ouvrir notre vie en lui adressant une pensée, une réflexion, une brève prière, et surtout, nous ne devons pas oublier le dimanche comme jour du Seigneur, le jour de la liturgie, pour percevoir dans la beauté de nos églises, de la musique sacrée et de la Parole de Dieu la beauté même de Dieu, le laissant entrer dans notre être. Ce n'est qu'ainsi que notre vie peut devenir grande, devenir une véritable vie.

  • Marie et le Saint-Esprit

    Extrait de l'allocution de Benoît XVI, samedi dernier, au cours de la veillée mariale qu'il a présidée dans la grotte de Lourdes des Jardins du Vatican, en conclusion du mois de mai.

    La grande fête de la Pentecôte nous invite à méditer sur la relation entre l'Esprit Saint et Marie, une relation très étroite, privilégiée et indissoluble. La Vierge de Nazareth fut choisie pour devenir la Mère du Rédempteur par l'opération de l'Esprit Saint : dans son humilité, elle trouva grâce aux yeux de Dieu (cf. Lc 1, 30). En effet, dans le Nouveau Testament, nous voyons que la foi de Marie « attire », pour ainsi dire, le don de l'Esprit Saint. Avant tout dans la conception du Fils de Dieu, mystère que l'archange Gabriel lui-même explique ainsi : « L'Esprit Saint viendra sur toi, et la puissance du Très-Haut te prendra sous son ombre » (Lc 1, 35). Immédiatement après, Marie alla aider Elisabeth, et voici que lorsqu'elle arrive chez elle et la salue, l'Esprit Saint fait tressaillir l'enfant dans le sein de sa parente âgée (cf. Lc 1, 44) ; et tout le dialogue entre les deux mères est inspiré par l'Esprit de Dieu, en particulier le cantique de louange avec lequel Marie exprime ses sentiments profonds, le Magnificat. Tout l'épisode de la naissance de Jésus et de sa prime enfance est guidé de façon presque palpable par l'Esprit Saint, même s'il n'est pas toujours nommé. Le cœur de Marie, en parfaite harmonie avec le Fils divin, est le temple de l'Esprit de vérité, où chaque parole et chaque événement sont conservés dans la foi, dans l'espérance et dans la charité (cf. Lc 2, 19.51). Nous pouvons ainsi être certains que le très saint cœur de Jésus, pendant toute la période de sa vie cachée à Nazareth, a toujours trouvé dans le cœur immaculé de la Mère un « foyer » toujours ardent de prière et d'attention constante à la voix de l'Esprit.

  • Le feu du Saint Esprit et celui de Prométhée

    Extrait de l'homélie de Benoît XVI au cours de la messe de la Pentecôte.

    L'autre image de l'Esprit Saint que nous trouvons dans les Actes des Apôtres est le feu. J'ai mentionné au début l'opposition entre Jésus et la figure mythologique de Prométhée, qui rappelle un aspect caractéristique de l'homme moderne. S'étant emparé des énergies du cosmos - le feu - l'être humain semble aujourd'hui s'affirmer comme un dieu et vouloir transformer le monde en excluant, en mettant de côté, ou même en refusant le Créateur de l'univers. L'homme ne veut plus être image de Dieu, mais de soi-même ; il se déclare autonome, libre et adulte. Il est évident qu'une telle attitude révèle un rapport non authentique avec Dieu, conséquence d'une fausse image qu'il s'est faite de Lui, comme l'enfant prodigue de la parabole évangélique qui croit se réaliser lui-même en s'éloignant de la maison de son père. Entre les mains d'un tel homme, le « feu » et ses énormes potentialités deviennent dangereux : ils peuvent se retourner contre la vie et contre l'humanité elle-même, comme hélas l'histoire le démontre. Les tragédies de Hiroshima et Nagasaki, dans lesquelles l'énergie atomique, utilisée à des fins belliqueuses, a fini par semer la mort dans des proportions inouïes, sont une mise en garde constante.

  • La pollution de l’air spirituel

    Extrait de l'homélie de Benoît XVI au cours de la messe de la Pentecôte.

    La tempête est décrite comme un « vent impétueux » et cela fait penser à l'air qui différencie notre planète des autres astres et nous permet d'y vivre. Ce que l'air est à la vie biologique, l'Esprit Saint l'est à la vie spirituelle ; et de même qu'il existe une pollution atmosphérique qui empoisonne l'environnement et les êtres vivants, de même il existe une pollution du cœur et de l'esprit qui mortifie et empoisonne l'existence spirituelle. Alors qu'il ne faut pas s'habituer aux poisons de l'air - et pour cela l'engagement écologique représente aujourd'hui une priorité -, on devrait agir de même pour ce qui corrompt l'esprit. Il semble au contraire que l'on s'habitue sans difficulté à tant de produits qui polluent l'esprit et le cœur et circulent dans notre société - par exemple les images qui font un spectacle du plaisir, de la violence ou du mépris de l'homme et de la femme -. C'est aussi cela la liberté, dit-on, sans reconnaître que tout cela pollue, intoxique l'esprit, surtout des nouvelles générations, et finit ensuite par conditionner la liberté elle-même. La métaphore du vent impétueux de Pentecôte fait penser au contraire à quel point il est précieux de respirer un air propre, un air physique, par les poumons, et par le cœur, un air spirituel, l'air salubre de l'esprit qui est l'amour !

  • Que l’Eglise soit moins « essoufflée »…

    Extrait de l'homélie de Benoît XVI au cours de la messe de la Pentecôte.

    Si nous ne voulons pas que la Pentecôte se réduise à un simple rite ou à une commémoration, même suggestive, mais soit un événement actuel de salut, nous devons nous prédisposer en religieuse attente du don de Dieu par l'écoute humble et silencieuse de sa Parole. Pour que la Pentecôte se renouvelle à notre époque, il faut peut-être - sans rien enlever à la liberté de Dieu - que l'Eglise soit moins « essoufflée » par les activités et plus dédiée à la prière.

  • Le Christ en Mongolie

    La Mongolie compte trois millions d'habitants, en majorité bouddhistes tibétains. Les catholiques sont quelques centaines. Les petites communautés catholiques sont nées après la chute du régime communiste.

    Les premiers missionnaires sont arrivés en Mongolie en 1992, lorsque le Saint-Siège a établi des relations diplomatiques avec le pays. Il s'agissait d'un Belge et de deux Philippins. Pratiquement personne n'avait alors entendu parler de Jésus.

    L'Eglise compte aujourd'hui un évêque, Mgr Wenceslao Padilla, de la Congrégation du Coeur immaculé de Marie, préfet apostolique de Ulán Bator, à la tête de la petite communauté catholique. Une centaine de personnes sont baptisées chaque année.

    Dans son discours au nouvel ambassadeur de Mongolie près le Saint-Siège, le pape Benoît XVI a rappelé que le « droit fondamental » de la liberté religieuse est garanti par la constitution de la Mongolie, qui fut une république communiste jusqu'en 1990.

    Il s'est réjoui de « l'ouverture du peuple mongol qui conserve précieusement les traditions religieuses transmises de générations en générations, et qui fait preuve d'un profond respect pour les traditions qui ne sont pas les siennes ».

    « Les peuples qui pratiquent la tolérance religieuse ont l'obligation de partager la sagesse de cette doctrine avec la famille humaine tout entière, afin que tout homme et toute femme puisse percevoir la beauté de la coexistence tranquille et trouver le courage de construire une société qui respecte la dignité humaine et observe le commandement divin d'aimer son prochain », écrit le pape.

    Benoît XVI explique que les bonnes relations entre la Mongolie et le Saint-Siège sont le fruit de cette tolérance religieuse. Il cite un « signe particulier de cette collaboration féconde : « La dédicace de la cathédrale des saints Pierre et Paul en juillet 2002 », à l'occasion du 10ème anniversaire de l'établissement des relations diplomatiques entre la Mongolie et le Saint-Siège.

    « Je désire exprimer personnellement ma profonde reconnaissance pour tout ce que votre gouvernement et les autorités civiles ont fait pour que cela puisse se réaliser », écrit le pape, en précisant que cela a permis de renforcer l'unité entre les catholiques de Mongolie et les catholiques du monde entier.

    (Zenit)