La Mongolie compte trois millions d'habitants, en majorité bouddhistes tibétains. Les catholiques sont quelques centaines. Les petites communautés catholiques sont nées après la chute du régime communiste.
Les premiers missionnaires sont arrivés en Mongolie en 1992, lorsque le Saint-Siège a établi des relations diplomatiques avec le pays. Il s'agissait d'un Belge et de deux Philippins. Pratiquement personne n'avait alors entendu parler de Jésus.
L'Eglise compte aujourd'hui un évêque, Mgr Wenceslao Padilla, de la Congrégation du Coeur immaculé de Marie, préfet apostolique de Ulán Bator, à la tête de la petite communauté catholique. Une centaine de personnes sont baptisées chaque année.
Dans son discours au nouvel ambassadeur de Mongolie près le Saint-Siège, le pape Benoît XVI a rappelé que le « droit fondamental » de la liberté religieuse est garanti par la constitution de la Mongolie, qui fut une république communiste jusqu'en 1990.
Il s'est réjoui de « l'ouverture du peuple mongol qui conserve précieusement les traditions religieuses transmises de générations en générations, et qui fait preuve d'un profond respect pour les traditions qui ne sont pas les siennes ».
« Les peuples qui pratiquent la tolérance religieuse ont l'obligation de partager la sagesse de cette doctrine avec la famille humaine tout entière, afin que tout homme et toute femme puisse percevoir la beauté de la coexistence tranquille et trouver le courage de construire une société qui respecte la dignité humaine et observe le commandement divin d'aimer son prochain », écrit le pape.
Benoît XVI explique que les bonnes relations entre la Mongolie et le Saint-Siège sont le fruit de cette tolérance religieuse. Il cite un « signe particulier de cette collaboration féconde : « La dédicace de la cathédrale des saints Pierre et Paul en juillet 2002 », à l'occasion du 10ème anniversaire de l'établissement des relations diplomatiques entre la Mongolie et le Saint-Siège.
« Je désire exprimer personnellement ma profonde reconnaissance pour tout ce que votre gouvernement et les autorités civiles ont fait pour que cela puisse se réaliser », écrit le pape, en précisant que cela a permis de renforcer l'unité entre les catholiques de Mongolie et les catholiques du monde entier.
(Zenit)