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Benoît XVI - Page 57

  • Ecologie intégrale

    Extrait de l'allocution de Benoît XVI, lors de l'Angélus d'hier, où il reprend un aspect de sa dernière encyclique.

    La terre est un don précieux du Créateur, qui en a établi l'organisation intrinsèque, nous donnant ainsi les orientations auxquelles nous conformer en tant qu'administrateurs de sa création. C'est précisément à partir de cette conscience que l'Eglise considère les questions liées au thème de l'environnement et à sa sauvegarde comme intimement liées au thème du développement humain intégral. J'ai fait référence à plusieurs reprises à ces questions dans ma dernière encyclique Caritas in veritate, en rappelant « l'urgente nécessité morale d'une solidarité renouvelée » (n. 49), non seulement dans les rapports entre les pays, mais également entre les hommes, car l'environnement naturel est donné par Dieu à tous, et son usage comporte notre responsabilité personnelle à l'égard de toute l'humanité, en particulier les pauvres et les générations futures (cf. ibid., n. 48). Consciente de la responsabilité commune envers la création (cf. ibid., n. 51), l'Eglise n'est pas seulement engagée à promouvoir la défense de la terre, de l'eau et de l'air, données par le Créateur à tous, mais elle se prodigue surtout pour protéger l'homme contre la destruction de lui-même. En effet, « quand "l'écologie humaine" est respectée dans la société, l'écologie proprement dite en tire aussi avantage » (ibid.). N'est-il pas vrai que l'usage inconsidéré de la création commence lorsque Dieu est marginalisé ou lorsque l'on en nie l'existence même ? Si la relation de la créature humaine avec le Créateur disparaît, la matière est réduite à la possession égoïste, l'homme en devient l'« ultime instance » et le but de l'existence se réduit à une course effrénée à posséder le plus possible.

  • La réforme de la réforme

    Un article du vaticaniste Andrea Tornielli sur les intentions de Benoît XVI concernant la « réforme de la réforme » liturgique fait couler beaucoup d'encre, ainsi que le « démenti du Saint-Siège » qui a suivi.

    Pour savoir exactement ce qu'il en est, et comprendre de quoi il s'agit réellement, on se reportera à Benoît et moi.

  • Un « renouveau de la célébration de la Miséricorde »

    Benoît XVI appelle à un « renouveau de la célébration de la Miséricorde » et du pardon de Dieu, dans un message adressé de sa part par le cardinal secrétaire d'Etat Tarcisio Bertone aux participants de la 60e Semaine liturgique nationale italienne.

    Le message a ouvert les travaux de cette semaine, qui a pour thème « Célébrer la miséricorde. Laissez-vous réconcilier avec Dieu », et organisée par le Centre d'action liturgique (CAL) de la Conférence épiscopale italienne (CEI). Elle s'est ouverte le 24 août à Barletta, dans la région des Pouilles. Il y a en effet 35 ans, était publié le nouveau rituel en italien du Rite de la pénitence.

    Le pape y souhaite que la Semaine liturgique, « contribue à favoriser une reprise et un renouveau dans la célébration de la Miséricorde et dans l'expérience significative du Pardon divin ».

    « On a besoin, a insisté le pape, de maîtres spirituels sages et saints, en indiquant l'exemple du saint curé d'Ars ».
    « Il sera intéressant de vérifier, demande le pape, si, au-delà du changement rituel, on a formé une mentalité théologique, spirituelle et pastorale adéquate ».

    Le pape diagnostique en effet une des « priorités pastorales » pour notre temps, dans le fait de « former de façon droite la conscience des croyants, parce que, au fur et à mesure que l'on perd le sens du péché, augmente aussi hélas un sentiment de culpabilité, que l'on voudrait éliminer avec des moyens palliatifs insuffisants ».

    Benoît XVI invite donc les pasteurs à accompagner spirituellement l'expérience de la réconciliation, y compris grâce à « une catéchèse préalable et une catéchèse mystagogique pour approfondir le sacrement ».

    (Zenit)

    A propos de la miséricorde....

  • Aujourd’hui aussi…

    L'essentiel de l'allocution de Benoît XVI à l'Angélus d'hier.

    Aux Juifs qui discutent âprement en se demandant : « Comment celui-là peut-il nous donner sa chair à manger ? » (v. 52), Jésus répète : « Si vous ne mangez la chair du Fils de l'homme et ne buvez son sang, vous n'aurez pas la vie en vous » (v. 53). Aujourd'hui, en ce XXIe dimanche du Temps ordinaire, nous méditons la partie conclusive de ce chapitre, dans laquelle le quatrième Evangéliste rapporte la réaction des gens et des disciples eux-mêmes, scandalisés par les paroles du Seigneur, au point que beaucoup, qui l'avaient suivi jusque-là, s'exclament : « Elle est dure, cette parole ! Qui peut l'écouter ? » (v. 60). Et à partir de ce moment-là, « beaucoup de ses disciples se retirèrent, et ils n'allaient plus avec lui » (v. 66). Mais Jésus n'atténue pas ses affirmations, au contraire, il s'adresse directement aux Douze en disant : « Vous voulez vous en aller vous aussi ? » (v. 67).

    Cette question provocatrice ne s'adresse pas seulement aux auditeurs d'alors, mais atteint les croyants et les hommes de toutes les époques. Aujourd'hui aussi, beaucoup sont « scandalisés » devant le paradoxe de la foi chrétienne. L'enseignement de Jésus semble « dur », trop difficile à accueillir, et à mettre en pratique. Certains alors le refusent et abandonnent le Christ ; certains cherchent à adapter la parole aux modes des temps en en dénaturant le sens et la valeur. « Voulez-vous partir, vous aussi ? » Cette provocation inquiétante résonne dans notre coeur et attend de chacun de nous une réponse personnelle. En effet, Jésus ne se contente pas d'une appartenance superficielle et formelle, une première adhésion enthousiaste ne lui suffit pas ; il faut au contraire prendre part pour toute la vie « à sa pensée et à sa volonté ». Le suivre remplit le coeur de joie et donne un sens plein à notre existence, mais comporte des difficultés et des renoncements parce que très souvent on doit aller à contre-courant.

    « Voulez-vous partir vous aussi ? ». A la question de Jésus, Pierre répond au nom des apôtres : « Seigneur, à qui irions nous? Tu as les paroles de la vie éternelle. Nous, nous croyons, et nous avons reconnu que tu es le Saint de Dieu » (vv. 68-69). Chers frères et soeurs, nous aussi, nous pouvons répéter la réponse de Pierre, certes conscients de notre fragilité humaine, mais confiants dans la puissance de l'Esprit Saint, qui s'exprime et se manifeste dans la communion avec Jésus. La foi est un don de Dieu à l'homme et elle est en même temps un abandon de l'homme à Dieu, libre et total ; la foi est une écoute docile de la parole du Seigneur, qui est « lampe » pour nos pas et « lumière » sur notre chemin (cf. Psaume 119, 105). Si nous ouvrons notre coeur au Christ avec confiance, si nous nous laissons conquérir par lui, nous pouvons faire nous aussi l'expérience, avec le curé d'Ars, que « notre seul bonheur sur cette terre est d'aimer Dieu et savoir que lui nous aime ».

  • Le pape libéré

    Le plâtre qui enserrait le poignet droit de Benoît XVI a été retiré ce matin, et une radiographie a "mis en évidence la consolidation de la fracture".

    "Le résultat final peut être qualifié d'optimal. La récupération des fonctions sera atteinte grâce à un programme adéquat de rééducation", a ajouté son médecin personnel.

    Il n'empêche que le pape a été privé de son piano pendant ses vacances et que cela est irrécupérable...

    L'essentiel est qu'il a été établi que la chute qui avait occasionné sa fracture du poignet n'était pas liée à son état de santé.

  • Benoît XVI et saint Jean Eudes

    "Pendant que se diffusait le mépris pour la foi chrétienne de la part de certains courants de pensée alors dominants, l'Esprit Saint suscitait un renouveau spirituel plein de ferveur, avec des personnalités de grande envergure comme Bérulle, saint Vincent de Paul, saint Louis Marie Grignion de Montfort et saint Jean Eudes. Cette grande « école française » de sainteté porta parmi ses fruits également saint Jean-Marie Vianney. Par un mystérieux dessein de la providence, mon vénéré prédécesseur Pie IX proclama saints ensemble, le 31 mai 1925, Jean Eudes et le curé d'Ars, offrant à l'Eglise et au monde entier deux exemples extraordinaires de sainteté sacerdotale."

    C'est à lire intégralement sur Zenit.

  • L’échelle

    Propos de saint Jean-Marie Vianney, cité par Benoît XVI lors de l'Angélus :

    « L'homme était créé pour le ciel. Le démon a brisé l'échelle qui nous y menait. Notre Seigneur, par sa Passion, nous en a formé une autre... La Sainte Vierge est en haut de l'échelle et la tient à deux mains. »

  • La Mère de tous les prêtres

    Extrait de la catéchèse de Benoît XVI, hier :

    À l'approche de la Solennité de l'Assomption de la Vierge Marie, et en cette année sacerdotale, il nous est bon de regarder Marie comme la Mère de tous les prêtres. Sur la croix, Jésus a proclamé sa maternité spirituelle et universelle. En faisant ainsi le don de sa mère à tous, Jésus a voulu particulièrement la confier à ses disciples, aux prêtres qui plus que tout autres sont appelés à la prendre dans leur maison, c'est-à-dire à l'introduire dans le dynamisme de leur existence et dans l'horizon de leur apostolat. Prions pour que Marie aide les prêtres à se conformer à l'image de son Fils Jésus, dispensateur des trésors inestimables de son amour de Bon Pasteur.

  • Benoît XVI, Obama, et l’interprète

    Le site Benoît et moi souligne qu'il y avait curieusement un interprète, lors de la rencontre entre Benoît XVI et Barack Obama :

    A la réflexion, oui, cela me paraît étrange, ou au moins inhabituel.

    Après les photos protocolaires dans le bureau du Pape, on a en effet vu, sur le direct de la RAI une jeune femme venir baiser n'anneau papal, puis prendre place à côté du président, avant que les portes ne se referment.

    Revoyant les images des deux rencontres avec George Bush, en 2007 et en 2008, il ne s'était rien passé de tel.

    Je n'ai pas vraiment d'explication, sinon que c'est certainement un signe de plus. Le dialogue direct était-il donc si difficile? Prudence du Saint-Père? Méfiance?

    En tout cas, cela laisse supposer qu'il n'était pas si chaleureux que ça... puisque par interprète interposé.

  • Loi sur le travail du dimanche : Benoît XVI prend position

    Après la prière de l'Angélus, hier, le pape s'est adressé aux pèlerins français en ces termes :

    La prière de l'Angélus me donne en ce dimanche la joie de vous saluer, chers fidèles et touristes de langue française. Le dimanche est un bien pour l'homme. Ce jour saint est en effet pour les chrétiens un jour de prière qui leur permet de reprendre des énergies spirituelles en soutenant leur vie par l'écoute et la méditation de la Parole de Dieu, et en se nourrissant du Corps du Christ. Le dimanche est également un jour de délassement et de détente mérités pour se retrouver en famille ou entre amis. J'encourage chacun à vivre ce temps de grâce qu'est le repos dominical ! Je demande à Dieu de vous bénir, ainsi que vos familles et vos amis !