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La pollution de l’air spirituel

Extrait de l'homélie de Benoît XVI au cours de la messe de la Pentecôte.

La tempête est décrite comme un « vent impétueux » et cela fait penser à l'air qui différencie notre planète des autres astres et nous permet d'y vivre. Ce que l'air est à la vie biologique, l'Esprit Saint l'est à la vie spirituelle ; et de même qu'il existe une pollution atmosphérique qui empoisonne l'environnement et les êtres vivants, de même il existe une pollution du cœur et de l'esprit qui mortifie et empoisonne l'existence spirituelle. Alors qu'il ne faut pas s'habituer aux poisons de l'air - et pour cela l'engagement écologique représente aujourd'hui une priorité -, on devrait agir de même pour ce qui corrompt l'esprit. Il semble au contraire que l'on s'habitue sans difficulté à tant de produits qui polluent l'esprit et le cœur et circulent dans notre société - par exemple les images qui font un spectacle du plaisir, de la violence ou du mépris de l'homme et de la femme -. C'est aussi cela la liberté, dit-on, sans reconnaître que tout cela pollue, intoxique l'esprit, surtout des nouvelles générations, et finit ensuite par conditionner la liberté elle-même. La métaphore du vent impétueux de Pentecôte fait penser au contraire à quel point il est précieux de respirer un air propre, un air physique, par les poumons, et par le cœur, un air spirituel, l'air salubre de l'esprit qui est l'amour !

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