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Benoît XVI - Page 62

  • Le pape aux réfugiés palestiniens

    « Cet après-midi, ma visite au Camp de réfugiés Aïda me donne l'opportunité d'exprimer ma solidarité à l'ensemble des Palestiniens qui n'ont pas de maison et qui attendent de pouvoir retourner sur leur terre natale, ou d'habiter de façon durable dans une patrie qui soit à eux. »

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  • Le pape à Bethléem

    « Je remercie le Dieu tout-puissant de me donner la grâce de venir à Bethléem non seulement pour vénérer le lieu de la naissance du Christ, mais aussi pour être à vos côtés, mes frères et sœurs dans la foi, dans ces Territoires palestiniens. »

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  • L’autre pape d’Hitler…

    Mise au point définitive sur Joseph Ratzinger et les Jeunesses hitlériennes. (Et franchement y en a marre...)

  • Vous, chrétiens de Terre Sainte

    Extrait de l'homélie de Benoît XVI, lors de la messe qu'il a célébrée dans la vallée de Josaphat, à Jérusalem, en face de la basilique de Gethsémani et du Jardin des Oliviers.

    Comme Successeur de saint Pierre, j'ai mis mes pas dans les siens afin de proclamer au milieu de vous le Christ ressuscité, de vous confirmer dans la foi de vos pères et d'invoquer sur vous la consolation qui est le don du Paraclet. Me tenant devant vous aujourd'hui, je ne peux oublier les difficultés, les frustrations, les épreuves et les souffrances que tant de vous ont dû supporter à cause des conflits qui ont affecté ces terres, sans parler des amères expériences de déplacement auquel tant de vos familles ont été contraintes et - qu'à Dieu plaise - puissiez-vous ne plus connaître. J'espère que ma venue ici est ressentie comme le signe que vous n'êtes pas oubliés, que votre présence persévérante et votre témoignage sont hautement précieux aux yeux de Dieu et importants pour l'avenir de ces terres. En raison justement des profondes racines que vous avez dans cette terre, de votre culture chrétienne, forte et ancienne, ainsi que de votre confiance inébranlable dans la fidélité de Dieu à ses promesses, vous, Chrétiens de Terre Sainte, vous êtes appelés à servir non seulement comme une lumière-témoin de foi pour l'Église universelle, mais aussi comme un levain d'harmonie, de sagesse et d'équilibre dans la vie d'une société qui, traditionnellement, a été pluraliste, multiethnique et plurireligieuse et qui continue à l'être.

    Juste avant ce propos, le pape avait dit : « Je salue (...) tous les fidèles de Terre Sainte qui, pour diverses raisons, n'ont pu nous rejoindre aujourd'hui. »

    Il n'y avait guère plus de 3.000 fidèles, alors qu'il y en avait eu au moins dix fois plus à la messe d'Amman. Certes, le pape allait aussi célébrer la messe à Bethléem, puis à Nazareth. Mais il est clair que tout le monde pouvait voir le pape à Amman, alors que les autorités israéliennes ont empêché la plupart des fidèles de le voir à Jérusalem. On a pu ainsi comparer la liberté religieuse en Jordanie et en Israël, dans la propagande, et dans les faits. Mais, bien sûr, les chrétiens d'Israël sont palestiniens. Donc des « terroristes »...

  • Le nom

    Dans son discours de Yad Vashem, Benoît XVI récuse radicalement la théologie juive de « l'absence de Dieu » dans les camps de la mort (qui fut le motif, accepté par les cardinaux Decourtray, Lustiger et Danneels, de l'expulsion des carmélites d'Auschwitz):

    L'Écriture Sainte nous enseigne l'importance du nom pour conférer à une personne une mission unique ou un don spécial. Dieu appelle Abram, « Abraham », car il va devenir le « Père d'une multitude de nations » (Gn 17, 5). Jacob fut appelé « Israël » car il avait « été fort contre Dieu et contre les hommes et il l'avait emporté » (cf. Gn 32, 29). Les noms inscrits dans ce sanctuaire auront toujours une place sacrée parmi les descendants innombrables d'Abraham. Comme lui, leur foi a été éprouvée. Comme Jacob, ils ont été plongés dans le combat pour discerner les desseins du Très-Haut. Que les noms de ces victimes ne périssent jamais ! Que leur souffrance ne soit jamais niée, discréditée ou oubliée ! Et que toutes les personnes de bonne volonté demeurent attentives à déraciner du cœur de l'homme tout ce qui peut conduire à de telles tragédies !

  • Le « courage singulier » des chrétiens de Terre Sainte

    Fin de l'homélie de Benoît XVI, lors de la messe dominicale au Stade international d'Amman, en Jordanie.

    Au commencement de cette messe, nous avons demandé au Père de « nous donner part à la force du courage du Christ notre berger », qui est demeuré ferme dans la fidélité à son Père . Puisse le courage du Christ notre berger vous inspirer et vous soutenir chaque jour dans vos efforts pour rendre témoignage de la foi chrétienne et pour maintenir la présence de l'Église dans l'évolution du tissu social de ces terres si anciennes.

    La fidélité à vos racines chrétiennes, la fidélité à la mission de l'Église en Terre Sainte réclament à chacun de vous un courage singulier : le courage de la conviction, née d'une foi personnelle, qui ne soit pas seulement une convention sociale ou une tradition familiale ; le courage de dialoguer et de travailler aux côtés des autres chrétiens au service de l'Évangile et de la solidarité avec les pauvres, les personnes déplacées et les victimes des grandes tragédies humaines ; le courage de construire de nouveaux ponts pour rendre possible la rencontre fructueuse des personnes de religions et de cultures différentes, et donc d'enrichir le tissu de la société. Cela signifie également rendre témoignage à l'amour qui nous porte à donner nos vies au service des autres, et ainsi à contrecarrer des manières de penser qui justifient qu'on puisse « prendre » des vies innocentes.

    « Je suis le bon berger ; je connais mes brebis, et mes brebis me connaissent » (Jn 10, 14). Réjouissez-vous que le Seigneur vous ait appelés par votre nom et ait fait de vous les membres de son troupeau. Suivez-le avec joie et laissez-le vous guider sur tous vos chemins en toute chose ! Jésus sait à quels défis vous faites face, quelles épreuves vous endurez et le bien que vous faites en son nom. Faites-lui confiance, faites confiance à son amour inlassable pour chacun de ses membres de son troupeau, et persévérez dans le témoignage rendu au triomphe de cet amour. Puissent saint Jean-Baptiste, le patron de la Jordanie, et Marie, Vierge et Mère, vous encourager par leur exemple et leur prière, et vous conduire à la plénitude de la joie dans les pâturages éternels où nous ferons pour toujours l'expérience de la présence du Bon Pasteur et où nous connaître pour toujours les profondeurs de son amour. Amen.

  • Comme Moïse

    Extrait du discours de Benoît XVI au mont Nebo :

    Ici, sur les hauteurs du Mont Nébo, la mémoire de Moïse nous invite à « lever les yeux » pour embrasser du regard avec gratitude non seulement la puissante œuvre accomplie par Dieu dans le passé, mais aussi pour regarder avec foi et espérance vers l'avenir qu'il nous offre, à nous-mêmes et au monde. Comme Moïse, nous aussi avons été appelés par notre nom, invités à entreprendre un exode quotidien du péché et de la servitude vers la vie et la liberté, et nous avons reçu une promesse irrévocable pour guider notre marche. Dans les eaux du Baptême, nous sommes passés de l'esclavage du péché à une vie nouvelle et à l'espérance. Dans la communion de l'Église, Corps du Christ, nous attendons de voir la cité céleste, la nouvelle Jérusalem, où Dieu sera tout en tous. Depuis cette sainte montagne, Moïse dirige notre regard - comme il le fera encore sur les hauteurs du Mont Tabor - vers l'accomplissement de toutes les promesses de Dieu, dans le Christ.

    Moïse a contemplé de loin la Terre promise, au terme de son pèlerinage terrestre. Son exemple nous rappelle que nous avons part nous aussi à l'immémorial pèlerinage du peuple de Dieu à travers l'histoire. Dans les pas des prophètes, des apôtres et des saints, nous sommes appelés à poursuivre la mission du Seigneur, à rendre témoignage à la Bonne Nouvelle de la miséricorde et de l'amour universel de Dieu, et à œuvrer pour l'avènement du Royaume du Christ par notre charité, notre service des pauvres et nos efforts pour être levain de réconciliation, de pardon et de paix autour de nous. Nous savons, comme Moïse, que nous pourrions ne pas voir le plein accomplissement du plan divin durant notre vie terrestre. Cependant, nous croyons qu'en assumant la petite part qui nous est confiée, dans la fidélité à la vocation que chacun de nous a reçue, nous aiderons à rendre droits les chemins du Seigneur et à accueillir l'aurore de son Royaume. Et nous savons que le Dieu qui a révélé son nom à Moïse comme le gage qu'il serait toujours à nos côtés nous donnera la force de persévérer dans une espérance joyeuse même au milieu des souffrances, des épreuves et des tribulations.

  • Le pape et la paix

    Réponse de Benoît XVI, dans l'avion qui le conduisait en Jordanie, sur sa contribution à la paix:

    je cherche certainement à contribuer à la paix non en tant qu'individu, mais au nom de l'Eglise catholique, du Saint-Siège. Nous ne sommes pas un pouvoir politique, mais une force spirituelle et cette force spirituelle est une réalité qui peut contribuer aux progrès du processus de paix.

    Je vois trois niveaux.

    Primo, en tant que croyants, nous sommes convaincus que la prière est une vraie force. Elle ouvre le monde à Dieu : nous sommes convaincus que Dieu écoute et peut agir dans l'histoire. Je pense que si des millions de personnes, de croyants, prient, c'est réellement une force qui influe et qui peut contribuer à faire progresser la paix.

    Second point : nous cherchons à aider à la formation des consciences. La conscience est cette capacité de l'homme à percevoir la vérité, mais cette capacité est souvent contrecarrée par des intérêts particulier. Et libérer de ces intérêts, ouvrir davantage à la vérité, aux vraies valeurs est une grande tâche : c'est la tâche de l'Eglise d'aider à connaître les vrais critères, les vraies valeurs, et de nous libérer d'intérêts particuliers.

    Et ainsi, troisième point, nous parlons aussi - il en est vraiment ainsi - à la raison : c'est justement parce que nous ne sommes pas une « partie » politique que nous pouvons peut-être plus facilement, aussi à la lumière de la foi, voir les vrais critères, aider à comprendre ce qui contribue à la paix et parler à la raison, soutenir les positions vraiment raisonnables. Ceci nous l'avons déjà fait, et nous voulons le faire encore maintenant, et à l'avenir.

  • Guysen le scorpion menteur

    Dans un article de Guysen International News, intitulé « Jérusalem souhaite la bienvenue au pape Benoît XVI » :

    Rappelons que la dernière visite du Pape Jean Paul II en 2000 avait marqué les esprits par ses excuses faites à la communauté juive concernant la responsabilité du Vatican dans l'Holocauste.

    De son côté, Benoit XVI a suscité de nombreuses polémiques suite à l'annulation, le 21 Janvier dernier, de l'excommunication de 4 évêques dont le négationniste Richard Williamson.

    Lors de son voyage en Afrique en mars dernier, il a crée encore une fois la controverse en déclarant que «  le préservatif ne peut régler le problème du sida » et que son utilisation aggravait le problème.

    A noter qu'aucun pape n'avait jamais été tant critiqué par les gouvernements européens.

    (Via beatriceweb)

  • Les droits de l’homme et l’amour divin

    Extrait de l'allocution de Benoît XVI, hier, à l'Académie des sciences sociales réunie en session plénière (présidée par Mary Ann Glendon)

    Paul VI et Jean-Paul II "affirmaient justement que le droit à la vie et à la liberté de conscience et de religion sont au centre des droits qui découlent de cette même nature humaine. Strictement parlant, ces droits ne sont pas des vérités de la foi bien qu'ils soient reconnaissables, apparaissant ainsi en pleine lumière, dans le message du Christ qui manifeste pleinement l'homme à lui-même (Gaudium et Spes). Ils en reçoivent une confirmation ultérieure par la foi. La raison en est que des hommes et des femmes, vivant et agissant dans un monde physique comme des êtres spirituels, perçoivent la présence d'un 'logos' qui les rend capables de distinguer non seulement le vrai du faux, mais aussi le bien du mal, le meilleur du pire, la justice de l'injustice. L'action de l'Eglise dans la promotion des droits de l'homme est renforcée par une réflexion rationnelle, de telle façon que ces droits apparaissent à toutes les personnes de bonne volonté indépendamment de leur filiation religieuse". En même temps, "comme chaque nouvelle génération et chaque individu doit se réapproprier ces droits et que la liberté humaine est toujours fragile, la personne a besoin de l'espérance et de l'amour inconditionnels qui se trouvent seulement en Dieu et qui mènent à une participation à la justice et à la générosité de Dieu envers les autres".