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Ellipse sexuelle

Une fois de plus c’est sur le site des journalistes orthodoxes ukrainiens que je découvre cette information (vérifiée sur le site du Tagespost qui relate le fait) : Mgr Ludger Schepers, délégué de la Conférence des évêques allemands pour la pastorale LGBTQ, affirme que le magistère de l’Eglise et l’anthropologie chrétienne doivent s’approprier les « connaissances récentes des sciences humaines et sociales » et « entrer en dialogue avec elles ». « Les uns partent du principe qu'il y a un noyau homme et un noyau femme ». Mais on peut aussi prendre comme point de départ le fait que les deux sont des êtres humains, ce qui est aussi la racine du mot biblique Adam. « Le fait d'être humain est ce qui nous relie ». Mgr Schepers se représente la sexualité « plutôt comme une ellipse avec deux pôles et la possibilité de ce qui se trouve entre les deux. Avec ce modèle, je reste dans la bipolarité de genre et j'ai quand même la possibilité d'inclure ces personnes dans l'image de l'humanité. »

Puis il évoque la « souffrance » d’être né dans le mauvais corps, etc.

Une autre recherche rapide permet d’apprendre que Mgr Schepers a été (logiquement, vu sa fonction) le premier évêque allemand à bénir des couples de même sexe. En mai 2022.

Commentaires

  • La différence entre les sciences "dures", comme les sciences de la nature, et les sciences humaines et sociales se résume dans cette citation de Michel Audiard :
    "Quand les types de 130 kilos disent certaines choses, les types de 60 kilos les écoutent."
    Autrement dit, la nature, qui t'a fait naître avec une certaine paire de chromosomes, la nature te dit certaines choses, et les psychologues et autres sociologues vont avoir du mal à la contredire. Quant au clergé catholique, par définition voué au célibat, il a été beaucoup critiqué pour avoir voulu longtemps, peut-être, faire la police des dortoirs et des chambres à coucher. Ce qu'un Deleuze reproche aux psychanalystes, qui ramènent tout à Oedipe et aux pulsions sexuelles, c'est d'être les "nouveaux prêtres".
    Je crois que les attaques contre une prétendue obsession sexuelle des prêtres, obsession qui confinerait, comme celle des psychanalystes, à une naïveté malsaine, sont excessives, surtout si l'on considère l'Eglise d'autrefois : ces choses-là, et les péchés attenants, étaient dans le catéchisme, et expliquées avec autant de clarté que de pudeur. Sauf scandale ou autre cas exceptionnels et publics, les prêtres ne les traitaient qu'en confession. Il faut être un lourdaud d'évêque allemand post-Vatican II, ou une tapette notoire dans le genre de James Martin, pour en tartiner des tonnes, et du matin au soir, en contradiction ouverte avec 2 000 ans d'enseignement de l'Eglise.
    Quant à la naïveté sexuelle malsaine, qu'y a-t-il de plus niais et de plus malsain que de croire, contre l'autorité de la science qui ne sait ici que lire ce que dit la nature, qu'on pourrait "changer de sexe" ?

  • Je trouve ta science un peu molle ces derniers temps. Avant t'avais la science plus dure.

  • @Marilou
    Je suis plus proche des 60 kilos que des 130, mais la science dure ne m'a jamais fait défaut. Comme tu dois t'appeler Paul ou Eric, je te conseille, si tu as des doutes quant à ta virilité, d'apprendre à bien respirer. Tu inspires le positif, la puissance, la joie, le printemps, et tu expires le négatif, l'hiver, le deuil, les enculades à l'Elysée ou chez Palmade, etc. Tu fais ça huit ou dix fois avant l'acte. Tu vas voir, ça va marcher.
    C'est de l'auto-hypnose ericksonienne, gratuite.

  • Ah! Les goyim et leurs névroses de castration
    Mdr

  • Shalom? shalom? Ah oui, mais c'est bien sûr, la "paix" comme à Gaza, la "paix" à Bibi

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