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Le site Donbass orthodoxe a mis en ligne hier ce chant du lucernaire, versets du psaume 140 qui sont plus solennels pendant le grand carême à la divine liturgie des présanctifiés : les chantres se mettent au centre de l'église.
C’est à la cathédrale de Donetsk, dans la version de Dmitri Bortnianski, « compositeur impérial russe d’origine cosaque ukrainienne », comme dit Wikipedia.
Les solistes sont l'archiprêtre Vladimir Korjevitch, le prêtre Alexandre Rassadine, l'archidiacre Diodore Kopylov.
Que ma prière soit droite comme un encensoir devant toi, L'élévation de mes mains est comme le sacrifice du soir. Seigneur, je t'appelle, écoute-moi ! Entends la voix de ma prière quand je t'invoque. Garde, Seigneur, ma bouche, et protège les portes de mes lèvres. Ne laisse pas mon cœur dériver vers les paroles des méchants qui se justifient de leurs péchés.
Le président de la Chambre des représentants, Mike Johnson, dit qu’il « prend un risque personnel » en présentant un nouveau plan d’aide militaire à l’Ukraine, car il pourrait être destitué de son poste par ses pairs trumpistes. Mais il se dit persuadé de prendre la bonne décision, une décision nécessaire, face au mal absolu qu’est Poutine. Voici son pitoyable plaidoyer :
« Je pourrais prendre une décision égoïste et faire quelque chose de différent, mais je fais ici ce que je crois être la bonne chose. Je pense que fournir une aide légale à l'Ukraine en ce moment est d'une importance cruciale - je crois vraiment aux renseignements et aux briefings que nous avons reçus. Je pense que Xi, Vladimir Poutine et l'Iran constituent réellement un axe du mal. Je pense qu'ils sont coordonnés sur cette question. Je pense que Vladimir Poutine continuerait à marcher à travers l'Europe si on le lui permettait. Je pense qu'il pourrait ensuite se rendre dans les Balkans. Je pense qu'il pourrait avoir une confrontation avec la Pologne ou l'un de nos alliés de l'OTAN. Pour dire les choses franchement, je préfère envoyer des balles en Ukraine plutôt que des garçons américains. Mon fils va entrer à l'Académie navale cet automne. Il s'agit d'un exercice à balles réelles pour moi, comme pour de nombreuses familles américaines. »
Il est manifeste que le président de la Chambre confond les Balkans et les pays Baltes. Personne ne soupçonne Poutine de vouloir envahir « les Balkans ». Quels Balkans ? La Serbie, qui est son allié ?
Il embraye aussitôt sur la Pologne, et sur « l'un de nos (autres) alliés de l'OTAN », donc manifestement les pays Baltes, et non les Balkans.
Mike Johnson serait-il un disciple de Luc Ferry ? Le 3 mars, à la télévision, l’ancien ministre affirmait que « tous les pays Baltes ne sont pas encore dans l’OTAN », et il insistait, disant qu’il parlait « de ceux qui ne sont pas dans l’Union européenne », et face à ses contradicteurs il précisait : « Le Monténégro, la Serbie... »
Quand on en est là il est évidemment inutile d’essayer d’expliquer que Poutine n’a aucune vue sur les Balkans ou les pays Baltes et que son intervention en Ukraine se justifie fondamentalement par le fait que l’Ukraine fait partie du monde russe, qu’on le veuille ou non (on ne peut pas lire un livre russe ou voir un opéra russe du XIXe siècle sans qu’il y soit question de Kiev, par exemple), et de façon conjoncturelle et décisive par l’agression du Donbass par une armée cornaquée par l’OTAN.
Hier matin, la « Mission Libération », chargée par le ministère de la Défense d’organiser les cérémonies du « 80e anniversaire », présidée par l’ambassadeur Philippe Etienne, a annoncé que, « compte tenu des circonstances (sic), le président Poutine ne sera pas invité à participer aux commémorations du débarquement de Normandie ». « La Russie sera toutefois invitée à être représentée pour que l’importance de l’engagement et des sacrifices des peuples soviétiques, ainsi que sa contribution à la victoire de1945, soient honorées. »
Le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a déclaré qu’il n’avait vu aucune invitation.
L’ambassade de Russie en France indique qu’elle n’a reçu aucune invitation.
Maria Zakharova, porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, a déclaré vers 14h que la Russie n’a encore reçu aucune invitation et que le cas échéant, elle décidera à quel niveau le pays sera représenté, selon ce qui sera écrit sur l’invitation…
Depuis hier après-midi il m'est impossible de me connecter au site internet de l'Union des journalistes orthodoxes ukrainiens, qui est la principale source d'informations sur la persécution contre l'Eglise orthodoxe ukrainienne. Je n'y arrive pas non plus par VPN. Curieusement, la page Facebook de ce syndicat, qui est très maigre, renvoie encore aujourd'hui à un article du site. Le mois denier, la censure française a bloqué 21 fils Telegram pour le seul motif qu'ils étaient pro-russes, après avoir bloqué toutes les sources d'information liées à la Russie. Mais l'Union des journalistes orthodoxes ukrainiens n'est pas liée à la Russie.
Si quelqu'un a une information...
Les autorités ukrainiennes ont dit récemment avoir bloqué tous les sites de l'Eglise orthodoxe ukrainienne. Mais le site principal est toujours disponible depuis la France. Malheureusement il est très discret depuis quelque temps (on comprend pourquoi) sur les persécutions. Il signalait toutefois ce matin qu'une cinquantaine d'hommes encagoulés se sont emparés hier de l'église de Ladijine, dans la région de Vinnytsia, chassant les fidèles et le recteur à coup de gaz lacrymogène. Les pillards avaient été engagés par le chef des activistes locaux de l'Eglise du pouvoir, Mikhaïl Bondarenko. La police, présente, est restée inerte, y compris quand les occupants ont commencé à pulvériser un gaz inconnu sur les fidèles qui restaient prier dehors.
Il y a eu une nouvelle manifestation mardi à Tbilissi, une de ces manifestations violentes « pro-européennes » organisées à l’instigation des lobbies mondialistes et des fabricants de « révolutions de couleur » dont la Géorgie est l’actuel laboratoire.
Mais là ça devient vraiment caricatural. Car il s’agissait d’une protestation « monstre » (quelques milliers de personnes) contre un texte qu’allait voter le Parlement en première lecture : une loi visant à contrôler les… influences étrangères. Elle vise à obliger les médias et ONG recevant plus de 20% de leur financement de l’étranger à s’enregistrer comme étant sous influence étrangère. Une « loi russe », hurlent les Géorgiens russophobes. Un texte inspiré de la loi américaine sur l'enregistrement des agents étrangers de 1938, dans une version bien moins stricte, répond la majorité du Parlement géorgien.
C’est déjà ce texte qui avait provoqué des émeutes au printemps 2023, conduisant à le retirer provisoirement.
Il a donc été adopté hier, par 83 voix contre zéro, l’opposition européiste ayant boycotté le scrutin.
Comme si on n’avait pas encore compris de quoi il s’agit, la Commission européenne a ouvertement demandé l’abandon du texte.
Car il est insupportable que les lobbies de Bruxelles, de Soros, etc. ne puissent plus financer sans être vus la « révolution » qui coupera enfin la Géorgie de la Russie et l’arrimera pour de bon au cloaque occidental.
Le premier adjoint de la mairie de Paris a exigé que JLDecaux enlève des panneaux des rues de la capitale la publicité pour le livre Transmania. Parce que c’est un livre propageant un « discours de haine » transphobe et que « la transphobie est un délit ». JLDecaux a aussitôt retiré les publicités, alors qu’il n’y a évidemment aucune condamnation judiciaire du livre en question (ni même aucune plainte). Et JLDecaux s’est une deuxième fois déshonoré en croyant bon d’ajouter que cette publicité « est également contraire à notre charte de la déontologie ». Ils ne s’en étaient pas aperçu avant…
Dans la foulée, la mairie de Lyon a fait également enlever des panneaux de ses rues la publicité pour ce livre.
Les auteurs sont deux féministes gauchistes, Marguerite Stern et Dora Moutot, la première ancienne Femen. Féministes conséquentes, elles se battent contre les soi-disant changement de genre, contre le fait que les hommes qui se disent femmes puissent participer aux compétitions féminines, et surtout contre l’atroce boucherie des adolescentes qu’on persuade de « changer de sexe ».
Si on m’avait dit – et il n’y a vraiment pas longtemps - qu’un jour je me trouverais du même côté que des Femen et que je les défendrais… Mais voilà où nous en sommes. Il se trouve que je n’ai pas un mot à changer à leur réaction. On ne choisit pas ses compagnons quand nous sommes le dernier carré de la réaction à la barbarie.
Dans la liturgie byzantine, le deuxième dimanche après Pâques honore spécialement les myrophores. Et leir éloge se retouve tout au long de la semaine. Notamment par ce stichère des vêpres de dimanche, qu’on retrouve aux laudes de ce jeudi.
Les Myrophores, de bon matin, prenant des aromates, vinrent au sépulcre du Seigneur et, trouvant ce qu'elles n'attendaient point, s'inquiétèrent du changement survenu et, devant la pierre roulée, l'une à l'autre se disaient : Où sont les scellés du tombeau, où est la garde que Pilate a envoyée avec tant de précaution ? Mais leur incertitude fut dissipée quand elles virent l'Ange resplendissant qui leur demanda : Pourquoi cherchez-vous avec des larmes celui qui vit et vivifie le genre humain ? Il est ressuscité d'entre les morts, le Christ, notre Dieu tout-puissant, qui nous accorde à tous l'immortelle vie, l'illumination et la grande miséricorde.
Chanté par le chœur des chantres de Saint-Georges de Nikaia (Larissa):
Le stichère qui suit, aux vêpres du dimanche des myrophores, se trouve également aux laudes de ce jeudi, comme doxastikon des apostiches.
Pourquoi mêler vos pleurs à la myrrhe que vous portez ? La pierre est roulée, la tombe vidée. Voyez comment la vie a triomphé de la mort, le témoignage éclatant que rendent les scellés, voyez quel sommeil appesantit la garde des impies ; ce qui jadis était soumis à la mort est sauvé par la chair de notre Dieu, l'Enfer exhale sa douleur. Courez donc avec joie vers les Apôtres et dites-leur : Le Christ vainqueur de la mort et premier-né d'entre les morts vous précède en Galilée.
Il y a très peu de fêtes ces jours-ci, parce que cette période tombe souvent pendant la semaine sainte ou la semaine de Pâques. Ce jour on fait toutefois mémoire de saint Anicet.
Les seuls éléments de l’office qui soient propres sont les antiennes du Benedictus et du Magnificat. La première rappelle un propos du Ressuscité aux myrophores, la seconde est un écho de l’évangile de dimanche dernier.
Ite, nuntiáte * frátribus meis, allelúia: ut eant in Galilǽam, allelúia: ibi me vidébunt, allelúia, allelúia, allelúia.
Allez, annoncez * à Mes frères, alléluia : qu'ils aillent en Galilée, alléluia : c'est là qu'ils me verront, alléluia, alléluia, alléluia.
Sicut novit me Pater, * et ego cognósco Patrem, et ánimam meam pono pro óvibus meis, allelúia.
Comme Mon Père Me connait, * Moi-même Je connais Mon Père et Je donne Ma vie pour Mes brebis, alléluia.
C’était dimanche dernier à Marioupol. Juste pour montrer quelques images d’une population hagarde errant dans les ruines sinistres, écrasée par l’oppression omniprésente de l’occupation russe.
Une "National Conservatism Conference" devait être organisée aujourd’hui et demain à Bruxelles, avec notamment Eric Zemmour, Nigel Farage, et Viktor Orban.
Elle devait d’abord se tenir dans une salle de réception du quartier européen, mais le bourgmestre de Bruxelles avait fait savoir que ce n’était pas une bonne idée. Alors ce devait être au Sofitel de la commune voisine d’Etterbeek, dont le bourgmestre a fait savoir que la direction de l’hôtel avait été « mal informée » de la nature de la chose. Ce matin, la conférence a commencé dans une salle de la commune de Saint-Josse, près du quartier européen. A midi, le bourgmestre, Emir Kir, a pris un arrêté pour l’interdire, et il a fait intervenir la police pour expulser manu militari les centaines de personnes qui y participaient, dont de très nombreux députés européens. « L'extrême droite n'est pas la bienvenue », a précisé le bourgmestre turc.
« La dernière fois qu'ils ont voulu me faire taire en envoyant la police, c'était en 1988 avec les communistes », a réagi Viktor Orban.