Dans la liturgie byzantine, le deuxième dimanche après Pâques honore spécialement les myrophores. Et leir éloge se retouve tout au long de la semaine. Notamment par ce stichère des vêpres de dimanche, qu’on retrouve aux laudes de ce jeudi.
Αἱ Μυροφόροι γυναῖκες ὄρθρου βαθέος, ἀρώματα λαβοῦσαι, τοῦ Κυρίου τὸν τάφον κατέλαβον· ἅπερ δὲ οὐκ ἤλπιζον εὑροῦσαι, διελογίζοντο εὐλαβούμεναι τοῦ λίθου τὴν μετάθεσιν, καὶ πρὸς ἀλλήλας διελέγοντο· Ποῦ εἰσιν αἱ σφραγῖδες τοῦ μνήματος; ποῦ ἐστιν, ἡ τοῦ Πιλάτου κουστωδία, καὶ ἀκριβὴς ἀσφάλεια; Γέγονε δὲ μηνυτής, τῶν ἀγνοουσῶν Γυναικῶν, ἐξαστράπτων Ἄγγελος, καὶ φάσκων πρὸς αὐτάς· Τί μετὰ θρήνων ζητεῖτε τὸν ζῶντα, καὶ ζωοποιήσαντα τὸ γένος τῶν βροτῶν; ἐξηγέρθη Χριστός ὁ Θεὸς ἡμῶν, ἐκ νεκρῶν ὡς παντοδύναμος, παρέχων πᾶσιν ἡμῖν ἀφθαρσίαν καὶ ζωήν, φωτισμὸν καὶ τὸ μέγα ἔλεος.
Les Myrophores, de bon matin, prenant des aromates, vinrent au sépulcre du Seigneur et, trouvant ce qu'elles n'attendaient point, s'inquiétèrent du changement survenu et, devant la pierre roulée, l'une à l'autre se disaient : Où sont les scellés du tombeau, où est la garde que Pilate a envoyée avec tant de précaution ? Mais leur incertitude fut dissipée quand elles virent l'Ange resplendissant qui leur demanda : Pourquoi cherchez-vous avec des larmes celui qui vit et vivifie le genre humain ? Il est ressuscité d'entre les morts, le Christ, notre Dieu tout-puissant, qui nous accorde à tous l'immortelle vie, l'illumination et la grande miséricorde.
Chanté par le chœur des chantres de Saint-Georges de Nikaia (Larissa):
Le stichère qui suit, aux vêpres du dimanche des myrophores, se trouve également aux laudes de ce jeudi, comme doxastikon des apostiches.
Τί τὰ μύρα τοῖς δάκρυσι Μαθήτριαι κιρνᾶτε; ὁ λίθος κεκύλισται, ὁ τάφος κεκένωται, ἴδετε τὴν φθορὰν τῇ ζωῇ πατηθεῖσαν, τὰς σφραγῖδας μαρτυρούσας τηλαυγῶς, ὑπνοῦντας δεινῶς τοὺς φύλακας τῶν ἀπειθῶν, τὸ θνητὸν σέσωσται σαρκὶ Θεοῦ, ὁ ᾍδης θρηνεῖ δραμοῦσαι χαρᾷ, εἴπατε τοῖς Ἀποστόλοις, ὁ νεκρώσας Χριστὸς τόν θάνατον, πρωτότοκος ἐκ νεκρῶν, ὑμᾶς προάγει εἰς τὴν Γαλιλαίαν.
Pourquoi mêler vos pleurs à la myrrhe que vous portez ? La pierre est roulée, la tombe vidée. Voyez comment la vie a triomphé de la mort, le témoignage éclatant que rendent les scellés, voyez quel sommeil appesantit la garde des impies ; ce qui jadis était soumis à la mort est sauvé par la chair de notre Dieu, l'Enfer exhale sa douleur. Courez donc avec joie vers les Apôtres et dites-leur : Le Christ vainqueur de la mort et premier-né d'entre les morts vous précède en Galilée.