En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.
Ces derniers jours la presse occidentale a largement relayé l’information selon laquelle l’armée ukrainienne a réussi à détruire le navire russe Kommouna, et l’on nous expliquait à quel point c’était important, et que cela parachevait la décisive victoire ukrainienne en mer Noire, etc., etc.
Le site Zone militaire (ou Opex360, considéré comme l’un des trois meilleurs blogs français sur la défense), constate que selon les images satellites le navire n’a subi aucun dommage.
Le site rappelle qu’il en est de même de l’annonce spectaculaire au début du mois de la destruction de 14 bombardiers russes sur une base près de Rostov, puis de l’attaque de la base de Crimée qui aurait détruit un dépôt de missiles hypersoniques.
Ce que je constate quant à moi est que les Russes ne prennent même plus la peine de démentir ces hauts faits de la propagande ukrainienne. Ce qui dans un premier temps laisse planer une certaine incertitude. Mais la vérité finit par être connue de ceux qui doivent ou veulent la connaître.
« L’Eglise catholique dit aux personnalités politiques de ne pas mettre le sectarisme chrétien dans la Constitution ». Tel est le titre d’un article d’Asianews, l’organe de l’Institut pontifical pour les missions étrangères.
Il s’agit d’une déclaration officielle des évêques de Papouasie-Nouvelle-Guinée, en réaction à des amendements visant à spécifier dans la Constitution que le pays est un Etat « indépendant et chrétien » et que le peuple s’oblige à « respecter, observer et protéger les principes chrétiens ».
La Papouasie-Nouvelle-Guinée est de fait un pays chrétien, même si y subsiste un certain animisme, ou plutôt de la sorcellerie. Est-il pour autant souhaitable de l’inscrire dans la Constitution ? On peut sans doute se poser la question, mais ce n’est pas ce que font les évêques, dans leur déclaration qui est véritablement choquante, et montre que la religion pour eux est en fait devenue secondaire… Les évêques là-bas comme ici, sont devenus des acteurs socio-politiques (dont personne n’a rien à faire).
Ils disent ouvertement que les amendements feraient de la Papouasie-Nouvelle-Guinée un « Etat confessionnel, ce qui signifie qu’une version du christianisme sera la religion officielle reconnue par l’Etat et aura préséance sur toutes les autres religions, croyances et pratiques, y compris nos valeurs culturelles traditionnelles ». Ils soulignent que l’expression « principes chrétiens » est « dangereuse et inquiétante » (sic), parce qu’elle « obscurcit et même efface notre identité mélanésienne unique », que « les changements proposés semblent nier notre identité primordiale ». L’identité primordiale selon les évêques n’est en effet pas d’être chrétien : « Nous sommes fiers d'être ethniquement et culturellement des Mélanésiens qui ont librement embrassé l'Évangile du Christ et l'ont fait nôtre. »
Ce qui est premier est donc l’identité mélanésienne, « nos valeurs culturelles traditionnelles », disent les évêques, sur lesquelles a été greffé le christianisme. Dire que la Papouasie est chrétienne, c’est effacer l’identité mélanésienne, qui prime sur toute autre considération. Ce qui compte est la « diversité » des « mille tribus ». « Toute autre mesure serait inconstitutionnelle, non chrétienne et non démocratique. »
Il est vrai que ce sont des chrétiens évangéliques qui proposent les amendements. Et les protestants sont largement majoritaires dans le pays. Mais, contrairement à ce que prétendent les évêques, ils ne cherchent pas à imposer « une version du christianisme ». Le mot « chrétien » demeure non défini.
Il est triste de voir que ce sont des protestants qui veulent faire reconnaître que la Papouasie est un pays chrétien, et que les « évêques catholiques » (qui se réclament explicitement de François, bien sûr) le rejettent au nom de « nos valeurs culturelles traditionnelles » non chrétiennes ou anté-chrétiennes...
Saint Marc l’Évangéliste, l'un des soixante-dix disciples de notre Seigneur Jésus Christ et rédacteur d’un des quatre Évangiles, naquit trois ans après la naissance du Christ, de parents juifs qui s’établirent plus tard en Palestine.
La maison de Saint Marc était celle où Jésus se réunissait avec les Apôtres et où Il célébra avec eux la Pâque. C’est aussi dans sa maison que les Apôtres étaient réunis lorsque le Saint Esprit descendit le jour de la Pentecôte. Ainsi la maison de Saint Marc est bien connue dans toutes les Églises Apostoliques comme la première église du monde.
Il est disciple évangéliste des apôtres Pierre et Paul et l'auteur de l'Évangile selon Marc du Nouveau Testament.
Son Évangile est le second du Nouveau Testament et le premier des trois évangiles dits « synoptiques » avec l'Évangile selon Matthieu et l'Évangile selon Luc.
Il devient le disciple de l'apôtre évangéliste Paul de Tarse qu'il suit avec son oncle Barnabé dans le premier voyage de Paul en Asie Mineure. Mais auparavant il part avec Paul et Barnabé évangéliser l'île de Chypre. Barnabé est en effet d'origine chypriote. A Paphos, alors capitale de l'île, ils convertissent le proconsul romain Sergius Paulus. Saul, qui prend désormais le nom de Paul, devient le chef de la mission à la place de Barnabé et décide de quitter Chypre pour la ville de Pergé en Asie mineure.
Sur la route de Pergé, il s'oppose à Paul et repart pour Jérusalem. Cinq ans plus tard environ, au début des années 50, Marc retrouvera Paul et Barnabé à Antioche. A Barnabé qui voudrait reprendre son neveu dans la mission, Paul oppose un refus : cette fois Marc et Barnabé le quittent pour aller évangéliser Chypre, tandis que Paul repart pour l'Asie Mineure avec Silas. Ce n'est qu'une dizaine d'années plus tard (vers l'an 62) que Marc retrouve Paul alors prisonnier à Rome. Marc est devenu le disciple, le secrétaire et le compagnon inséparable de l'apôtre Pierre avec qui il a évangélisé les juifs de Judée. Il dirige alors des communautés juives de Rome. Paul le nommera dès lors « son collaborateur ». Il est l'interprète en latin de Pierre et il participe aux travaux apostoliques de celui-ci. Il évangélise et convertit les païens de Rome, leur explique la culture juive, traduit les écrits bibliques araméen et hébraïque en latin et rédige le second évangile sous la dictée des souvenirs de Pierre aux alentours de l'an 65 durant la captivité puis le martyre de Paul par les autorités romaines.
Il quitte l'Italie pour retourner évangéliser dans la Pentapole et en Égypte où il fonde l'Église d'Alexandrie, dont il devient le premier évêque.
Il est capturé et martyrisé par les idolâtres irrités de ses nombreuses conversions et meurt en martyr de la chrétienté en 67 (29 Barmoudah). Ses reliques furent conservées dans une petite chapelle du petit port de pêche de Bucoles proche d'Alexandrie où il avait souffert le martyre.
Près du tombeau de Saint Marc furent ensevelis tous les patriarches qui lui ont succédé jusqu’à Saint Pierre, le dernier des martyrs en 311.
Entre 815 et 828, la ville de Venise en Italie se cherche un nouveau puissant protecteur céleste pour la protéger pour remplacer saint Théodore et rivaliser avec Rome et son saint patron saint Pierre. Deux marchands vénitiens se débrouillent pour aller voler ses reliques dans la petite chapelle où elle se trouve depuis sa mort. La basilique Saint-Marc de Venise est spécialement construite pour l'occasion et il devient ainsi le saint patron de la Sérénissime avec son lion comme symbole de la ville. Marc était venu évangéliser la région par bateau et avait fait naufrage dans la lagune qui allait donner naissance en 452 à la Cité des Doges. Un ange lui était apparu et lui avait alors dit ces mots : Paix sur toi Marc mon évangéliste, tu trouveras ici le repos.
Saint Marc l'Evangéliste est le premier Primat de l'Eglise Copte Orthodoxe d'Alexandrie. Ses reliques ont été restituées à l'Égypte à la demande du Pape Cyrille IV en 1975. Depuis, Saint Marc repose aujourd'hui sous l'autel de la Cathédrale portant son nom au Caire.
Cette vidéo (en russe) est une remarquable galerie d’icônes de saint Marc.
Si l’on en croit deux jugements rendus le même jour, le 8 mars dernier, le fait d’injurier un prêtre catholique en spécifiant bien « catholique », et même que l’objet est « l’Eglise catholique », ne tombe pas sous le coup de la loi antiraciste qui sanctionne les injures contre quelqu’un à raison de sa race, son ethnie, sa religion, etc. Car, de même que lorsqu’on a promulgué la loi Pleven le racisme proprement dit ne concernait pas le racisme anti-blanc, de même l’ajout de la religion ne concernait pas le christianisme, mais seulement l’antisémitisme, puis « l’islamophobie » (et l’on a jouté l’orientation sexuelle pour protéger uniquement les LGBT).
Mais on ne le disait pas. Or la 17e chambre le dit clairement, ouvertement, terminant ses tirades par « la foi catholique ».
La première affaire concernait un tweet disant à l’abbé Pagès : « Vous me semblez plus calé en pédophilie qu’en virologie dans l’Eglise catholique. Chacun sa spécialité ! » Le tribunal juge que l’abbé Pagès n’était pas attaqué « à raison de son appartenance à la religion catholique mais (…) en ce qu’il est prêtre, donc en considération de l’office qu’il exerce et ainsi en ce qu’il appartient au groupe des hommes d’Eglise dont certains ont vu leur comportement dénoncé pour avoir abusé de leur pouvoir sur les enfants qui leur étaient confiés afin de les éveiller à la foi catholique. »
La seconde affaire concernait également un tweet : « Retourne toucher des gosses et tais-toi ! » Le jugement est exactement le même : l’auteur « ne stigmatise pas la personne de l’abbé Pagès à raison de son appartenance à la religion catholique, mais en ce qu’il est prêtre et ainsi appartient au groupe d’hommes d’Eglise dont certains ont vu leur comportement dénoncé pour avoir abusé de leur pouvoir sur les enfants qui leur étaient confiés afin de les éveiller à la foi catholique »
L’abbé Pagès avait réagi sur le Salon Beige le 2 avril, mais ça m’avait échappé. La Griffe vient d’y consacrer un article, et la double affaire le mérite. Car on a là un double exemple particulièrement clair de l’hypocrisie des lois dites antiracistes, du mensonge antiraciste.
L’abbé Pagès était soutenu par l’AGRIF, qui le soutient en appel. Il sera intéressant de voir si la cour d’appel valide l’aveu du viol d’état de droit de première instance.
Comme on pouvait le prévoir, les autorités moldaves (de Bruxelles et Washington) n’ont pas manqué de réagir à l’annonce à Moscou d’une coalition de l’opposition pour les prochaines élections. Dès leur arrivée à l’aéroport, les militants de l’opposition ont été longuement retenus et fouillés. Ce n’était que le début. Le procureur général annonce que « 150 perquisitions » ont été effectuées chez les « traîtres ». Ce qui selon lui a permis de saisir « 662.000 roubles, 3.070 euros, 1.111.340 dollars et 128 téléphones portables ». La police ajoute qu’ont été également saisis « des T-shirts, des cahiers, des mugs ». Sic.
Marina Tauber, député qui participait à la réunion de Moscou, dénonce une tentative « d’intimidation flagrante » reflétant les « convulsions » du parti au pouvoir face à l’opposition qui s’organise.
Il est amusant de constater que le gouvernement moldave (de Bruxelles et Washington) accuse le gouverneur de Gagaouzie, Evguenia Goutoul, de menées « séparatistes », alors même qu’elle est une cheville ouvrière du bloc de l’opposition unie.
“The catholic Church in the European Union” est le titre actuel du lobby européiste officiel des évêques catholiques dont le sigle est COMECE : commission des épiscopats de la Communauté européenne. Bon, la Communauté européenne n’existe plus depuis 1992, mais on a gardé le sigle, parce qu’il était connu. Connu des évêques des bureaux en question. La COMECE, qui ne sert strictement à rien puisqu’elle n’est que la caution romaine à la dictature de l’UE (et ces évêques collabos n’intéressent personne, puisqu’ils parlent comme leurs maîtres maçonniques), continue imperturbablement de pondre des textes qui ne sont lus par personne mais qui sont censés apporter l’approbation pleine et entière de l’Eglise catholique au processus de destruction de ce qui reste de l’Europe.
Les évêques de la COMECE se sont réunis en Pologne, et ont donc pondu un nouveau document, intitulé « Continuons de construire l’Europe ensemble ». En fait « Let us continue building Europe together », puisque la COMECE publie en anglais, bien que le Royaume-Uni ne soit plus membre de l’UE.
On remarque tout de suite à quel point ce titre attire l’attention : combien il est nécessaire que l’Eglise souligne le lieu commun le plus éculé de la propagande européiste.
Le texte est à l’avenant, et naturellement dépourvu de toute perspective spirituelle, avant la dernière phrase qui, in extremis, fait mention du Christ et des saints…
Le prétexte de la « déclaration » est le vingtième anniversaire de l’élargissement de l’UE à dix nouveaux Etats membres. C’est donc l’occasion de souligner que « la guerre d’agression de la Russie contre l’Ukraine » (passage obligé) a « créé un nouvel élan pour de futures adhésions à l'Union, en particulier en ce qui concerne les pays des Balkans et de l'Est de l'Europe ». A savoir uniquement la Moldavie et l’Ukraine elle-même, en fait.
Suit immédiatement une analyse dont chacun mesurera la portée historique :
« Au-delà d'une nécessité géopolitique pour la stabilité de notre continent, nous considérons la perspective d'une future adhésion à l'UE comme un message fort d'espoir pour les citoyens des pays candidats et comme une réponse à leur désir de vivre dans la paix et la justice. »
Parmi les autres phrases qui ne peuvent que nous émerveiller on notera par exemple celle-ci :
« Le futur élargissement de l'UE est l'occasion d'actualiser l'idée d'une Europe unie enracinée dans une solidarité concrète et de redécouvrir avec une fidélité créative les grands idéaux qui ont inspiré sa fondation même. »
Bien sûr il est question aussi de « notre socle de valeurs communes ». Et bien sûr il n’est pas question de valeurs religieuses, ni même de la défense de la vie, puisque les « valeurs communes » de l’UE sont celles de la culture de mort sous toutes ses formes et du relativisme absolu.
Effigie de saint Fidèle de Sigmaringen, trucidé par les hérétiques le 24 avril 1622 à "Brettigoia" (Seewis im Prättigau, Grisons). Gravure sur cuivre (7.9 cm x 4.8 cm), attribuée à Lucas ou Wolfgang Kilian, graveurs d'Augsbourg. Bibliothèque nationale d'Autriche. Lucas Killian est mort en 1637, Wolfgang en 1663.
Un militant du groupe L’Oriflamme de Rennes qui avait participé à une manifestation dénonçant un « atelier lecture » pour enfants animé par des drag queens à Saint-Senoux (Ille-et-Vilaine) en mai 2023 avait été condamné en première instance à quatre mois de prison ferme et 2.900€ d’amende.
Il a été entièrement relaxé (des quatre chefs d’inculpation) en appel. Au motif qu’il existe un « droit essentiel à la liberté d’expression » qui doit permettre « d’exprimer des opinions ou des idées qui heurtent, choquent ou inquiètent dans les limites fixées par la loi ».
Il est donc néanmoins officiellement « choquant » en France en 2024 de dénoncer des travestis payés pour inciter les enfants à devenir des invertis (et pire).