Le cardinal Wilton Gregory, archevêque de Washington, faisait une conférence à l’Université catholique d’Amérique, le 6 décembre, sur le thème « Célébrer la diversité ». Il parlait d’inclusion, de synodalité, etc. Naturellement, la « diversité » ne s’étend pas à l’accueil de la liturgie traditionnelle de l’Eglise catholique. Sur les huit lieux de culte où elle était célébrée dans le diocèse, le cardinal n’a gardé que trois chapelles.
Un étudiant lui a demandé pourquoi il n’y avait plus de messe traditionnelle sur le campus, alors même qu’un certain nombre d’étudiants sont venus à la foi par cette messe.
Le cardinal a répondu que lorsque Paul VI avait institué la nouvelle messe celle-ci devait être obligatoire. Il avait fait une exception pour les vieux prêtres, mais une fois cette génération disparue il ne devait plus y avoir que la nouvelle messe, et François cherche à terminer ce que Paul VI avait commencé.
Et d’ajouter :
"La Tradition meurt d’une mort lente, parfois d’une mort sanglante."
"Tradition dies a slow death, sometimes a bloody death."
Le cardinal Gregory avoue donc que c’est la Tradition de l’Eglise qui meurt avec la messe (or s’il n’y plus de Tradition il n’y a plus d’Eglise), et il reconnaît que c’est une véritable cruauté envers les fidèles que de supprimer la messe, de massacrer la Tradition.
Pour finir en beauté, le cardinal a terminé par un gros mensonge. Il a osé dire aux étudiants que ce ne sont pas des fidèles qui demandent la messe traditionnelle, mais des prêtres qui « créent un besoin ». Mais ce sont bien les étudiants qui voulaient la messe à cette université et qui s’occupaient de tout, service d’autel, chorale, de même que c’étaient les fidèles qui tenaient à leur messe à Saint-Antoine de Padoue. C’est ce que disent les étudiants. On peut ajouter l’église Old St. Mary, qui était bondée, et qui est désormais déserte, même quand c’est le cardinal qui vient y célébrer du Paul VI…