En Slovaquie, jusqu’à la soi-disant pandémie, tout le monde communiait sur la langue.
C’était un pays un peu arriéré.
Mais grâce au covid la Slovaquie a pu enfin évoluer. Le Premier ministre d’alors ayant demandé aux évêques de lever l’interdiction de la communion dans la main, les évêques ont édicté l’obligation de communier dans la main…
Effet de cliquet progressiste oblige, l’obligation est demeurée après la « pandémie ».
Mais il y a des fidèles qui font de la résistance. De mauvais fidèles, pas fidèles du tout, en fait, puisqu’ils désobéissent aux évêques. Alors l’évêque de Zilina a décidé de faire la leçon aux récalcitrants. Dans sa « lettre pastorale » pour l’Avent.
Il rappelle que ce sont les conférences épiscopales qui décident, et qu’il faut leur obéir. D’ailleurs, vouloir communier sur la langue, cela relève « souvent d’une manifestation d’orgueil, d’un sentiment non dirigé de supériorité spirituelle par rapport aux autres ». Car « celui qui organise ses propres affaires pour montrer qu’il est plus pieux fait en réalité le contraire : il s’exalte lui-même et non le Seigneur ».
Quant à ceux qui en plus veulent communier à genoux, « cela peut aussi être une expression de peur injustifiée ou d’arbitraire, de désunion, voire de désobéissance et d’orgueil ».
Celui (au singulier) qui osera néanmoins continuer à vouloir faire une génuflexion devra communier en dernier, pour ne pas perturber le beau défilé des vrais fidèles communiants…