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  • Béni soit le covid

    En Slovaquie, jusqu’à la soi-disant pandémie, tout le monde communiait sur la langue.

    C’était un pays un peu arriéré.

    Mais grâce au covid la Slovaquie a pu enfin évoluer. Le Premier ministre d’alors ayant demandé aux évêques de lever l’interdiction de la communion dans la main, les évêques ont édicté l’obligation de communier dans la main…

    Effet de cliquet progressiste oblige, l’obligation est demeurée après la « pandémie ».

    Mais il y a des fidèles qui font de la résistance. De mauvais fidèles, pas fidèles du tout, en fait, puisqu’ils désobéissent aux évêques. Alors l’évêque de Zilina a décidé de faire la leçon aux récalcitrants. Dans sa « lettre pastorale » pour l’Avent.

    Il rappelle que ce sont les conférences épiscopales qui décident, et qu’il faut leur obéir. D’ailleurs, vouloir communier sur la langue, cela relève « souvent d’une manifestation d’orgueil, d’un sentiment non dirigé de supériorité spirituelle par rapport aux autres ». Car « celui qui organise ses propres affaires pour montrer qu’il est plus pieux fait en réalité le contraire : il s’exalte lui-même et non le Seigneur ».

    Quant à ceux qui en plus veulent communier à genoux, « cela peut aussi être une expression de peur injustifiée ou d’arbitraire, de désunion, voire de désobéissance et d’orgueil ».

    Celui (au singulier) qui osera néanmoins continuer à vouloir faire une génuflexion devra communier en dernier, pour ne pas perturber le beau défilé des vrais fidèles communiants…

  • La destruction

    L’évêque de Quimper chasse la Fraternité sacerdotale Saint-Pierre de son diocèse, donc de ses deux lieux de culte et de toute la pastorale qui allait avec.

    On m’avait dit que l’évêque était vexé qu’il y ait désormais davantage de fidèles à la messe traditionnelle de Saint-Mathieu qu’à l’ersatz de la cathédrale.

    Il a donc pris la décision qui s’imposait.

    En arboriculture on coupe les branches pourries. Dans l’Eglise bergoglienne on coupe les branches qui fleurissent. (Et dans l’Eglise synodale on prend des décisions sans la moindre consultation des fidèles.)

  • O Adonai

    O Adonái, et Dux domus Israël, qui Móysi in igne flammæ rubi apparuísti, et ei in Sina legem dedísti : veni ad rediméndum nos in bráchio exténto.

    O Adonaï, et Conducteur de la maison d’Israël, qui avez apparu à Moïse dans le feu du buisson ardent, et lui avez donné la loi sur le Sinaï : venez pour nous racheter par la puissance de votre bras.

  • Troisième dimanche de l’Avent

    "Gaudete in Domino semper - Réjouissez-vous sans cesse dans le Seigneur (Ph 4, 4). C'est par ces paroles de saint Paul que s'ouvre la Messe du IIIe Dimanche de l'Avent, qui est par conséquent appelé dimanche "Gaudete". L'apôtre exhorte les chrétiens à se réjouir parce que la venue du Seigneur, c'est-à-dire son retour glorieux, est certaine et ne tardera pas. L'Église fait sienne cette invitation, alors qu'elle se prépare à célébrer Noël et que son regard se dirige toujours davantage vers Bethléem. En effet, nous attendons avec une espérance sûre la deuxième venue du Christ, parce que nous avons connu la première. Le mystère de Bethléem nous révèle le Dieu-avec-nous, le Dieu qui est proche de nous, pas uniquement au sens géographique et temporel. Il est proche de nous parce qu'il a en quelque sorte "épousé" notre humanité. Il a pris sur lui notre condition, en choisissant d'être comme nous en toutes choses, excepté le péché, pour nous faire devenir comme Lui. La joie chrétienne jaillit donc de cette certitude : Dieu est proche, il est avec moi, il est avec nous, dans la joie et dans la douleur, dans la santé et la maladie, comme un ami et un époux fidèle. Et cette joie demeure aussi dans l'épreuve, dans la souffrance même, et elle ne reste pas à la surface, mais au plus profond de la personne qui se confie à Dieu et met en Lui sa confiance.

    Benoît XVI

    *

    L’Avent étant très court cette année, les grandes Antiennes O commencent dès ce dimanche. Au Magnificat des vêpres on ne chante donc pas l’antienne « Beata es Maria… » mais « O Sapientia ».

    O Sapiéntia, quæ ex ore Altíssimi prodiísti, attíngens a fine usque ad finem, fórtiter suavitérque dispónens ómnia : veni ad docéndum nos viam prudéntiæ

    O Sagesse, qui êtes sortie de la bouche du Très-Haut, atteignant d’une extrémité à une autre extrémité, et disposant toutes choses avec force et douceur : venez pour nous enseigner la voie de la prudence.

    Par la Schola Cantorum de St Matthew's, Kensington Olympia (Londres), avec une leçon d'anglais en prime.

  • Saint Eusèbe de Verceil

    La relation entre l'Evêque de Verceil et sa ville est en particulier éclairée par deux témoignages épistolaires. Le premier se trouve dans la Lettre déjà citée, qu'Eusèbe écrivit de son exil de Scitopolis "à mes bien-aimés frères et aux prêtres tant désirés, ainsi qu'aux saints peuples solides dans leur foi de Verceil, Novare, Ivrée et Tortone" (Ep. secunda, CCL 9, p. 104). Ces expressions initiales, qui marquent l'émotion du bon pasteur face à son troupeau, trouvent un large écho à la fin de la Lettre, dans les saluts très chaleureux du père à tous et à chacun de ses enfants de Verceil, à travers des expressions débordantes d'affection et d'amour. Il faut tout d'abord noter le rapport explicite qui lie l'Evêque aux sanctae plebes non seulement de Vercellae/Verceil - le premier et, pendant quelques années encore, l'unique diocèse du Piémont -, mais également de Novaria/Novare, Eporedia/Ivrée et Dertona/Tortone, c'est-à-dire de ces communautés chrétiennes qui, au sein du diocèse lui-même, avaient trouvé une certaine consistance et autonomie. Un autre élément intéressant est fourni par le salut avec lequel se conclut la Lettre:  Eusèbe demande à ses fils et à ses filles de saluer "également ceux qui sont en dehors de l'Eglise, et qui daignent nourrir pour nous des sentiments d'amour:  etiam hos, qui foris sunt et nos dignantur diligere". Signe évident que la relation de l'Evêque avec sa ville ne se limitait pas à la population chrétienne, mais s'étendait également à ceux qui - en dehors de l'Eglise - en reconnaissaient d'une certaine manière l'autorité spirituelle et aimaient cet homme exemplaire.

    Le deuxième témoignage du rapport singulier de l'Evêque avec sa ville provient de la Lettre que saint Ambroise de Milan écrivit aux habitants de Verceil autour de 394, plus de vingt ans après la mort d'Eusèbe (Ep. extra collectionem 14:  Maur. 63). L'Eglise de Verceil traversait un moment difficile:  elle était divisée et sans pasteur. Ambroise déclare avec franchise qu'il hésite à reconnaître chez ces habitants de Verceil "la descendance des saints pères, qui approuvèrent Eusèbe à peine l'eurent-ils vu, sans jamais l'avoir connu auparavant, oubliant même leurs propres concitoyens". Dans la même Lettre, l'Evêque de Milan témoigne de la manière la plus claire son estime à l'égard d'Eusèbe:  "Un homme aussi grand", écrit-il de manière péremptoire, "mérita bien d'être élu par toute l'Eglise". L'admiration d'Ambroise pour Eusèbe se fondait surtout sur le fait que l'Evêque de Verceil gouvernait son diocèse à travers le témoignage de sa vie:  "Avec l'austérité du jeûne, il gouvernait son  Eglise".  De  fait,  Ambroise était fasciné - comme il le reconnaît lui-même - par l'idéal monastique de la contemplation de Dieu, qu'Eusèbe avait poursuivi sur les traces du prophète Elie. Tout d'abord - note Ambroise -, l'Evêque de Verceil rassembla son propre clergé en vita communis et l'éduqua à l'"observance des règles monastiques, bien que vivant dans la ville". L'Evêque et son clergé devaient partager les problèmes de leurs concitoyens, et ils l'ont fait de manière crédible précisément en cultivant  dans le même temps une citoyenneté différente, celle du Ciel (cf. He 13, 14). Et ainsi, ils ont réellement construit une véritable citoyenneté, une véritable solidarité, comme entre les citoyens de Verceil.

    Benoît XVI

  • La persécution

    A l'invitation du métropolite Théodose, la Mission de surveillance des droits de l'homme des Nations Unies en Ukraine s'est rendue à Tcherkassy le 13 décembre. Les membres de la mission ont recueilli les témoignages, vidéos et divers documents sur l’attaque du monastère le 20 novembre par des hommes en tenue de camouflage agissant pour le compte de l’Eglise du pouvoir. Ils ont rencontré des fidèles encore hospitalisés. « De nombreux croyants blessés ont témoigné sous le couvert de l'anonymat car, compte tenu de l'inaction des forces de l'ordre en matière de violation des droits des croyants, ils ne peuvent se sentir en sécurité aujourd'hui, surtout après les menaces que les assaillants ont fait peser sur leur vie et leur santé au monastère. »

    *

    tchernigov.jpg

    Le matin du 14 décembre, des représentants de la réserve de Tchernigov, accompagnés d’hommes en tenue de camouflage armés de fusils mitrailleurs, ont pénétré par effraction dans la cathédrale de la Trinité, n'ont laissé entrer aucun membre du clergé et ont refusé de dire ce qu’ils venaient faire. L'archiprêtre Igor Pidan, recteur de la cathédrale et secrétaire du diocèse de Tchernihiv, a qualifié les actions des fonctionnaires d'outrage aux reliques de saint Théodose, saint Laurent et saint Philarète Goumilevsky qui y sont gardées.

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    A l'occasion de l'anniversaire du soi-disant « conseil d'unification » (des Eglises orthodoxes), Petro Porochenko a déclaré qu'il y a cinq ans, l'État a créé sa propre Eglise et que l'Eglise orthodoxe ukrainienne doit donc être interdite parce que l'Ukraine « n'en a pas besoin ». Difficile de dire plus ouvertement que sa secte n’est pas une Eglise…

    *

    L’état de santé du métropolite Longin s’est détérioré. Les médecins ne parviennent pas à stabiliser le rythme cardiaque. Le monastère de Bantcheny demande aux fidèles de prier pour son abbé persécuté.

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    Le procès du métropolite Théodose s’éternise, parce que ses soi-disant « victimes » ne viennent jamais témoigner. Alors le procureur saisit la cour d’une nouvelle accusation : le métropolite, assigné à résidence, publie des vidéos sur YouTube « contenant des appels à la haine nationale et religieuse »… Le bureau du procureur précise : « Les conclusions pertinentes ont été confirmées par un examen linguistique médico-légal. » Ah…

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    Le SBU a placé le patriarche Cyrille sur la liste des personnes recherchées. Il est accusé d’atteinte à l’intégrité territoriale et à l’inviolabilité de l’Ukraine. Le 4 novembre, le SBU avait adressé un « avis de suspicion » au patriarche de l’Eglise orthodoxe russe, et il devait être mis en détention préventive. La « date de disparition » du patriarche a été fixée au 11 novembre…

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    Le métropolite Nicodème de Jitomir a consacré une nouvelle église, troglodyte, au monastère de la Sainte Intercession de Vilkha.

  • L’aveu de Macron

    Macron, interrogé à l’issue du sommet européen :

    « Nous sommes très loin de l'élargissement réel de l'UE, y compris l'Ukraine. Quoi qu'il en soit, quelle que soit cette expansion, elle nécessitera une profonde réforme de nos règles. »

    La décision prise hier était une « décision politique, qui n’a pas de signification juridique » : la décision juridique, c’est l’ouverture d’une conférence intergouvernementale.

    Puis il a dit : « Je m'attends à ce que Viktor Orban, dont l'opinion et les intérêts ont été pris en compte, se comporte de manière européenne et ne compromette pas le progrès politique » : celui de la poudre aux yeux pour Zelensky.

    Et enfin : « L'adhésion de l'Ukraine à l'UE ne sera possible que si Kiev remplit toutes les conditions nécessaires, et si cela ne se produit pas – il n'y aura pas de début de négociations. »

    Ce qui revient à ce que dit Orban, sauf que le Hongrois est plus franc.

    Cela dit, la Commission européenne est capable de toutes les pirouettes pour prétendre que les conditions sont remplies. C’est déjà fait pour la « liberté de la presse », puisque la Commission a avalisé sans sourciller une loi qui permet à l’organisme de régulation de l’audiovisuel d’interdire tout média sans procès, dans une Ukraine où il n’y a déjà aucune liberté de la presse.

  • Qui a l'avantage ?

    La réaction d’Oleksiy Arestovitch, l’ancien conseiller de Zelensky, à la prestation de Poutine hier :

    Poutine donne une conférence de presse sur fond jaune-bleu. Si Zelensky avait parlé en blanc-bleu-rouge, il aurait déjà été brûlé.

    Poutine nous appelle des frères et un seul peuple, et nous les appelons des porcs et des orcs.

    Sur l'écran de Poutine, des questions gênantes sont posées par des Russes.

    Nous sommes de plus en plus immergés dans le "...ne lève pas les yeux".

    Qui, selon vous, a l'avantage : nous ou eux ?

  • Un prix catholique

    L’American Catholic Press, éditeur de livres « liturgiques » à Chicago, a décerné son prix 2023 « Gratiam Dei », sa « plus haute distinction », au député de l’Illinois Anthony DeLuca.

    Ce député « catholique » est connu notamment pour avoir voté la loi de « santé reproductive » de l’Etat, qui autorise l’avortement jusqu’à la naissance sans avoir à donner de motif, et annule donc la loi qui interdisait l’avortement par démembrement du fœtus. DeLuca avait déclaré qu’il soutenait cette loi parce qu’il fallait « s’assurer que si la Cour suprême renverse l’arrête Roe contre Wade les services d’avortement restent légaux dans l’Illinois ».

    Il a aussi soutenu la légalisation du « mariage » entre personnes de même sexe, qui a permis de corriger, dit-il, une « iniquité juridique ».

    Interrogé par LifeSite, le Père Michael Gilligan, président de l’American Catholic Press, a répondu que le député n’avait pas été distingué pour ses « positions politiques » (sic) mais « pour avoir institué en octobre un Mois de l’héritage italien et pour son important soutien à la communauté ».

    Et d’ajouter :

    « Si vous avez une opinion personnelle que je considère comme dangereuse ou nuisible, vous devez la garder pour vous. »

    Pour ce qui est du « mariage », le P. Gilligan a rappelé que le pape François « soutient les unions civiles homosexuelles ».

    Cela se passe dans l’Illinois, là où l’archevêque est le cardinal Blase Cupich, créature de François, qui a interdit la messe traditionnelle et célébré en juin dernier une messe LGBT à l’église Notre Dame du Carmel de Chicago, favorable à l’ordination diaconale des femmes, etc.

  • Le sosie !

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    Lors de sa séance de réponses à d’innombrables questions pendant plus de 4 heures, Poutine a été confronté à son sosie… Un étudiant de Saint-Pétersbourg, utilisant l’intelligence artificielle, s’est adressé au président russe sous l’apparence et avec la voix de Poutine. Il lui a demandé ce qu’il pensait de l’intelligence artificielle et… si c’était vrai qu’il avait beaucoup de sosies….

    Poutine s’est montré amusé de la performance et a répondu : « Je vois que vous pouvez me ressembler et parler comme moi... Mais j'y ai réfléchi et j'ai décidé qu'une seule personne devait me ressembler et utiliser ma voix, et il s'agit de moi-même… »

    Puis il a répondu sérieusement sur l’intelligence artificielle, redisant qu’il était impossible d’empêcher son développement et que la Russie devait donc prendre les devants, « en tout cas, nous devons tout faire pour être parmi les leaders dans ce sens. »