Le député Grzegorz Braun, membre du parti Confédération, a pris un extincteur et a éteint les bougies de la grande ménorah installée dans le... Parlement polonais. Il paraît que c'est un "scandale antisémite". Et même plus : il a été exclu de la séance pour acte "de racisme, de xénophobie et d'antisémitisme"...
Grzegorz Braun est qualifié d'"extrémiste", mais l'extrémisme c'est de mettre des ménorahs partout, comme si le judaïsme était aussi la religion officielle en Pologne !
Commentaires
C'est un héros!. Il a évité l'incendie du Parlement. Après l'incendie de ND de Paris on n'est jamais trop prudent. Et une ménorah c'est beaucoup plus dangereux que des mégots.
En fait cet homme a évité l'incendie du Reichstag qui nous aurait rappelé les heures les plus sombres de notre histoire européenne, c'est donc un grand démocrate.
Faut pas s'énerver, si à vingt ans un patriote ne s'est pas fait traiter de raciste et d'antisémite, race qui n'existe pas mais qui est supérieure à toutes les autres, il n'a pas désigné les véritables problèmes.
Le problème, ce n'est pas l'acte de courage politique de cet élu, mais la lâche servilité de tous les autres.
Un navet a été rediffusé récemment, "le métis de Dieu", racontant la vie de Mgr Lustiger. Les quelques passages que j'ai pu en voir injurient les carmélites d'Auschwitz et présentent Lustiger comme un juif déchiré entre rester juif ou convertir l'Eglise catholique au judaïsme.
Ce n'est pas nous qui désignions un quelconque ennemi, c'est lui qui n'a de cesse de nous attaquer et nous soumettre.
De nos jours, les descendants des victimes de l'holocauste se livrent à des crimes de guerre mais ils refusent qu'on désigne leurs actions par l'expression de "crimes contre l'humanité".
Ainsi, malgré l'actualité, certains prétendent au monopole de cette expression-là au seul bénéfice des victimes de leur communauté.
C'est quoi cette hiérarchie dans la victimisation ? Sans doute le plus ridiculement absurde des racismes.
Simplement la certitude "de foi" d'être élu par Dieu et supérieurs à tous les autres.
Oui, parler de l'avortement comme un "holocauste" des enfants à naître, faisait baver de haine hystérique les propriétaires de la marque déposée. Ce qui leur permit de racketter pays après pays et de se comporter comme les nazis.
Je me souviens de notre cher Xavier Dor qui avait envoyé une lettre à Simone Veil lui demandant comment elle, rescapée des camps nazis, avait pu donner son nom à une loi sur le génocide des enfants à naître. Elle avait répondu par le mépris à l'époque, aujourd'hui s'il était encore vivant il serait poursuivi en justice.
Difficile, entre Neuwirth, Simon et Veil, de ne pas voir une implication d'une certaine partie de leur communauté dans ce génocide qui a tué à ce jour plus de douze millions d'enfants, sans compter les mères qui, après un avortement, ont une propension à des conduites à risque, dépression et suicide.