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  • A la Douma

    Le Parlement russe a mis en place un groupe de travail pour le renforcement des valeurs traditionnelles, initié par Nina Ostanina, présidente de la commission pour la famille, les femmes et les enfants ; il sera présidé par la vice-présidente du Parlement Anna Kouznetsova.

    Le rôle de ce groupe de travail, qui réunit 22 députés de divers partis, sera, selon Nina Ostanina, de « s'assurer que les projets de loi en cours d'élaboration ne contredisent pas les valeurs traditionnelles de la Russie et vérifier si les normes spirituelles et morales sont respectées à la télévision, au cinéma, dans les médias, sur les réseaux sociaux et dans les établissements d'enseignement ».

    « Je suis l'auteur de la loi qui a introduit la définition des valeurs familiales traditionnelles dans le code de la famille, précise Nina Ostanina, et c'est justement la négation de ces valeurs qui doit être sanctionnée administrativement. Ou peut-être même pénalement. »

    Et Nina Ostanina, qui est co-auteur de la loi condamnant la propagande LGBT, a l’intention de revenir à la charge pour rétablir dans cette loi l’amendement, qui avait été rejeté par le gouvernement, interdisant l’idéologie du « sans enfant par choix ».

  • Parabole danoise

    Le gouvernement danois soumet au Parlement un projet de loi permettant de remplir avec deux ans d’avance l’engagement du pays devant l’OTAN de consacrer 2% du PIB à la défense.

    Et comment ? Eh bien en supprimant un jour férié. Pas n’importe lequel : le Grand Jour de Prière, institué au XVIIe siècle par les autorités luthériennes, fixé au quatrième vendredi après Pâques, et auquel personne n’aurait eu l’idée de toucher jusqu’ici.

    « Si nous voulons préserver notre sécurité nationale à la lumière de l'invasion de l'Ukraine par Poutine avec toutes ses implications, nous devons tous apporter notre contribution », a dit le Premier ministre Mette Frederiksen.

    Supprimer le jour de prière pour la nation sous prétexte de défendre la nation contre un agresseur qui n’existe pas…

    Certes, il n’y a plus beaucoup de Danois pour qui ce jour soit vraiment un jour de prière. Toutefois, les « évêques » ont protesté contre cet « empiètement important sur la tradition de l'Église », soulignant qu’ils trouvent surprenant de lier la suppression de ce jour férié à l'augmentation du budget de la défense.

    Naturellement, comme chez nous la CGT avait vigoureusement protesté contre la suppression du lundi de Pentecôte (que l’Eglise catholique avait abandonné depuis 1970), la Confédération des syndicats danois condamne cette « attaque flagrante contre le modèle danois ».

    Addendum

    On apprend que le Danemark va donner à l'Ukraine les 19 canons Caesar commandés à la France. Un cadeau de 95 millions d'euros... On comprend que les Danois doivent travailler plus...

  • Zelensky

    Il y avait un « petit déjeuner ukrainien » ce matin à Davos. Avec comme invité, naturellement, le narcodictateur Zelensky. Lequel, teint livide, regard fixe et gestes de robot, a répondu à la question sur une négociation avec Poutine :

    « Je ne sais pas vraiment à qui parler et à quel sujet. Je ne suis pas sûr que le président russe qui apparaît parfois sur un écran vert chromatique soit vraiment le président. Je ne sais pas vraiment s'il est vivant ou s'il prend des décisions, ou qui d'autre prend des décisions là-bas. Quel groupe de personnes ? Je ne dispose pas de ce genre d'information. »

    Sic. Et encore :

    « Il me semble que la Russie devrait d'abord trouver quelqu'un et ensuite proposer quelque chose. »

    Réponse de Dmitri Peskov, poerte-parole du Kremlin :

    « Il est clair que la Russie et Poutine sont tous deux un gros problème pour l'Ukraine d'aujourd'hui et pour Zelensky (...). Il est clair que, sur le plan purement psychologique, M. Zelensky préférerait que ni la Russie ni Poutine n'existent (...) plus tôt Zelensky réalisera que la Russie et Poutine existent et existeront, mieux ce sera pour un pays comme l'Ukraine. »

    (On remarquera que l’accusation en miroir, qui est une caractéristique permanente de la propagande ukrainienne, va ici, dans la bouche même de Zelensky, jusqu’à prétendre que Poutine apparaîtrait devant une « clé chromatique » alors qu’il a été abondamment prouvé que c’est lui qui se sert de cette mise en scène pour faire croire qu’il est à tel ou tel endroit, ce qui n’est jamais le cas de Poutine comme en témoignent d’innombrables vidéos de ses déplacements.)

  • Elon Musk

    Dans un fil Twitter très critique sur le Forum économique mondial, Michael Shellenberger soulignait notamment que la « richesse du FEM est gérée par un comité d'investissement interne qui cherche à intégrer "des critères environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG) dans sa stratégie d'investissement pour gérer les réserves stratégiques à long terme de la fondation" ».

    Elon Musk a réagi : « Le S de ESG signifie Satanique. » (En mai dernier il qualifiait déjà le programme ESG d'« escroquerie » qui a été « instrumentalisé par de faux guerriers de la justice sociale ».)

    Elon Musk a également trouvé « étrange » que le directeur du FBI soit un des conférenciers d’un forum économique.

    Puis il a dit que « le Forum économique mondial devient de plus en plus un gouvernement mondial non élu que les gens n’ont jamais demandé et dont ils ne veulent pas. »

    En décembre, il avait déjà considéré que c’est la sous-population, et non la surpopulation, qui constitue un risque existentiel pour la vie future, dénonçant la « philosophie » de surpopulation du Forum économique mondial qui implique la « mort de l'humanité ».

  • Benoît XVI

    Jetons encore un regard sur les Maccabées. Les victoires d’Alexandre le Grand ont donné naissance à un grand espace culturel grec, qui a pris une forme culturelle et politique dans les royaumes des Diadoques. Les formes de vie traditionnelles, qui faisaient obstacle à l’unité qui se mettait en place, devaient être abolies au profit de la culture unifiée qui tenait tout ensemble. Il était donc clair que les formes de vie judaïques prescrites par le Pentateuque (circoncision, prescriptions alimentaires, etc.), entre autres, devaient disparaître car elles n’étaient pas compatibles avec l’État unitaire moderne ; tout comme la foi, le mode de vie et la langue d’Israël n’étaient pas compatibles avec le nouveau modèle culturel unifié.

    (…)

    Le premier livre des Maccabées décrit efficacement comment Mattathias, un homme autoritaire et estimé, s’est rebellé contre ces prétentions, a rejeté les promesses de la nouvelle société et s’est opposé à l’ambassadeur du roi.

    (…)

    Mattathias s’enfuit dans les montagnes et beaucoup le suivirent. Le mouvement maccabéen qui s’est ainsi formé a pu s’opposer à la puissance militaire de l’État et établir un nouvel État d’Israël fondé sur la foi, dans lequel le Temple de Jérusalem a également été rétabli. Le mouvement maccabéen est fondé sur la fidélité résolue d’Israël à sa propre identité. Cette fidélité n’est en aucun cas un attachement rigide à des traditions anciennes et dépassées. Puisque le Dieu d’Israël est le vrai Dieu reconnaissable même rationnellement, la fidélité à ses lois est une fidélité à la vérité. On ne saisit certainement pas l’esprit de ce mouvement en lui accolant l’étiquette d’intolérance monothéiste. Il s’agit plutôt de confronter l’intolérance de l’État moderne (ainsi que la seule forme de vie qu’il considère comme valable) et la fidélité à la foi des pères (ainsi que le mode de vie qui lui est propre).

    Extrait du livre posthume de Benoît XVI.

  • Saints Marius, Marthe, Audifax et Abachus

    Ce groupe de martyrs persans, le mari, la femme et leurs deux fils, qui reposent maintenant en partie dans la diaconie de Saint-Adrien, et en partie dans le titre de Sainte-Praxède, appartient originairement au douzième mille de la voie Cornelia, ad nymphas Catabassi. Leurs Actes semblent avoir subi de graves interpolations et leur fête, ignorée des anciens sacramentaires romains, se trouve pour la première fois dans un calendrier Vatican du XIIe siècle. Il faut probablement chercher la raison de ce silence dans le fait que, avant Paschal Ier, ces martyrs, ensevelis dans une propriété très éloignée de Rome, n’étaient pas considérés comme romains, en sorte que la Ville n’avait aucune raison de célébrer leur natale. Il est fort vraisemblable que la première insertion de cette solennité dans le calendrier romain aura eu pour cause la translation de leurs corps à Sainte-Praxède.

    La messe a une saveur d’antiquité et révèle une période d’excellent goût liturgique.

    L’antienne d’introït est tirée du psaume 67 et annonce le refrigerium ou banquet céleste que Dieu prépare à ses martyrs, c’est-à-dire à ceux qui, pour son amour, ont supporté en ce monde la faim et la soif de justice, et ont été opprimés en haine du nom du Christ : « Les justes s’assoient au banquet et jubilent en présence de Dieu, et gaiement ils se réjouiront. » PS. 67 : « Que Dieu se lève, et que soient dispersés ses ennemis ; et que fuient devant lui ceux qui le haïssent, y. Gloire, etc. »

    Dans les collectes suivantes, comme en beaucoup d’autres antiques oraisons, à la différence du goût plus moderne qui préfère résumer en quelques mots, dans la collecte, toute la biographie d’un saint, les martyrs de ce jour ne sont pas même nommés ; la raison en est que les anciens, sans s’arrêter par trop aux détails, aimaient les grandes synthèses théologiques, ne séparant jamais l’individu de la société entière des saints et de Jésus-Christ, source première et centre de toute sainteté. Prière. « Écoutez, Seigneur, les prières de votre peuple, qui y ajoute le patronage de vos saints, afin que vous nous accordiez de goûter la paix de la vie présente et d’obtenir aussi la grâce de la vie éternelle. Par notre Seigneur, etc. »

    Dans la péricope de la lettre aux Hébreux (X, 32-38) qu’on lit en ce jour, l’Apôtre trace un tableau très triste de ce que devait être la profession de la foi chrétienne à l’ère des martyrs. En plus des luttes intérieures contre les passions, les fidèles avaient dû souffrir d’être dépouillés de leurs biens, d’être mis dans les chaînes et de devenir le jouet des juifs et des païens. Mais la foi anime leurs cœurs ; aussi les martyrs meurent-ils dans l’attente tranquille de Celui qui, prochainement, viendra rétablir son règne qui n’aura jamais de fin. En effet, les tribulations du siècle présent, comparées à l’éternité bienheureuse, sont comme un instant rapide, modicum aliquantulum, durant lequel le juste vit de foi, d’espérance et d’amour.

    (…)

    Bienheureux cardinal Schuster

  • Innocents

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    Le Centre Saint-Spyridon et le mouvement pro-vie ont organisé dimanche (jour de la mémoire des Saints Innocents dans le calendrier julien) une commémoration des bébés avortés en Russie, en l’église de l’Annonciation de Moscou. Après la divine liturgie, une procession a eu lieu autour de l’église, puis le recteur et d’autres prêtres ont célébré une prière devant l’icône de la Mère de Dieu « réconfort des bébés avortés » qui comporte une parcelle de reliques des Saints Innocents. 1.120 cierges étaient allumés en forme de croix, représentant les avortements réalisés chaque jour en Russie.

    (D'autres photos sur le site du Centre Saint-Spyridon.)

  • En passant

    La rue Saint-Nicolas de Moscou au petit matin (ce matin).

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  • Ça n’a pas traîné

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    Le site ukrainien Myrotvorets de dénonciation des « ennemis de l’Ukraine » à éliminer (fondé par le SBU) a déjà une fiche Arestovytch. Celui qui était encore avant-hier le principal conseiller de Zelensky est aujourd’hui dénoncé comme : « Provocateur professionnel. Mise en œuvre de sabotage de l'information publique en faveur de l'armée russe. Participation à des actes d'agression humanitaire contre l'Ukraine. »

    On note que le site lui donne son prénom russe de naissance et non son prénom ukrainien, et illustre la fiche par une photo d’Arestovytch déguisé en femme dans un film de 2013 où il joue le double rôle principal d’Igor et de Julia.

    Il ne reste plus qu’à mettre le tampon « ÉLIMINÉ » sur la photo quand il aura été tué. Mais n’y aurait-il pas quelque chose de transphobe là-dedans ? Le lobby risque de ne pas être content.

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  • Chronique des cinglé·e·s

    Dans le cadre du « Mois de sensibilisation au cancer de l’utérus », le ministère de la Santé de l’Etat de Washington a fait savoir sur son compte Twitter : « Les personnes transmasculines qui ont un utérus doivent parler avec leur médecin de la radiographie contre le cancer de l’utérus et la vaccination contre le papillomavirus ».

    Car les hommes qui ont un utérus ont un risque de cancer plus important que les femmes (celles qui n'ont pas de pénis, évidemment), d’où l’importance d’une détection précoce, précise le ministère.

    De fait, une étude officielle américaine de 2017 a conclu que « la cancérogénicité de la thérapie hormonale chez les personnes transgenres est un sujet de préoccupation considérable » et qu’en outre « les préoccupations concernant le risque de cancer chez les patients transgenres sont liées aux infections sexuellement transmissibles, à l'exposition accrue à des facteurs de risque bien connus tels que le tabagisme et la consommation d'alcool ».

    Une étude britannique de 2019 arrivait également à la conclusion d’une incidence plus élevée de cancer chez les femmes du genre masculin. Deux fois plus élevée, selon une étude universitaire de Boston en 2020, qui ajoutait : « Les chercheurs ont également constaté que, parmi les survivants du cancer, les hommes trans [les hommes avec un utérus] avaient la plus mauvaise santé générale, et étaient neuf fois plus susceptibles de souffrir de diabète et de maladies cardiaques que les femmes cisgenres, sept fois plus susceptibles de souffrir de diabète que les hommes cis, et quatre fois plus susceptibles de souffrir de maladies cardiovasculaires que les hommes cis ».