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  • Soldats polonais en Ukraine

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  • Arroseur arrosé

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  • Schnoufissime à Kherson


  • Une première

    Il est devenu habituel qu’à chaque attentat les gouvernements des grands pays le dénoncent et envoient leurs condoléances au gouvernement du pays visé. Il me semble que c’est la première fois qu’un gouvernement rejette ouvertement les condoléances d’un autre pays. En l’occurrence il s’agit de la Turquie, après l’attentat qui a fait 6 morts et 81 blessés à Istanbul. Le gouvernement turc « n’accepte pas » les condoléances du gouvernement américain et en donne la raison :

    « Nous savons d’où l’attaque terroriste a été coordonnée. Nous avons reçu le message qui nous a été transmis et nous savons de quel genre de message il s'agit. Nous n'acceptons pas les condoléances de l'ambassade américaine... Si nous n'avions pas attrapé l'attaquant, il se serait enfui en Grèce. »

  • Le renouveau des "communautés de base"

    La soi-disant Eglise synodale de François, c’est aussi, comme on pouvait s’en douter, le renouveau de la vieillerie marxiste des « communautés ecclésiales de base » inventées par les théologiens européens dans le tiers monde pour dynamiter l’Eglise, son mystère, sa hiérarchie et ses sacrements. L’agence Fides nous apprend qu’il en est ainsi notamment sur l’île de Mindanao aux Philippines. La 17e Conférence pastorale de Mindanao et Sulu (MSPC) s’est tenue du 7 au 11 novembre sur le thème "Le don de la foi et la nouvelle évangélisation en tant qu'Église synodale" :

    "Les délégués présents - évêques, prêtres, religieux et laïcs de 21 circonscriptions ecclésiastiques, dont des diocèses, prélatures et vicariats du sud des Philippines - ont relancé et valorisé l'expérience des communautés ecclésiales de base qui sont largement répandues sur l'île de Mindanao. En reconnaissant la valeur intrinsèque de cette expérience ecclésiale de style synodal et dans la mesure où elle est marquée par un caractère inclusif et participatif de tous les membres du Peuple de Dieu qui donnent, chacun selon son état de vie et selon le charisme reçu, contribue à la pastorale et à la mission."

  • Saint Josaphat

    Quelques églises grecques-catholiques dédiées au martyr ruthène.

    A Włodzimierz-Wołyński, ville natale de saint Josaphat, aujourd’hui en Ukraine (Volodymyr-Volynsky). Mais c’est sur un site polonais que j’ai trouvé cette photo, et cette explication : il s’agit à l’origine d’une église luthérienne, et le presbytère est devenu un monastère basilien.

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    A Stargard, Pologne (Poméranie occidentale, près de Szczecin).

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    A Cracovie.

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    A Lvov.

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    A Chervonohrad (région de Lvov).

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    A Ternopil.

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  • 23e dimanche après la Pentecôte

    Le commentaire de l’évangile de saint Matthieu par saint Jérôme est toujours lapidaire. Celui qu’il fait de l’évangile de ce dimanche est même tellement elliptique qu’il en est mystérieux, et c’est pourtant celui que l’Eglise a choisi comme lecture des matines.

    Le huitième miracle est celui qu’un chef, qui ne veut pas être exclu du mystère de la vraie circoncision, demande à Jésus pour la résurrection de sa fille. Mais voici qu’une femme, affligée d’une perte de sang, se glisse à travers le cortège et est guérie en huitième lieu, de sorte que la fille du chef, déplacée de ce rang, n’a plus que le neuvième, conformément au mot du Psalmiste : « L’Éthiopie s’empressera de tendre ses mains vers Dieu ». Et à celui de l’Apôtre : lorsque « la plénitude des Gentils sera entrée, alors tout Israël sera sauvé ».

    « Et voilà qu’une femme affligée d’une perte de sang depuis douze ans, s’approcha de lui par derrière, et toucha la frange de son vêtement. » Nous lisons dans l’Évangile selon saint Luc que la fille du prince de la synagogue avait douze ans. Cette femme, je veux dire le peuple gentil, commence donc à être malade au temps même où le peuple juif naissait à la foi. Car un vice ne ressort que par le contraste des vertus.

    Or, ce n’est point à l’intérieur d’une maison, ni dans la ville même (en pareil cas le séjour des villes était interdit par la loi) que cette femme, affligée d’une perte de sang, s’approche du Sauveur, mais pendant qu’il était en marche pour s’y rendre ; de sorte qu’en allant vers une personne, il en guérissait une autre. Les Apôtres ont fait aussi de même, comme ils le déclarent : « C’était à vous qu’il fallait d’abord annoncer la parole de Dieu ; mais puisque vous vous jugez indignes de la vie éternelle, voilà que nous nous tournons vers les Gentils. »

    Le huitième miracle accompli par Jésus selon l’évangile de saint Matthieu devait être la résurrection de la fille du chef de la synagogue. Huitième, parce que le huit est le nombre de la résurrection le huitième jour, le nombre du Royaume, et que le chef de la synagogue ne voulait « pas être exclu du mystère de la vraie circoncision », celle du salut apporté par le Christ comme la circoncision charnelle était effectuée le huitième jour après la naissance. Mais la femme qui souffrait d’un flux de sang lui vole la huitième place, et la résurrection de l’enfant sera le neuvième miracle. Cette femme qui n’avait même pas le droit de séjourner en ville, qui était donc d’une certaine façon exclue du peule de Dieu, figure les païens, qui entrent dans l’Eglise avant les juifs, ainsi qu’il est prophétisé dans le très mystérieux psaume 67 : « L’Éthiopie s’empressera de tendre ses mains vers Dieu ». Dans la Bible, les Ethiopiens sont le type du peuple noir, donc chargé de péchés, le type des peuples païens dans les ténèbres, les plus éloignés de la lumière de Dieu. Mais c’est un Ethiopien que Philippe va rejoindre sur son char pour lui expliquer la prophétie d’Isaïe, et l’Ethiopie sera l’un des tout premiers royaumes chrétiens.

    La fille du chef de la synagogue avait 12 ans, et la femme souffrait depuis 12 ans. Ces 12 ans sont tout le cours de l’histoire humaine. « Le peuple gentil commence donc à être malade au temps même où le peuple juif naissait à la foi. » Le peuple juif naît à la foi avec Abel, qui figure déjà l’Eglise (plusieurs pères, dont saint Augustin et saint Jean Damascène, évoquent « l’Eglise depuis Abel jusqu’au dernier élu »), tandis que Caïn est le premier païen. La fille du chef de la synagogue est ressuscitée à 12 ans parce que les juifs entreront dans l’Eglise à la fin du temps.

  • Saint Martin Ier

    Notice du Liturgicon grec-catholique melkite (au 13 avril).

    Saint Martin naquit en Tyrrhénie, la Toscane actuelle, vers la fin du Vie ou le commencement du VIle siècle. Apocrisiaire du Siège Apostolique à Constantinople, il fut élu évêque de Rome en 649. Dans le mois d’octobre de cette même année, il convoqua un synode local au Latran contre les Monothélites : Théodore évêque de Pharan, Cyrus patriarche d’Alexandrie, et trois archevêques de Constantinople : Sergius (610-638), Pyrrhus (638-641) et Paul son successeur. Là il proclama la foi orthodoxe dans des lettres publiques, définit le dogme chrétien et rejeta l’hérésie, de concert avec le synode réuni par lui. Saint Sophrone de Jérusalem étant mort en 638 et le siège patriarcal de Jérusalem restant longtemps vacant, saint Martin établit Jean évêque de Philadelphie topotéréte des sièges d'Antioche et de Jérusalem troublés par les hérétiques, lui enjoignant « en vertu du pouvoir apostolique à lui confié par le Seigneur, par l’intermédiaire de saint Pierre, de rectifier ce qui était défectueux et d’établir dans chaque ville des évêques, des prêtres et des diacres. » Il déposa Paul, archevêque de Thessalonique, qui avait acquiescé a l’hérésie. Alors l'empereur Constant le manda de Rome en 653, le déposa publiquement et l'emprisonna dans le prétoire, puis l’envoya en exil a Cherson en 655. Là il termina courageusement sa vie et s'endormit dans le Seigneur le 16 septembre 656.

  • Saint Martin

    L’hymne Martine par apostolis par les moniales d’Argentan :


    podcast

    Martíne, par Apóstolis,
    Festum coléntes tu fove:
    Qui vívere discípulis
    Vis, aut mori, nos réspice.

    O Martin, égal des Apôtres,
    Bénis-nous qui célébrons ta fête :
    Toi qui, pour tes disciples,
    Demeures prêt à vivre ou à mourir.

    Fac nunc quod olim gésseras,
    Tu prǽsules clarífica,
    Auge decus Ecclésiæ,
    Fraudes relíde sátanæ.

    Fais maintenant ce que tu fis autrefois,
    Des pontifes fais briller les vertus,
    De l’Eglise augmente la gloire,
    De Satan déjoue les embûches.

    Qui ter chaos evíceras,
    Mersos reátu súscita:
    Divíseras ut chlámydem,
    Nos índue justítiam.

    Toi qui trois fois a dépouillé l’abîme,
    Sauve ceux que leurs fautes ont engloutis ;
    En souvenir du manteau partagé,
    Revêts-nous de justice.

    Ut speciális glóriæ
    Quondam recordéris tuæ,
    Monástico nunc Ordini,
    Jam pene lapso, súbveni.

    En te rappelant cette gloire
    Qui dans le temps fut tienne à titre spécial
    De l’ordre monastique
    Aujourd’hui presque éteint montre-toi le secours.

    Sit Trinitáti glória,
    Martínus ut conféssus est;
    Cujus fidem per ópera
    In nos et ipse róboret. Amen.

    Gloire soit à la Trinité,
    Dont sa vie Martin fut le confesseur,
    Puisse-t-il faire que chez nous aussi
    La foi soit appuyée par les œuvres.

  • Saint André Avellin

    La messe est du commun des confesseurs, mais la collecte est propre et elle est très belle :

    Deus, qui in corde beáti Andréæ Confessóris tui, per árduum cotídie in virtútibus proficiéndi votum, admirábiles ad te ascensiónes disposuísti : concéde nobis, ipsíus méritis et intercessióne, ita eiúsdem grátiæ partícipes fieri ; ut, perfectióra semper exsequéntes, ad glóriæ tuæ fastígium felíciter perducámur.

    O Dieu, qui, par le vœu héroïque de faire chaque jour des progrès dans la vertu, avez disposé dans le cœur de votre Confesseur, le bienheureux André, des degrés admirables pour s’élever à vous ; accordez-nous, par ses mérites et son intercession, de participer à cette même grâce, de sorte que, tendant toujours au plus parfait, nous parvenions heureusement au faîte de votre gloire.

    Elle fait allusion au vœu qu’avait fait le religieux théatin de faire chaque jour un progrès dans la vertu. Vœu qui peut paraître téméraire mais qui a été en quelque sorte canonisé par cette collecte. Il ne s’agit pas seulement de perfection morale mais d’ascension spirituelle, et on remarque l’emprunt au psaume 83 :

    Beatus vir cujus est auxilium abs te : ascensiones in corde suo disposuit.

    Heureux l’homme dont l’aide vient de toi : il a disposé des ascensions dans son cœur.

    Le psaume dit ensuite que celui-là ira de vertu en vertu et verra le Dieu des dieux en Sion.