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  • Russie

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    Ces deux dernières années les « Journées royales » commémorant le massacre de la famille impériale russe n’avaient pas été célébrées pour cause de covid. Ces 16 et 17 juillet, plus de 46.000 personnes ont participé à la commémoration, marquée par la divine liturgie célébrée par neuf évêques devant l’église construite sur le lieu du massacre, et le pèlerinage, de nuit, jusqu’au monastère construit sur le lieu où les dépouilles avaient été jetées (21 km). « Cette page tragique restera à jamais avec nous, de nombreuses générations futures devront s’en souvenir et se repentir de ce péché », a déclaré le gouverneur de la région.

    L’événement a été retransmis en direct par la chaîne de télévision Tsargrad de Konstantin Malofeïev. Une vidéo de… 7 heures en a été tirée (en fait 4 heures, suivies d’une émission historique de 3 heures).

    Malofeïev est le principal organisateur de ce pèlerinage. Et des colloques et conférences qui l’accompagnent, dont le forum de la branche locale du Conseil du Peuple russe, fondé en 1990 par le patriarche Cyrille. Présentant sa vision géopolitique de « l’empire, image de l’avenir », il a notamment déclaré :

    « Chaque État a sa propre vision du monde, comme c’est le cas de l'Occident mondialiste, auquel nous nous opposons de toutes nos forces en Ukraine. La Chine a également sa propre vision, qui envisage l'hégémonie de Pékin pour le XXIe siècle. Nous aussi, nous devons avoir une vision de l'avenir, puisque nous avons dit adieu à l'Occident pour au moins la prochaine décennie, et nous avons besoin d'un modèle de développement identitaire de notre civilisation russe, comme nous y invite également Sa Sainteté le Patriarche Cyrille. »

    D'autres photos ici, et .

  • Saint Laurent de Brindes

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    Il n’y a toujours aucun ouvrage disponible en français de saint Laurent de Brindes (de Brindisi, dit-on aujourd’hui), ni d’ailleurs en italien, donc sans doute en aucune autre langue (je vois juste un opuscule - un unique sermon – en anglais chez un éditeur britannique). Ce qui montre l’inanité de cette frénésie romaine de nommer toujours plus de « docteurs de l’Eglise »… qui ne sont docteurs pour personne sauf pour quelques rares latinistes ayant accès aux rares bibliothèques qui ont ses œuvres.

    Tout ce que j’ai trouvé en français est une thèse de doctorat qu’on trouve chez les bouquinistes. Elle est d’un certain frère capucin Constantin de Plogonnec, ce qui est un nom peu banal…

    Un compte-rendu était paru en 1936 dans la Revue des Sciences religieuses :

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    Si les œuvres de saint Laurent de Brindes (15 volumes) restent inconnues, on passe aujourd’hui également sous silence un aspect de sa vie qui n’est pas du tout politiquement correct (victoire d'Albe Royale en Hongrie - Székesfehérvár - contre les Turcs, 1601) :

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  • Saint Jérôme Emilien

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    Saint Jérôme Émilien confiant )à la Vierge ses orphelins, par Alessandro Revera (XIXe siècle), en l’église de la Visitation à Venise.

    Saint Jérôme Émilien, né à Venise, était de la noble race des Émiliani. Sa jeunesse se passa dans le métier des armes. Il avait reçu une éducation chrétienne, mais se laissa bientôt entraîner par le torrent des passions.

    Fait prisonnier et chargé de fers, après une courageuse défense de la place de Castelnuovo, qui lui avait été confiée, voyant la mort proche de lui, il rentra en lui-même et sentit une vive crainte de paraître devant Dieu en état de péché mortel. Les yeux pleins de larmes, Jérôme fit alors un vœu à Marie; aussitôt, la Mère de Dieu lui apparut, l'appela par son nom, lui donna les clefs de ses fers et de son cachot et lui fit traverser sain et sauf les rangs de l'armée ennemie. Le jeune converti alla suspendre ses chaînes et les clefs de sa prison à l'autel de la Madone de Trévise, et publia partout les miséricordes de Marie à son égard.

    Dès lors, à l'admiration de Venise entière, qui l'avait connu si mondain, il change de vie et passe son temps dans l'exercice de la prière, de la mortification et des bonnes œuvres, visite les hôpitaux, panse les plaies des malades, et se montre le père de tous les malheureux.

    Il fit surtout éclater sa charité durant une famine et une maladie épidémique; il vendit jusqu'à ses meubles, et sa maison devint un hôpital où personne n'était rebuté. Touché du sort des enfants que la mort avait privés de leurs parents, il loua une maison où il les réunit, et où il se chargea de leur nourriture, de leur entretien et de leur instruction; il devenait ainsi le père de ceux qui n'en avaient plus; il allait les chercher par les rues et les places, les amenait dans son pieux asile, et leur inspirait une piété qui fit bientôt l'admiration de Venise.

    Le zèle ne connaît pas de limites: Jérôme trouva encore le temps de s'occuper des jeunes gens et des vieillards, de diriger l'Hôpital des Incurables, de fonder une Œuvre pour réunir les pécheresses converties par ses prédications, de parcourir les campagnes, la clochette à la main, pour apprendre aux enfants et au peuple les éléments de la religion.

    Il mourut, au service des pestiférés, laissant la Congrégation des Clercs Réguliers Somasques pour continuer son œuvre.

    Abbé L. Jaud, Vie des Saints pour tous les jours de l'année.

  • Toujours le même mensonge

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    Ce n'est pas la guerre, ce sont les sanctions décidées par Borrell et ses complices.

  • Genre

    Le délire du genre a atteint l’OMS. Dans le cadre de la mise à jour de son manuel, l’Organisation mondiale de la Santé indique vouloir aller « au-delà » des « termes binaires », pour « reconnaître la diversité sexuelle et de genre ». Car « le sexe ne se limite pas à l’homme ou à la femme ».

    Il y a tout de même des réactions. « C’est un rejet de la biologie de base – et une erreur », dit le professeur Jenny Gamble, spécialiste en obstétrique à l’université de Coventry. « La biologie est un facteur déterminant de la santé et de la maladie. » « Cette annonce n’est pas scientifique », dit simplement le Dr Karleen Gribble, spécialiste des soins infirmiers et d’obstétrique à l’université de Western Sydney.

    Mais l’OMS va encore plus loin : elle a également déclaré qu’elle allait développer le concept d’« intersectionnalité », « qui examine comment les dynamiques de pouvoir liées au genre interagissent avec d’autres hiérarchies de privilèges ou de désavantages, entraînant des inégalités en matière de santé »…

    *

    L’archéologie et la médecine légale sont désormais dans le collimateur des idéologues du genre. Car l’un des acquis de ces disciplines est de pouvoir déterminer le sexe des individus, même quand il ne reste que quelques ossements. Mais le groupe Trans Doe Task Force mène une campagne contre ces identifications qui « portent tort aux personnes non binaires ». En effet, rien ne permet de déterminer à quel genre s’identifiait la personne examinée. Par exemple, les scientifiques ne peuvent pas connaître le sexe d’un chasseur péruvien vieux de 9.000 ans parce qu’ils ne savent pas si le chasseur s’est identifié comme homme ou femme – un concept de « dualité » qui a été « imposé par les colonisateurs chrétiens ». Sic.

    On note toutefois une certaine résistance. Elizabeth Weiss, professeur d’archéologie à l’université de San Jose, a déclaré que l’élimination des classifications de genre relevait d’une « falsification motivée par l’idéologie ». Ce sont des gens qui s’efforcent de « faire concorder tous leurs jargons académiques préférés ». Et de leur renvoyer la balle : la récente explosion du nombre de personnes s’identifiant comme transgenres suggère que cette tendance est « sociale et non biologique », et que « désexualiser rétroactivement efface ce fait évident ».

  • Ukraine

    Le maire d’Odessa disait ne pas avoir l’intention d’enlever la grande statue de Catherine II qui domine le port. Mais pas moins de deux pétitions sont aujourd’hui sur le bureau de Zelensky pour que la statue soit enlevée. Toutes deux ont reçu plus de 25.000 signatures et doivent donc recevoir une réponse du Président. Les deux sont évidemment négationnistes, faisant de la fondatrice de la cité une colonisatrice génocidaire, mais l’une demande en outre que la statue de Catherine II soit remplacée par celle de Billy Herrington, acteur pornographique américain « gay », ce qui soulignerait avantageusement le soutien du gouvernement de Kiev au mouvement LGBT.

    Dans le même temps, les nouvelles autorités de Kherson sont en train d’enlever le monument aux « héros de 2014 » et souhaitent le remplacer par une statue de Catherine II. On pourrait peut-être s’arranger…

    *

    Comme on lui avait fait remarquer qu’il avait besoin d’un vote du Parlement pour limoger le chef des services de sécurité et le procureur général, Zelensky a donc fait voter leur limogeage ce matin par le dit « Parlement » (d’où il a viré les députés d’opposition). Et dans la foulée il a annoncé le limogeage de 28 fonctionnaires du SBU. Car les services ukrainiens sont truffés de "collaborateurs" et de "traitres".

  • Trinité Saint Serge

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    cercle1a.jpgPour la première fois depuis la révolution bolchevique, sur permission spéciale du ministère russe de la Culture, la célébrissime icône de la Sainte Trinité d’Andreï Roublev retrouve le lieu pour lequel elle fut peinte au début du XVe siècle. Conservée à la galerie Tretiakov, l’icône des icônes, modèle de toutes les icônes (concile des cent chapitres, 1551) tant sur le plan théologique que pictural, va être exposée à la Laure de la Trinité Saint-Serge pour les festivités du 600e anniversaire de la translation des reliques de saint Serge de Radonège.

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    Saint Serge fut le fondateur du monastère et Andreï Roublev était l’un de ses disciples. « Saint Serge, nous dit Asianews, est le saint qui a refondé la Russie chrétienne après deux siècles d'invasion tatare, ayant inspiré la victoire des armées russes du prince Dmitri de Moscou contre les Mongols sur les rives du Don, au point que prince fut appelé "Donskoj". Les reliques du saint reposent dans une église à l'intérieur de la Laure, et sont la principale destination des pèlerinages russes dans l'affirmation de la vraie foi et de l'identité nationale. La fête revêt donc une signification symbolique particulière dans le contexte de la guerre en Ukraine, où la Russie entend réaffirmer les principes fondateurs de son histoire. »

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    Saint Serge de Radonège, icône du début du XVe siècle.

  • Saint Vincent de Paul

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    Dans le propre de la congrégation de France de l’ordre de saint Benoît, saint Vincent de Paul est commémoré par une antienne spéciale aux vêpres et aux laudes.

    Celle des vêpres reprend des expressions des psaumes 67 et 131, et elle a la particularité d’être l’hymne du collège Saint-Stanislas de Bathurst en Australie. Lequel est dirigé depuis 1889 par les pères et frères de la Congrégation de la Mission de saint Vincent de Paul.

    Vincentius, orphanorum pater, pauperes Sion saturavit panibus, et sacerdotes induit salutari.

    Vincent, père des orphelins, rassasia de pain les pauvres de Sion, et revêtit les prêtres de salut.

    L’antienne des laudes reprend Luc 14,18 (Jésus citant Isaïe), Job 29,15, et la première épître de saint Paul aux Corinthiens (9,22) :

    Vincentius evangelizavit pauperibus, fuit oculus caeco et pes claudo, omnibus omnia factus.

    Vincent évangélisa les pauvres, fut l’œil de l’aveugle et le pied du boiteux, se faisant tout à tous.

  • Dans la trappe !

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    Zelensky a limogé deux des principales personnalités ukrainiennes : le procureur général, et son ami d’enfance et responsable des spectacles télévisés qui l'ont rendu célèbre le chef des services de sécurité (SBU).

    Comme quelqu’un lui a fait remarquer qu’il n’en avait pas le pouvoir sauf à passer par un vote du Parlement, il a consenti à déclarer qu’il avait « suspendu » ces deux personnalités (alors qu’il avait déjà signé les décrets exécutifs…)

    Mais ce n’est qu’un début. Zelensky (qui a déjà « suspendu » les partis d’opposition et supprimé la liberté de la presse) a identifié pas moins de 650 hauts fonctionnaires coupables de « trahison ». A savoir pas assez anti-russes.

    On imagine les réactions occidentales si c’était Poutine... Mais Zelensky peut faire ce qu’il veut, c’est le héros de la démocratie.

    L'ex-chef du SBU (à qui Zelensky doit une partie de sa fortune) c'est l'autre:

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  • Leur Europe

    Tous les mois il y a au moins un dirigeant de l’UE pour dire qu’il faut absolument supprimer le veto dans les votes du Conseil européen, afin d’être plus efficaces. Cette fois c’est le chancelier Scholz qui s’y colle. Il a trouvé un nouvel argument : il faut répondre à l’invasion de l’Ukraine par une union plus forte…

    La pression est constante pour supprimer ce qui reste des souverainetés nationales. Mais jamais un de ces dirigeants ne rappelle que pour supprimer le veto il faut modifier le traité et que pour modifier le traité il faut l’unanimité. Pour l’heure elle n’existe pas. Il y au moins trois ou quatre, peut-être davantage de pays qui refuseraient aujourd’hui de se fondre dans des Etats-Unis d’Europe où chaque Etat aurait (nettement) moins d’autonomie qu’aux Etats-Unis d’Amérique.