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  • OK !

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    Message du Planning familial américain : " Hé ! c'est très bien d'avoir de multiples avortements !"

  • Le compagnon

    Lu dans le texte d’hommage du « compagnon » (depuis un an) du journaliste français tué en Ukraine :

    Avec le temps, j'ai aussi appris que c'était quelqu'un sur qui je pouvais réellement compter, enthousiaste pour me suivre dans n'importe quel projet, que ce soit cuisiner ensemble une énième recette vegan, coller des paillettes sur un corset, aller prendre des photos dans un parc ou m'accompagner à un show de drag.

    Addendum. Grâce au commentaire de Christian je découvre que "le compagnon" évoqué par les gazettes est en fait une compagne qui se dit "non binaire transmasculine agenre"... Magnifique.

  • Holy See LGBT

    Hier était le premier jour du « mois des fiertés » (mais je n’ai toujours pas compris où est la fierté de mettre son pénis dans un anus). Jobidon s’est donc fendu d’une belle déclaration d’amour LGBTQ+, et cette fois il a ajouté « intersexe ». Admirable : LGBTQI+. Les ambassades des Etats-Unis ont donc arboré le drapeau arc-en-ciel. Enfin, pas partout… Il y a des pays – musulmans – où ce n’est pas possible. Mais au Vatican, oui, bien sûr. Puisque le pape actuel est tout acquis à la cause.

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  • L’Eglise de l’anarchie

    Pour la première fois depuis la fondation du séminaire de la Fraternité sacerdotale Saint-Pierre à Wigratzbad, l’évêque du lieu, qui est aujourd’hui Mgr Bertam Meier, a conféré l’ordination diaconale à dix séminaristes. Selon le pontifical de 1962 : celui que le pape a explicitement interdit d’utiliser dans son dernier motu proprio sur la question. Mgr Meier a déclaré : « Le fait que l’évêque local d’Augsbourg confère aujourd’hui l’ordination diaconale est aussi un signe de notre communion intérieure, qui nous unit affectivement et effectivement : entre nous et avec le successeur de Pierre, le pape François. »

    Comprenne qui pourra. (Mais tant mieux pour la FSSP, et merci à cet évêque pour ce témoignage de communion avec la tradition.)

  • Saint Pothin et ses compagnons

    Grâce à Eusèbe de Césarée qui dans son Histoire ecclésiastique en a reproduit de larges extraits, comme on dit aujourd’hui, nous avons ce document exceptionnel qu’est la lettre des Eglises de Vienne et de Lyon aux Eglises d’Asie et de Phrygie sur les martyrs de 177. C’est l’un des rares documents indiscutablement authentiques sur les martyres de cette époque. Voici ce qui concerne sainte Blandine, « sexu infírmior, córpore imbecíllior, conditióne dejéctior », comme dit le martyrologe, petite et frêle esclave qui se montra plus forte que les hommes.

    Dès lors, les saints martyrs supportèrent des traitements qu’il est impossible de décrire. Satan mettait son point d’honneur à leur faire dire quelque blasphème. Chez les gens du peuple, chez le légat et les soldats, la colère atteignit son plus haut point contre Sanctus, le diacre de Vienne, contre Maturus, un nouveau baptisé mais un courageux athlète, contre Attale de Pergame, qui avait toujours été pour ceux d’ici une colonne et un appui, et enfin, contre Blandine. En la personne de Blandine, le Christ montra que ce qui paraît aux yeux des hommes sans beauté, simple, méprisable, est digne, aux yeux de Dieu, d’une grande gloire à cause de l’amour qu’on a pour lui, cet amour qui se montre dans ce qu’on est capable de faire et ne se vante pas d’une apparence extérieure. Nous tous, en effet, nous avions craint, et avec nous sa maîtresse - laquelle était aussi engagée dans le combat et au nombre des martyrs - que Blandine, dans cette lutte, ne soit pas capable, à cause de sa faiblesse physique, de faire avec assurance sa confession de foi. Mais Blandine fut remplie d’une telle force qu’elle épuisa et fit capituler tous ceux qui successivement la torturèrent de toutes les façons, du matin au soir. Eux-mêmes se reconnaissaient vaincus, ne sachant plus quoi lui faire, et ils s’étonnaient qu’elle respirât encore, quand tout son corps était brisé et ouvert. Ils avouaient qu’une seule espèce de ces tortures était suffisante pour arracher la vie à quelqu’un ; à plus forte raison, des tortures si cruelles et si nombreuses !

    Cependant la bienheureuse, comme une courageuse athlète, trouvait une nouvelle jeunesse dans la confession de sa foi. C’était pour elle une reprise, un repos, un apaisement dans tout ce qui lui arrivait, que de dire : « Je suis chrétienne et chez nous il n’y a rien de mauvais ».

    (…)

    Blandine, elle, suspendue à un poteau, était exposée pour être la pâture des bêtes qu’on lâchait sur elle. En la regardant suspendue à cette espèce de croix, en l’entendant prier à haute voix, les combattants sentaient croître leur courage : au milieu de leur combat, ils voyaient, de leurs yeux de chair, à travers leur sœur, Celui qui a été crucifié pour eux afin de montrer à ses fidèles que tous ceux qui souffrent pour glorifier le Christ gardent toujours l’union avec le Dieu vivant. Comme aucune bête ne l’avait alors touchée, on la détacha du poteau et on la remit en prison, en réserve pour un autre combat.

    Ainsi, victorieuse dans plusieurs épreuves, elle rendit définitive la condamnation du perfide Serpent et encouragea ses frères, elle, petite, faible et méprisable, mais comme revêtue du Christ, le grand et invincible athlète. Elle terrassa l’Adversaire en beaucoup d’épreuves et mérita par son combat la couronne de l’incorruptibilité.

    (…)

    Après tout cela, le dernier jour des combats singuliers, on introduisit à nouveau dans l’amphithéâtre Blandine en même temps que Pontique, un jeune garçon de quinze ans. Chacun des jours précédents, on les avait amenés pour voir les tortures des autres. On s’efforçait de les contraindre à jurer par les idoles, mais ils restèrent fermes et ne prêtèrent aucune attention à ces insistances. La foule alors fut prise d’une fureur sauvage contre eux, sans aucune pitié pour l’âge du jeune garçon, sans aucun égard pour la femme. On les soumit à toutes les épreuves et on les fit passer par toute la série des tortures, en les prenant à part, tour à tour, pour essayer de les faire blasphémer. On ne put y réussir. Pontique était soutenu par sa sœur, et les païens eux-mêmes voyaient que c’était elle qui l’encourageait et l’affermissait. Quand il eut généreusement supporté toutes sortes de tortures, il rendit l’âme.

    La bienheureuse Blandine, la dernière de tous, comme une noble mère qui, après avoir encouragé ses enfants, les a envoyés en avant victorieux vers le Roi, subissait à son tour la rigueur de tous les combats soutenus par ses enfants. Maintenant elle se hâtait de les rejoindre, heureuse et rayonnante de joie à cause de ce départ, comme si elle était conviée à un repas de noces et non pas livrée aux bêtes. Après les fouets, après les bêtes, après le gril, on finit par la jeter dans un filet et l’exposer ainsi à un taureau. Bien des fois projetée en l’air par cet animal, elle ne s’apercevait même plus de ce qui lui arrivait, absorbée qu’elle était dans l’espérance et l’attente de sa foi, et dans son entretien avec le Christ. On l’égorgea, elle aussi, et les païens eux-mêmes reconnaissaient que jamais chez eux une femme n’avait supporté autant de pareils tourments.

  • Terreur

    Aujourd'hui c'était la Journée des enfants à Kherson. Dans le square Potemkine, autour de la statue du fondateur de la ville. Une population frappée par la famine fait semblant de s'amuser sous la menace des armes russes...

  • Vous ne la verrez plus

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    La très avenante Lioudmila Denisova, commissaire aux droits de l’homme du Parlement ukrainien, était omniprésente sur les réseaux sociaux, et ses révélations quotidiennes sur les horreurs russes en Ukraine étaient reprises par toute la presse internationale. Mais trop c’est trop. Et le Parlement ukrainien, pourtant à 100% à la botte de Zelensky qui a interdit les partis d’opposition, vient de la virer.

    Pourquoi ? Parce que ses atroces descriptions de viols systématiques par les soldats russes de jeunes filles, de femmes âgées et de jeunes garçons, de mutilations sexuelles dans des caves à Boutcha et partout ailleurs, ont incité des ONG à venir sur place constater et dénoncer les crimes de la soldatesque poutinienne, qui étaient devenus le grand sujet connexe de la guerre : on se souvient de la Femen au festival de Cannes hurlant « Ne nous violez pas ! » sur le tapis rouge alors que les agents de sécurité la ceinturaient…

    Mais les ONG ont fait chou blanc, et, très vexées, ont publié un texte commun pour dénoncer les procédés de Lioudmila Denisova.

    Alors, hier, le Parlement ukrainien l’a démise de ses fonctions, au motif que ses accusations de viols d’Ukrainiennes par les troupes russes « n’ont pas pu être confirmées par des preuves et ont seulement fait du tort à l’Ukraine et distrait les médias des besoins réels de l’Ukraine ».

    On lui reproche aussi de ne pas avoir facilité des corridors humanitaires et les échanges de prisonniers de guerre, et d’avoir passé du temps dans la « chaleureuse Europe occidentale » pendant l’invasion et non en Russie ou en Biélorussie où son statut lui aurait permis d’aider les prisonniers de guerre…

  • Toujours pire…

    Le site européiste EUobserver, dans le cadre de sa promotion permanente des valeurs de l’Europe (celles qui nous distinguent de la barbarie russe), présente son dernier podcast : une interview de Rafia Zakaria.

    Contre le féminisme blanc : l’édition européenne.

    Rafia Zakaria a mis sens dessus-dessous le monde féministe avec son best-seller Contre le féminisme blanc. Elle parle avec la journaliste Shada Islam, basée à Bruxelles, de la prévalence de la pensée féministe blanche en Europe, particulièrement en France.

    Rafia Zacaria, née au Pakistan, est un exemple du fait que l’antiracisme, dont elle est une militante aux Etats-Unis, est un racisme antiblanc : il faut combattre la « pensée féministe blanche » au nom d’un féminisme « de couleur » et… musulman.

    Particulièrement en France, dit-elle. Et, de fait, on ne comprend pas comment il peut y avoir encore des femmes blanches et non musulmanes en France…

    Sur son compte Twitter, Rafia Zakaria étale son idéologie raciste.

    Et elle est aussi une militante de l’avortement. A propos du projet d’arrêt renversant Roe contre Wade, signé par le juge Samuel Alito, elle écrit : « On ne peut pas comprendre l’offensive déterminée d’Alito pour recriminaliser l’avortement en dehors de cette vieille obsession raciste de contrôler le corps des femmes noires et brunes. »

    Mais elle ne dit rien du fait que le juge noir Clarence Thomas est lui aussi contre l’avortement.

    Les militants noirs pro-vie soulignent que l’un des buts de Margaret Sanger en créant le Planning familial était de diminuer drastiquement la fécondité des noirs, et plusieurs l’accusèrent de génocide.

    Mais aujourd’hui tout cela est renversé. Rafia Zakaria prend précisément argument sur le fait que 60% des avortements américains tuent des noirs pour montrer que si on renverse Roe contre Wade on porte atteinte au droit des femmes noires d’avorter…

    (Citoyenne américaine exemplaire, Rafia Zakaria se vante aussi d’avoir reçu cinq injections anti-covid…)

  • Les évêques

    On ne perd jamais son temps à lire l’abbé Barthe. Mais cet article sur la fonction épiscopale, à partir de la lettre d’évêques sur le « chemin synodal » allemand, est particulièrement remarquable.

  • Sainte Angèle Merici

    Extrait de « La vie et le message de Sainte Angèle Merici », sur le site des ursulines.

    Angèle, qui avait alors dépassé la cinquantaine, eut l’occasion de se rendre en Terre Sainte. La décision ne manquait pas de courage : inconfort et longueur du voyage, danger des Turcs, mauvais temps inhabituel. A cela s’ajoutait une ophtalmie contractée en Crète, rendant Angèle presque aveugle. Elle continua le voyage, intrépide, et pendant plusieurs semaines, s’adonna à la contemplation intérieure des mystères du Christ. Une grâce spéciale l’attendait au Mont Calvaire. Là, selon Bellintani, un de ses premiers biographes, eut lieu la fondation spirituelle de la Compagnie de Ste Ursule. il en parle en ces termes :

    C’est là qu’elle conçut l’esprit de virginité qu’elle communiqua si largement à tant d’autres épouses du Christ. C’est là que se fit entre elle et le Christ cette union très étroite qui la rendit mère, et Lui, époux d’un grand nombre de jeunes filles... C’est là qu’elle fut toute transformée en une nouvelle créature. Comme St François obtint à Rome des Saints Apôtres Pierre et Paul le don de la pauvreté évangélique, qui fut le don caractéristique de ses fils, Sœur Angèle obtint au Calvaire le don et l’esprit de virginité.

    L’année suivante, en 1525, Angèle se rendit en pèlerinage à Rome pour l’Année Sainte. Reçue en audience par le Pape Clément VII, elle déclina l’invitation de rester à Rome, sachant que le Seigneur l’attendait à Brescia.

    Au retour de Rome s’ouvre une nouvelle étape de la vie d’Angèle. Elle déploie des dons apostoliques exceptionnels : elle lit dans les âmes, connaît le latin sans jamais l’avoir appris, est à même d’expliquer la Sainte Ecriture, fait des exposés d’environ une heure sans préparation et sans une note, réalise des conversions retentissantes.

    Angèle est de plus en plus sollicitée. En 1528 eut lieu son entrevue avec Francesco Sforza, Duc de Milan, qui devint un ami. Quelques mois après, elle se rendit en pèlerinage à Varallo, afin d’y voir la reproduction des Lieux Saints que sa malvoyance l’avait empêchée de percevoir lors de son voyage en Terre Sainte.

    Angèle approche de la soixantaine. L’heure est venue d’accomplir sa mission. Elle est estimée pour sa sainteté toute simple. Des jeunes qu’elle a formées à la vie chrétienne, gravitent autour d’elle désirant partager son genre de vie.

    En 1532, au mois d’août, elle se rend une nouvelle fois à Varallo, probablement avec quelques futurs membres de son Institut, pour les ancrer dans la connaissance et l’amour du Christ, grâce aux chapelles où figuraient en grandeur naturelle les scènes les plus importantes de la vie du Sauveur. C’était une catéchèse visuelle avant la lettre.

    Puis, elle s’installe près de Sainte-Afre, où étaient vénérés les premiers martyrs de Brescia, fondateurs de cette Eglise au temps des persécutions romaines.

    Pour réunir toutes celles qu’elle veut former à la vie de la « Compagnie de Sainte Ursule », sa chambre est bien trop petite. Une amie, Elisabeth Prato, lui offre une grande salle au centre de la ville, où Angèle commença, en 1532, l’aménagement d’un oratoire, orné de fresques rappelant les mystères de la vie du Christ, de la Vierge et des saints et saintes de la primitive Eglise (encore une catéchèse visuelle). Elle commence à rédiger la Règle, consulte, la fait pratiquer et évaluer, avant de la codifier.

    Le 25 novembre 1535 eut lieu la fondation. Le cérémonial en fut très simple. Après avoir assisté à la Messe, les 28 nouveaux membres de la Compagnie de Sainte Ursule signent un registre indiquant leur appartenance à cette Compagnie.

    En 1537, Angèle convoque le premier Chapitre Général. Elle est élue Supérieure à vie de la Compagnie. Vers la fin de 1539, sa santé décline ; elle se met à rédiger son Testament spirituel et ses Avis pour les Supérieures de la Compagnie. Le 27 janvier 1540 elle meurt, enfin unie pour toujours à Celui qu’elle a tellement aimé et servi pendant sa vie.

    Le lendemain matin, vers 10 heures, « elle fut portée à Sainte-Afre... avec autant de solennité et de monde que pour un grand seigneur. Le motif en est que cette Mère-Sœur Angèle enseignait à tous la foi au Dieu Très-Haut de telle manière que tous s’attachaient à elle », raconte Nassino, chroniqueur de Brescia :

    « Tous s’attachaient à elle ». Cette remarque d’un auteur plus prompt à tremper sa plume dans du vinaigre qu’à manier l’encensoir, en dit long sur l’estime des contemporains d’Angèle.

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    Le corps de sainte Angela Merici dans l'église de Brescia qui lui est dédiée.