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  • En Slovaquie

    Comme chaque année ou presque, des propositions de loi visant à limiter l’avortement ont été débattues au Parlement slovaque, mardi dernier. Deux d’entre elles émanaient du « parti populaire Notre Slovaquie » (17 députés, que les bons démocrates slovaques qualifient de « néofascistes », et les nôtres de « néonazis »), pour réduire le délai de 12 à 8 semaines, et pour que l’avortement ne soit autorisé qu’en cas de danger pour l’enfant ou la mère.

    Ces deux propositions ont été rejetées, sans surprise. Mais le scandale est que 18 députés des partis au pouvoir ont voté pour, alors que ce n’est pas dans l’accord de coalition.

    Parmi ces députés qui osent voter pour la vie, l’infatigable Anna Zaborska, qui non seulement défend ouvertement son vote au motif que la protection de la vie est un droit essentiel et qu’elle ne regarde pas de qui émane la proposition, mais dénonce le fait que la majorité des députés s’affirment catholiques et ne veulent pas agir en conséquence.

    Une troisième proposition de loi était portée par Anna Zaborska elle-même. Sachant qu’elle ne pouvait que grignoter quelque chose, comme le font les élus des Etats américains, elle se limitait à faire passer le délai de réflexion de deux jours à quatre jours, et à exiger deux certificats médicaux au lieu d’un seul pour les avortements dits thérapeutiques.

    Cette proposition est passée. Mais elle devra revenir devant le Parlement pour l’être définitivement…

  • Avortement : l’offensive continue

    La nouvelle égérie du meurtre de masse des bébés s’appelle Albane Gaillot. Elle a présenté une proposition de loi, signée par plus de 40 députés de 8 des 10 groupes de l’Assemblée, visant à intensifier le massacre. (Les deux groupes qui ne participent pas à cette offensive extrémiste sont Les Républicains et l’UDI.)

    Albane Gaillot s’était fait élire avec l’étiquette du parti de Macron. Aujourd’hui elle est membre du groupe « Ecologie, démocratie, solidarité ». Car elle considère qu’il n’y a pas plus écologique ni plus solidaire que de tuer la vie naissante.

    Elle rappelle que les « professionnels de santé » (sic) alertent depuis longtemps sur les « obstacles à la pleine effectivité » du « droit à l’IVG », droit fondamental comme chacun sait. Et que le confinement a encore aggravé le problème. Il est donc temps de voter une nouvelle loi qui fasse de la France « l’un des pays les plus progressistes en la matière ».

    Au menu, bien entendu l’allongement du délai (à 14 semaines), la suppression de la clause de conscience, le droit de pratiquer des avortements étendu aux centres de planning dit familial et aux sages-femmes (pour qu’elles puissent tuer autant d’enfants qu’elles en mettent au monde, sans doute pour développer une nouvelle forme de parité).

    Albane Gaillot espère que le texte pourra être examiné par les députés en automne, lors de la première journée où les textes de son groupe arriveront en discussion.

  • Saint Alexis

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    Screenshot_2020-07-16 Le Martyrologe romain traduit en français Tome contenant janvier et février.png

    Le martyrologe romain, traduit par le P.Simon Mothier de la Compagnie de Jésus, 1705.

  • Notre Dame du Mont Carmel

    Allelúia, allelúia. V/. Per te, Dei Génetrix, nobis est vita pérdita data : quæ de cælo suscepísti prolem, et mundo genuísti Salvatórem. Allelúia.

    Allelúia, allelúia. Par vous, ô Mère de Dieu, nous a été rendue la vie que nous avions perdue ; vous qui avez reçu du ciel un rejeton, et qui avez mis au monde le Sauveur. Alléluia.

  • La dictature, oui, mais de l’UE

    Screenshot_2020-07-15 Coronavirus Bruxelles appelle l'UE à se préparer à «l'effet cocktail» avec la grippe.png

    Chaque jour monte un peu plus l’ahurissante propagande de ceux qui veulent renforcer la dictature sous prétexte de « pandémie », des nostalgiques du confinement et des mesures non pas barrières mais liberticides et policières, qui cherchent ce qu’ils pourraient trouver pour ne pas lever ou pour remettre la chape de plomb sur les peuples. Il y a désormais la mascarade obligatoire, et après ?

    Après, il faut non seulement se préparer à l’inéluctable « seconde vague » de coronavirus, mais au prochain virus, qui sera pire. Et en attendant le prochain virus inconnu, il y aura de toute façon (mais oui, puisqu’on vous le dit), l’épidémie de grippe saisonnière. Qui va venir frapper de plein fouet des pays qui seront meurtris par la deuxième, ou troisième, ou quatrième vague…

    Le vice-président de la Commission européenne Margaritis Schinas, et la commissaire à la Santé Stella Kyriakides, sonnent l’alerte et l’alarme. Il faut se préparer à « l’effet cocktail » des deux virus (ou plus si affinités). « Ce n'est pas le moment de baisser notre garde », il faudra « une action forte et conjointe » des pays de l’UE, avec le « soutien » de la Commission. Laquelle va présenter ses « recommandations » sanitaires. A savoir ses ordres. Car les pays ont réagi à la première vague dans le désordre. Maintenant il faut que ce soit sous les ordres de Bruxelles, et c’est ce que veulent les peuples : « Les États membres ont réagi sous la pression et ils ont pris des mesures centrées sur les priorités nationales. Mais le constat de l'interdépendance a été rapidement fait après cette phase de manque de coordination. Les gens ont montré qu'ils attendent plus de l'Europe et c'est positif. »

    Tel est, comme on l’avait déjà dit dès le début, l’un des objectifs de la dictature « sanitaire » : renforcer la dictature de l’UE. Ridiculement masquée… Mais les peuples, terrorisés par si peu, ont l’air de vouloir la subir encore et encore. Peuples décadents et masochistes.

  • Saint Henri

    Deus, qui hodiérna die beátum Henrícum Confessórem tuum e terréni cúlmine impérii ad regnum ætérnum transtulísti : te súpplices exorámus ; ut, sicut illum, grátiæ tuæ ubertáte prævéntum, illécebras sǽculi superáre fecísti, ita nos fácias, eius imitatióne, mundi huius blandiménta vitáre, et ad te puris méntibus perveníre. Per Dóminum nostrum.

    O Dieu, en ce jour, vous avez fait passer le bienheureux Henri, votre Confesseur, du sommet de l’empire de la terre au royaume du ciel : nous vous demandons en suppliant que, comme en le prévenant par l’abondance de votre grâce, vous l’avez fait triompher des attraits du siècle, vous nous fassiez aussi, à son imitation, éviter les séductions du monde et parvenir jusqu’à vous avec des cœurs purs.

    « Nous devons abandonner les biens temporels et mettre au second plan les avantages terrestres pour nous efforcer d’atteindre les demeures célestes qui sont éternelles. Car la gloire présente est fugitive et vaine si, tandis qu’on la possède, on omet de penser à l’éternité céleste. » (Lettre à l’évêque de Bamberg.)

    • Le sacramentaire de saint Henri 1, 2, 3.
  • Nashville Tennessee…

    Le gouverneur du Tennessee Bill Lee a signé hier une loi destinée à restreindre les avortements. Elle oblige les médecins à montrer une échographie à la femme enceinte, elle interdit l’avortement dès qu’on entend le battement de cœur du fœtus, elle interdit l’avortement pour motif de race, de sexe, de handicap (il s’agit essentiellement de contrer le génocide des trisomiques).

    La loi entrait en vigueur dès la signature.

    Mais les trois principaux lobbies américains de la culture de mort avaient préparé la riposte et ont immédiatement engagé une action judiciaire en urgence. Une heure plus tard, le juge William Campbell a suspendu la loi, affirmant qu’il était « lié par les décisions de la Cour suprême interdisant des charges indues sur la disponibilité des avortements ». Hélas c’est un juge nommé par Donald Trump…

  • Brandmüller galèje

    Dans le cadre du débat actuel sur Vatican II (avec un Vigano à la dérive), Mgr Athanasius Schneider a écrit qu’on pouvait corriger certains textes conciliaires, et il a rappelé que l’Eglise avait corrigé des textes du concile de Constance et du concile de Florence.

    Le cardinal Brandmüller lui répond que les textes dont il parle ne sont pas des textes conciliaires. Et Sandro Magister, qui relate cela, se moque des « fake news » de Mgr Schneider.

    Mais c’est Mgr Schneider qui a raison.

    Le cardinal Brandmüller affirme que l’assemblée qui a élaboré les décrets en cause à Constance « n’était en rien un concile œcuménique », « ne réunissait que les fidèles de Jean XXIII (Baldassare Cossa) » et « n’avait aucune autorité ». Or le concile de Constance avait été convoqué par l’empereur Sigismond et le pape Jean XXIII qui était reconnu par la France, l'Angleterre, la Pologne, la Hongrie, le Portugal, les royaumes du Nord, une partie de l'Allemagne et de l'Italie. C’est bien un concile œcuménique, a décidé l’Eglise, sauf pour trois de ses sessions. On a décidé évidemment après coup que ces sessions n’étaient pas d’un concile œcuménique. Preuve en est qu’elles ont toujours leur numéro d’ordre (3, 5, 39) qui n’a pas été supprimé. On a bel et bien corrigé un concile œcuménique.

    Plus important, à mon sens, est ce que dit le cardinal Brandmüller du décret pour les Arméniens du concile de Florence : il affirme que le concile, « au sujet de l’ordination sacerdotale, n’avait pas traité de l’aspect doctrinal.  Il n’a fait que réglementer le rite liturgique ».

    Or ce décret est manifestement doctrinal.

    1. Il est doctrinal parce qu’il reprend la doctrine, en la matière, de saint Thomas d’Aquin, considéré alors comme autorité doctrinale suprême, sur le même plan que les Ecritures.

    2. Il est doctrinal parce qu’il n’aurait pas été légitime de la part de Rome de modifier un rite oriental immémorial s’il n’y avait pas une raison doctrinale impérieuse de le faire.

    3. Il est doctrinal parce que lorsque des théologiens ont fini par convenir que le rituel latin sur lequel on basait la validité (la porrection des instruments) n’était qu’une invention médiévale, ils ont affirmé que, à strictement parler, ce décret ne faisait pas partie du concile parce qu’il avait été publié après la fin du concile... Pour avancer une argutie aussi désespérée, il faut avoir conscience qu’on parle d’une question doctrinale, et non disciplinaire.

    4 Il est doctrinal parce que la « constitution apostolique » de Pie XII Sacramentum ordinis, qui règle définitivement la question, est bien évidemment un texte doctrinal.

    Le concile de Florence a donc été, heureusement quoique très tardivement, corrigé.

  • Saint Bonaventure

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    Le canon commence par ces mots : « Te igitur clementissime Pater, etc. Nous vous supplions donc, ô Père très-clément, etc. Cette conjonction igitur, donc, se rapporte à la préface et au sanctus qui ont précédé. C'est comme si le prêtre, parlant en la personne de l'Eglise, disait : « O Dieu tout-puissant, puisque vous avez bien voulu nous admettre à mêler nos louanges à celles des saints anges et à vous adresser les mêmes chants, nous vous supplions humblement, Père très-clément, et nous vous demandons, par Jésus-Christ, de daigner avoir pour agréables ces dons et de les bénir. »

    Il nous faut remarquer que, par une disposition de la providence divine, il est arrivé que la lettre T, dont la forme nous offre une image de la croix s'est trouvée la première du canon de la messe. Dans plusieurs sacramentaires on a tracé l'image même de Jésus crucifié, afin que non-seulement l'intelligence de cette lettre, mais la vue de la chose figurée rappelât à notre mémoire la Passion du Seigneur. La lettre T nous indique le mystère de la croix, et c'est pour cela que Dieu a dit par son Prophète : « Marquez un thau sur le front des hommes qui gémissent et qui sont dans la douleur de voir toutes les abominations qui se font au milieu de Jérusalem », afin qu'ils ne soient pas frappés par l'Ange. Conservons donc dévotement ce signe qui a été imprimé sur nos fronts dans la confirmation par l'onction de la Passion du Seigneur. C'est encore afin que ce souvenir nous fût toujours présent qu'il a été défendu, par les saints Pères, à tout prêtre de célébrer la messe sur un autel où il n'y aurait pas de crucifix. Que le prêtre, en le contemplant et en voyant ses bras étendus afin de supplier pour les péchés du peuple, ne rougisse donc pas d'étendre aussi ses bras vers lui en forme de croix, car l'Apôtre a dit : « Loin de moi de me glorifier ailleurs que dans la croix de Jésus-Christ Notre-Seigneur, par qui le monde est crucifié pour moi, et moi crucifié pour le monde. »

    Mais, puisque nous avons parlé de la croix sainte est des figures qui la représentent, qu'il nous soit permis de dire quelque chose des sens cachés qu'elle renferme.

    La croix est l'étendard du commandement placé sur l'épaule du Sauveur. O signe inestimable et vraiment abondant en mystères ! La croix est l'arbre de vie planté au milieu du Paradis, et d'où s'échappent les quatre fleuves des Evangiles ; c'est la charité, ou autrement la mesure qui a perfectionné l'arche du salut, c'est-à-dire l'Eglise. C'est l'autel sur lequel Abraham a immolé Isaac, sur lequel le Père céleste a sacrifié Jésus-Christ Notre-Seigneur. C'est le bois jeté dans Mara, le bois mêlé à l'amertume du monde et qui a rendu douces les eaux de la loi ; car nous avons appris, par la croix, à aimer nos ennemis, ce que le Testament ancien n'enseignait point, puisqu'il disait : « Vous aurez de la haine pour votre ennemi, vous exigerez œil pour œil, dent pour dent. » La croix est la verge avec laquelle la pierre fut frappée, et cette pierre, c'est Jésus-Christ. Sous ses coups, des fleuves immenses de sang et d'eau ont jailli, et nos âmes y ont trouvé la vie et l'innocence. C'est le poteau où fut attaché le serpent d'airain, où Jésus-Christ fut suspendu ; et tous ceux qui jettent dessus un regard fidèle sont guéris des morsures enflammées du serpent infernal. C'est la guitare touchée par le vrai David, par Jésus-Christ, alors qu'il s'y tenait expirant et dont les accords éloignaient du genre humain, image de Saül, les attaques de l'esprit diabolique. La croix est ces deux morceaux de bois recueillis par la veuve de Sarepta, ou autrement l'Eglise, afin de cuire du pain pour elle et son fils, car c'est sur la croix que Jésus-Christ est devenu un pain véritable. Elle est ce bois d'Elisée, qui a fait surnager le fer des profondeurs de l'eau, car nous avons été par elle arrachés aux abîmes de la mort, et c'est à Elisée devenu chauve, à Jésus-Christ dépouillé de ses vêtements sur la croix et percé de clous au Calvaire, que nous devons ce bonheur. La croix est ce bois dont les Juifs ont dit dans Jérémie : « Venez, mélangeons du bois à son pain » ; c'est-à-dire : faisons mourir le Christ sur la croix. Elle est le palmier sur lequel Jésus est monté et dont il a cueilli le fruit, la rédemption du genre humain. Elle est la clé de David, qui a ouvert la porte du ciel et nous y a introduits.

    Saint Bonaventure, Explication des cérémonies de la sainte Messe.

    (Sacramentaire de Charles le Chauve)

  • Pologne

    Il y a une bonne et une mauvaise nouvelle.

    La bonne est que Andrzej Duda est réélu président de la République, avec 51,2% des voix.

    La mauvaise est que son concurrent Rafał Trzaskowski a obtenu près de 10 millions de voix, soit presque un tiers des électeurs inscrits. Or Trzaskowski n’est pas un candidat libéral comme avant.

    Dans les élections précédentes, les Polonais avaient le choix entre un candidat plutôt conservateur plutôt national pour la vie et la famille, et un candidat plutôt libéral européiste partisan du statu quo « sociétal ». Mais avec Trzaskowski c’est tout autre chose. L’homme est à l’extrême gauche de la Plateforme civique, ce qui chez nous correspond au centre droit, mais qui en Pologne était jusqu’ici marginal.

    Sans doute un certain nombre de Polonais ont voté pour lui par souci « démocratique » d’« équilibre des pouvoirs », parce qu’il n’est pas bon que tous les pouvoir soient au même parti, et blablabla. Et aussi pour que, avec un président européiste (tout en gardant le même gouvernement) la situation soit moins tendue avec Bruxelles. Mais les électeurs ne pouvaient pas ne pas savoir que l’homme est un militant LGBT fanatique… Il est donc inquiétant que tant de Polonais aient voté pour ce bobo décadent, même s’ils ne pensaient pas voter pour la décadence bobo. Et ce qui est inquiétant aussi est que ce vote est dans la ligne des scrutins précédents, tendance très visible lors des dernières élections législatives : la campagne reste très majoritairement attachée aux traditions polonaises, mais il y a désormais une fracture avec les villes (et Trzaskowski est maire de Varsovie). Les campagnes ont voté à 63% pour Duda, les villes à 66% pour Trzaskowski. J’avais souligné cette évolution lors des élections locales de 2018 (malgré la forte progression du PiS).