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  • L’imposture Greta

    On sait que l’ineffable Greta a décidé de se rendre à New York, pour parler à l’ONU, par le moyen d’un bateau à voile zéro-carbone où on mange de la nourriture vegan lyophilisée et où l’on fait pipi dans un seau.

    Ce qu’on nous dit moins, c’est que les deux personnes de l’équipage retourneront en Europe… par avion, et enverront cinq autres personnes, par avion, pour ramener le bateau.

    Soit 7 vols transatlantiques au lieu de 2 si elle était allée par avion à New York.

    Ou plutôt 8 au lieu de 2, car il semble acquis qu’elle retournera chez elle, discrètement, en avion…

  • "Démocrate"

    L’ancien Premier ministre italien (pendant moins de trois ans) Matteo Renzi, principale figure du « parti démocrate », déclare à qui veut l’entendre qu’il faut tout faire pour empêcher qu’il y ait de nouvelles élections, comme le veut Matteo Salvini.

    Et pour cela il propose la constitution d’un gouvernement « technique » formé de politicards de gauche et de centre droit, bref de ceux qui ont perdu les élections et les perdraient encore plus si Salvini obtenait la tenue de nouvelles élections…

  • Chronique des cinglé·e·s

    La maîtrise de la « cathédrale » de Berlin (Der Staats- und Domchor Berlin) est le plus ancien chœur de garçons (Knabenchor) de la capitale allemande, fondé en 1465 par Frédéric II de Brandebourg. Il fait partie aujourd’hui de l’Université des Arts de Berlin.

    Des parents ont subitement décidé que leur fille de 9 ans devait faire partie de ce chœur. Le doyen de la faculté de musique de l’Université des Arts de Berlin leur a écrit que « jamais une fille ne pourra chanter dans une chorale de garçons, pas plus qu’un clarinettiste ne pourra jouer dans un quatuor à cordes ». Ce qui devrait être une évidence pour tout le monde.

    Mais cela a suscité le branle-bas de combat du lobby du genre, répercuté par la presse : c’est une intolérable discrimination. Finalement la direction du chœur a accepté d’auditionner la fillette, et ne l’a pas retenue, parce que, comme aurait dit ce cher La Palice, sa voix « n’entre pas dans les critères de tonalité requis pour la chorale de garçons ».

    Les parents ont porté plainte, toujours soutenus par la presse qui ne voit pas, ne voit plus, le ridicule absolu de la chose.

    Toutefois, le tribunal a donné raison, hier, à l’Université des Arts, au motif que l’article 5 de la Constitution, qui garantit la liberté artistique, prime ici sur l’article 3 qui pose en principe l’égalité entre les hommes et les femmes.

  • Renouveau slovaque

    Du 1er au 6 juillet dernier s’est tenu près du sanctuaire marial de Staré Hory en Slovaquie le premier camp traditionnel pour enfants de chœur. Vingt garçons encadrés par cinq prêtres ont suivi un programme intensif de catéchèse liturgique et de prière, accompagné d’activités sportives et ludiques. La plupart ont découvert, avec émerveillement selon leurs propres dires, la « forme extraordinaire ».

    Le camp reprenait les principes (et la messe) de la Legio Angelica d’avant-guerre, qui avait eu jusqu’à 1.500 membres en Slovaquie, dont bon nombre étaient devenus prêtres, bientôt clandestins sous le communisme.

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  • Saint Hyacinthe

    Saint Hyacinthe, que les historiens ecclésiastiques appellent l'apôtre du Nord et le thaumaturge de son siècle, était de la maison des comtes d'Oidrovans [clan Odrowąż], l'une des plus anciennes et des plus illustres de la Silésie, qui faisait alors une province de la Pologne. La bulle de sa canonisation et les Bollandistes nous fournissent le mémoire de sa vie. Son grand-père, qui commanda les armées contre les Tartares, laissa deux fils, en mourant, Eustache et Ives [Iwo]. Le second fut chancelier de Pologne et évêque de Cracovie. Le premier fut comte de Konski [Końskie], et mena dans le monde une vie vertueuse. Le premier fruit de son mariage fut le Saint dont nous écrivons la vie. Il naquit en 1185 au château de Saxe, dans le diocèse de Breslaw [sic, comme sous l’Arc de Triomphe] en Silésie.

    Hyacinthe montra de bonne heure de grandes dispositions pour la vertu, et ses parents eurent un soin particulier de les cultiver. Il conserva son innocence au milieu des écueils auxquels il fut exposé durant le cours de ses études, qu'il fit à Cracovie, à Prague et à Bologne. Il prit dans l'Université de cette dernière ville le degré de docteur en droit et en théologie.

    De retour dans sa patrie, il s'attacha à Vincent [Kadlubek], évêque de Cracovie, prédécesseur d'Ives de Konski son oncle. Ce prélat, distingué par ses vertus, lui donna une prébende dans sa cathédrale et l'associa au gouvernement de son diocèse. Hyacinthe justifia ce choix par sa capacité, son zèle et sa prudence : mais il sut, malgré la multiplicité des occupations extérieures, conserver l'esprit de prière et de recueillement. Il pratiquait des mortifications extraordinaires, assistait régulièrement à tout l'office divin, visitait et servait les malades dans les hôpitaux, et distribuait tous ses revenus aux pauvres.

    Vincent, évêque de Cracovie, s'étant démis de sa dignité pour se préparer à la mort dans la solitude, on plaça sur son siège Ives de Konski, chancelier de Pologne. Le nouvel évêque alla à Rome, sans que l'on puisse décider si ce fut pour obtenir la confirmation de son élection ou pour d'autres affaires. Quoi qu'il en soit, il mena avec lui ses deux neveux Hyacinthe et Ceslas. C'était dans l'année 1218. Saint Dominique se trouvait pour lors à Rome.

    L'évêque de Cracovie et celui de Prague, touchés de sa sainteté, de l'onction de ses discours et du fruit de ses prédications, lui demandèrent des missionnaires pour leurs diocèses. Ils attendaient beaucoup de succès de la part des ouvriers que leur donnerait un tel maître, auquel ils avaient vu d'ailleurs opérer des miracles. Dominique s'excusa sur l'impossibilité où il était d'accorder ce qu'on lui demandait. Il avait envoyé un si grand nombre de ses disciples en mission, qu'il ne lui en restait plus.

    Sur ces entrefaites, plusieurs personnes de la suite de l'évêque de Cracovie embrassèrent le nouvel institut. De ce nombre furent Hyacinthe et Ceslas, et deux gentilshommes d'Allemagne, Herman et Henri. Ils reçurent tous l'habit des mains de saint Dominique dans le couvent de Sainte-Sabine, au mois de mars de la même année 1218. Ils travaillèrent d'abord à se sanctifier eux-mêmes par le détachement du monde, le mépris d'eux-mêmes, la mortification de leurs sens, le renoncement à leur volonté, l'exercice de la prière et un zèle ardent de glorifier Dieu dans toutes leurs actions et toutes leurs souffrances. Ils obtinrent une dispense pour faire leurs vœux après six mois de noviciat. Hyacinthe alors âgé de trente-trois ans fut établi supérieur de la mission que saint Dominique envoya en Pologne.

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  • Saint Joachim

    Parce que la Vierge, Mère de Dieu, devait naître d’Anne, la nature n’osa rien produire avant le rejeton de la grâce, mais attendit que la grâce eût donné son fruit. Il fallait bien que Marie fût la première enfant à qui sa mère donnât le jour, elle qui devait enfanter le premier-né de toutes créatures, celui en qui toutes choses ont été faites ! O bienheureux couple de Joachim et d’Anne ! Toute la création vous est redevable. C’est en effet par vous qu’elle a pu offrir au Créateur un présent au-dessus de tous les présents, la chaste mère, qui seule était digne de ce Créateur.

    (…)

    Réjouis-toi, Joachim, car un Fils nous est né de ta fille, et on l’appelle l’Ange du grand conseil, c’est-à-dire, l’Ange du salut de l’univers. Que Nestorius soit accablé de honte, et qu’il cache de sa main son visage ! Cet enfant est Dieu. Comment donc ne serait-elle point Mère de Dieu, celle qui l’a mis au monde ? Si quelqu’un ne rend point hommage à la sainte Mère de Dieu, il est repoussé par la Divinité. Cette doctrine que j’enseigne n’est pas seulement la mienne : je l’ai reçue comme un très précieux héritage de mon père, Grégoire le Théologien. O bienheureux couple de Joachim et d’Anne ! L’on reconnaît certes votre pureté au fruit de vos entrailles, selon ce que le Christ a dit quelque part : « C’est à leurs fruits que vous les connaîtrez. » Vous avez réglé votre manière de vivre comme il était agréable à Dieu et digne de celle qui devait naître de vous ; c’est chastement et saintement appliqués à vos devoirs, que vous avez produit un trésor de virginité.

    Lecture des matines : deux extraits de l’homélie de saint Jean Damascène sur la nativité de la Mère de Dieu.

  • Assomption

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    Icône de la Dormition dite "aux nuages" (les nuages dans lesquels les apôtres arrivent), Novgorod, vers 1300.

    Le premier chant des matines byzantines, et le premier chant des vêpres, par Petros Patras, chantre de l’église Saint-Thomas d’Athènes.

    Ἀναβόησον Δαυΐδ, τὶς ἡ παροῦσα Ἑορτὴ; Ἣν ἀνύμνησα φησίν, ἐν τῷ βιβλίῳ τῶν Ψαλμῶν, ὡς θυγατέρα θεόπαιδα καὶ Παρθένον, μετέστησεν αὐτήν, πρὸς τὰς ἐκεῖθεν μονάς, Χριστὸς ὁ ἐξ αὐτῆς, ἄνευ σπορᾶς γεννηθείς· καὶ διὰ τοῦτο χαίρουσι, μητέρες καὶ θυγατέρες καὶ νύμφαι Χριστοῦ, βοῶσαι· Χαῖρε, ἡ μεταστᾶσα πρὸς τὰ ἄνω βασίλεια.

    Dis-nous, David, quelle fête est célébrée maintenant ? − Celle, dit-il, que dans le livre des Psaumes j'ai chantée comme Vierge, fille et servante de Dieu, le Christ l'a transférée dans ses demeures en l'au-delà, lui qui est né virginalement de son sein ; c'est pourquoi se réjouissent les mères, les filles, les épouses chrétiennes en disant : Réjouis-toi, qui es passée au royaume d'en haut.

     

    Ω του παραδόξου θαύματος! η πηγή της ζωής εν μνημείω τίθεται και κλίμαξ προς ουρανόν ο τάφος γίνεται, ευφραίνου Γεθσημανή, της θεοτόκου το άγιον τέμενος βοήσωμεν οι πιστοί, τον Γαβριήλ κεκτημένον ταξίαρχον κεχαριτωμένη, χαίρε μετά σου κύριος, ο παρέχων τω κόσμω διά σου το μέγα έλεος.

    Merveille, vraiment ! La source de la Vie est déposée au tombeau et sa tombe devient l'échelle du ciel. Réjouis-toi, Gethsémani, temple sacré de la Mère de Dieu. Fidèles, écrions-nous avec l'archange Gabriel: Pleine de grâce, réjouis-toi, le Seigneur est avec toi, qui par toi apporte la grande miséricorde au monde.

  • Vigile de l’Assomption

    « Si l’Esprit instruisait les Apôtres, on ne doit pas en conclure qu’ils n’eussent point à recourir au très suave magistère de Marie, dit Rupert. Bien plutôt, déclare-t-il, sa parole était pour eux la parole de l’Esprit lui-même ; elle complétait et confirmait les inspirations reçues par chacun de Celui qui divise ses dons comme il veut ». Et l’illustre évêque de Milan, saint Ambroise, rappelant le privilège du disciple bien-aimé à la Cène, n’hésite pas à reconnaître aussi dans l’intimité plus persévérante de Jean avec Notre-Dame, qui lui fut confiée, la raison de l’élévation plus grande de ses enseignements : « Ce bien-aimé du Seigneur, qui sur sa poitrine avait puisé aux profondeurs de la Sagesse, je ne m’étonne pas qu’il se soit expliqué des mystères divins mieux que tous autres, lui pour qui demeurait toujours ouvert en Marie le trésor des secrets célestes ».

    Heureux les fidèles admis à contempler dans ces temps l’arche de l’alliance où, mieux que sur des tables de pierre, résidait et vivait la plénitude de la loi d’amour ! Tandis que la verge du nouvel Aaron, le sceptre de Simon Pierre, gardait près d’elle sa force verdoyante, à son ombre aussi la vraie manne des cieux restait accessible aux élus du désert de ce monde. Denys d’Athènes, Hiérothée, que nous retrouverons bientôt de compagnie près de l’arche sainte, combien d’autres, venaient aux pieds de Marie se reposer du chemin, s’affermir en l’amour, consulter le propitiatoire auguste où la Divinité s’était reposée ! Des lèvres de la divine Mère ils recueillaient ces oracles plus doux que le lait et le miel, pacifiant l’âme, ordonnant toute vie, rassasiant leurs très nobles intelligences des clartés des cieux. C’est bien à ces privilégiés du premier âge, que s’applique la parole de l’Époux achevant dans ces années bénies la moisson du jardin fermé qui fut Notre-Dame : J’ai moissonné ma myrrhe et mes parfums, j’ai mangé le miel avec son rayon, j’ai bu le vin avec le lait ; mangez, mes amis, et buvez ; enivrez-vous, mes très chers.

    Comment s’étonner que Jérusalem, favorisée d’une si auguste présence, ait vu l’assemblée des premiers fidèles s’élever unanimement par delà l’observation des préceptes à la perfection des conseils ? Ils persévéraient d’une seule âme en la prière, louant Dieu en toute simplicité de cœur et allégresse, aimables à tous. Communauté fortunée, qui ne pouvait que présenter l’image du ciel sur la terre, ayant pour membre la Reine des cieux ; le spectacle de sa vie, son intercession toute-puissante, ses mérites plus vastes que tous les trésors réunis des saintetés créées, étaient la part de contribution que Marie apportait à cette famille bénie où tout était commun à tous, dit l’Esprit Saint. De la colline de Sion, cependant, l’Église a étendu ses rameaux sur toute montagne et sur toute mer ; la vigne du Roi pacifique est en plein rapport au milieu des nations : l’heure est venue de la laisser pour la durée des siècles aux vignerons qui doivent la garder pour l’Époux. Instant solennel, où va s’ouvrir une nouvelle phase dans l’histoire du salut. O vous qui habitez dans les jardins, les amis en suspens prêtent l’oreille ; faites-moi entendre votre voix. C’est l’Époux, c’est l’Église de la terre et celle des cieux, attendant de la céleste jardinière à qui la vigne doit d’avoir affermi ses racines un signal semblable à celui qui autrefois fit descendre l’Époux. Mais les cieux vont l’emporter aujourd’hui sur la terre. Fuyez, mon bien-aimé ; c’est la voix de Marie qui va suivre les traces embaumées du Seigneur son Fils, pour gagner les montagnes éternelles où l’ont précédée ses propres parfums.

    Entrons dans les sentiments de la sainte Église, qui se dispose, par l’abstinence et le jeûne de ce jour de Vigile, à célébrer le triomphe de Marie. L’homme ne peut trouver quelque assurance à s’unir d’ici-bas aux joies de la patrie, qu’en se rappelant d’abord qu’il est pécheur et débiteur à la justice de Dieu. La tâche bien légère qui nous est imposée aujourd’hui le paraîtra plus encore, si nous la rapprochons du Carême par lequel les Grecs se préparent depuis le premier de ce mois à fêter Notre Dame.

    L’Année liturgique

  • A Kernascleden

    Screenshot_2019-08-13 [KERNASCLEDEN] Veillée mariale le 14 août 2019 et grand pardon le 15 août - Ar Gedour.png

  • Brexit

    Selon le dernier sondage ComRes pour le Telegraph, 54% des Britanniques qui ont une opinion sur la question se disent d’accord avec cette phrase :

    Boris doit réaliser le Brexit par tous les moyens, y compris en suspendant le Parlement si nécessaire afin d’empêcher les députés de le bloquer.

    Le soutien au parti conservateur est passé de 6 à 31% depuis la promesse formelle de Boris Johnson que le Brexit aurait lieu le 31 octobre.