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  • Résistance

    Titre du Monde

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    L’esprit de résistance, ça consiste à déposer des nounours, des fleurs et des bougies, et à condamner l’islamophobie et les amalgames.

    Le terroriste s’appelait Salman et il était d’origine libyenne mais ça n’a aucun rapport avec l’islam. Comme nous l’a appris notre ministre de l’Intérieur, c’était « quelqu'un de nationalité britannique, d'origine libyenne mais qui avait grandi en Grande-Bretagne et qui, tout d'un coup, après un voyage en Libye puis sans doute en Syrie, se radicalise et décide de commettre cet attentat ».

  • Vigile de l'Ascension

    Pater, venit hora, clarífica Fílium tuum claritáte quam hábui, priúsquam mundus esset, apud te, allelúia.

    Mon Père, l’heure est venue, glorifiez votre Fils de la gloire que j’ai eue en vous avant que le monde fût, alléluia.

    Dans l’antienne du Benedictus, aux laudes de ce jour, Jésus donne le sens de la vigile de l’Ascension, l’annonce de ce qui va se passer. Cette phrase paraît être prise telle quelle de l’évangile de ce jour, c’est-à-dire du début du chapitre 17 de saint Jean, sa dernière prière au Cénacle juste avant la Passion. En réalité, elle est composée de deux morceaux pris au premier verset et au cinquième verset, et c’est si parfaitement agencé que l’on ne peut pas savoir où l’on passe de l’un à l’autre sans se reporter au texte.

    L’antienne insiste sur la gloire qui attend le Christ ressuscité quand il va monter au ciel. Cette gloire est sa gloire divine, qu’il n’a jamais perdue et qu’il avait déjà avant la création du monde. La différence est que désormais elle rejaillit sur toute la nature humaine, et que c’est notre gloire qu’il va inaugurer au ciel.

  • Mûrs pour la dhimmitude

    Titre du Huffington Post :

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    Après Sevran et La Chapelle-Pajol, les femmes n’ont-elles plus droit de cité dans nos quartiers populaires?

    On lit ensuite :

    Les femmes sont devenues les premières victimes de la montée du sexisme, de l'insécurité et du harcèlement de rue. À Paris le phénomène a pris une ampleur inédite.

    Tout l’article est de la même veine. On y parle d’une « situation d’un autre âge », de la façon dont on pourrait lutter contre cette « gangrène sexiste », contre les « tenants du machisme archaïque »…

    Mais il n’y a pas un mot sur le processus qui a conduit à cette situation. Pas la moindre allusion au fait que les quartiers « populaires » sont ceux d’autres peuples, et surtout d’une autre religion. D'une religion qui fait sa loi, qui s'appelle charia. Le mot « islam » est devenu tabou. Le « sexisme » est une calamité sans origine. Qu’en France des rues soient interdites aux femmes est une sorte de catastrophe naturelle du XXIe siècle.

    Si l’on s’astreint à écrire des articles entiers sur ce phénomène sans employer le mot islam (celui-là n’est pas le seul, loin de là, mais il a le titre le plus violemment mensonger), c’est qu’on est mûr pour la dhimmitude.

    Et pour enfoncer le clou, on nous prévient :

    Paris : harcèlement de rue, attention aux amalgames !

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  • Mardi des Rogations

    Les trois oraisons de la messe.

    Præsta, quǽsumus, omnípotens Deus : ut, qui in afflictióne nostra de tua pietáte confídimus ; contra advérsa ómnia, tua semper protectióne muniámur. Per Dóminum nostrum.

    Faites, nous vous en supplions, ô Dieu tout-puissant : que, plein de confiance en votre bonté dans notre affliction ; nous soyons constamment fortifiés contre toutes les adversités.

    Hæc múnera, quǽsumus, Dómine, et víncula nostræ pravitátis absólvant, et tuæ nobis misericórdiæ dona concílient. Per Dóminum.

    Que ces offrandes, nous vous le demandons, Seigneur, fassent tomber les liens de notre malignité, et nous obtiennent les dons de votre miséricorde.

    Vota nostra, quǽsumus, Dómine, pio favóre proséquere : ut, dum dona tua in tribulatióne percípimus, de consolatióne nostra in tuo amóre crescámus. Per Dóminum nostrum.

    Accueillez nos demandes, Seigneur, avec une tendre bienveillance : en sorte que vos dons, reçus dans l’épreuve, nous réconfortent et nous fassent croître dans votre âmour.

  • Lundi des Rogations

    Lecture des matines avant 1960

    « Si l’un de vous a un ami, et qu’il aille le trouver au milieu de la nuit, pour lui dire : Mon ami, prête-moi trois pains… »

    Encore un passage comportant un précepte :il faut offrir la prière à tous les moments, non seulement le jour, mais encore la nuit. Vous voyez, en effet, que cet homme qui alla trouver son ami au milieu de la nuit, lui demandant trois pains, et persistant à les demander, ne fut pas privé de l’objet de sa prière.

    Que signifient ces trois pains, si ce n’est l’aliment des célestes mystères ? Si vous aimez le Seigneur votre Dieu, vous pourrez mériter ses dons non seulement pour vous, mais encore pour les autres. Qui est plus notre ami que celui qui a livré son corps pour nous ? C’est à cet ami que David, au milieu de la nuit, a demandé ces pains, et il les a reçus. Car il les demandait, quand il disait : « Au milieu de la nuit je me levais pour vous louer » (ps 118,62) ; c’est pourquoi il a mérité ces pains qu’il nous a présentés pour nous en nourrir. Il les demanda encore, lorsqu’il dit : « Je laverai chaque nuit mon lit de mes pleurs » (ps 6,7) ; il ne craignait pas d’interrompre le sommeil de celui qu’il sait veiller toujours. Aussi, nous souvenant de ces paroles des Écritures, implorons le pardon de nos péchés en persévérant jour et nuit dans la prière.

    Car si un homme aussi saint que David, occupé du gouvernement de tout un royaume, louait Dieu sept fois le jour (ps 118,164), et était appliqué sans cesse à lui offrir les sacrifices du matin et du soir, que nous faut-il faire, nous qui devons prier d’autant plus que nous défaillons plus souvent, à cause de la fragilité de la chair et de l’esprit ; nous qui, las de la route et fatigués cruellement par notre course en ce monde et par les détours de cette vie, devons prier afin que le pain qui refait ne puisse nous manquer, lui qui fortifie le cœur de l’homme (ps 103,15). Ce n’est pas seulement au milieu de la nuit que le Seigneur nous apprend qu’il faut veiller, mais à tous les instants pour ainsi dire. En effet il vient et le soir, et à la seconde et à la troisième veille, et il a coutume de frapper à la porte. « Heureux les serviteurs que le Seigneur, quand il viendra, trouvera veillant ! »

  • Saint Patern

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    Bon, d’accord, cette note liturgique, par exception, concerne quelques dizaines de personnes… Mais, quoique ce soit un dimanche, c’est bien la messe de la fête de saint Patern que j’ai aujourd’hui, comme aussi les paroissiens de Saint-Patern à Vannes (la paroisse de la « forme extraordinaire »).

    Ceux-ci parce que c’est le saint patron de la paroisse. Les autres tenants de la « forme extraordinaire » parce que saint Patern est le patron principal du diocèse. Ainsi en a décidé… Paul VI, en 1964. Amusant, non ?

    Sur le papier, la fête de saint Patern est le 16 avril. Mais comme elle tombait presque toujours pendant la Passion ou la semaine de Pâques, on a pris l’habitude de la célébrer le 21 mai, jour de l’ancienne fête de la Translation des reliques du même saint.

    La messe commence par l’introït Statuit du commun des confesseurs pontifes, mais les autres chants lui sont propres : un alléluia Ecce sacerdos magnus, le second alléluia sur saint Patern, l’offertoire, un offertoire Gratia data est mihi, et la communion Ego sum pastor bonus du dimanche du Bon Pasteur.

    Le second alléluia chante ceci :

    « O sancte Paterne, serve Christi, ante Regem angelorum memor tui gregis mane, preces populi tui accipe, et a morsibus luporum oves tuas eripe. »

    O saint Patern, serviteur du Christ, garde le souvenir de ton troupeau devant le Roi des anges, reçois les prières de ton peuple, et arrache tes brebis des morsures des loups.

    Saint Patern fut le premier évêque de Vannes. Du moins le premier évêque connu. Car les évêques de la province de Tours dirent qu’ils s’étaient réunis « in ecclesia venetica » (en 465) pour ordonner un évêque. Or selon les historiens, s’il y avait déjà une « Eglise de Vannes » il devait y avoir un évêque à sa tête. Le pauvre Patern, qui n’était pas breton (contrairement aux six autres saints fondateurs des évêchés de Bretagne), fut confronté à des dissensions, entre Gallo-romains et Bretons de souche, et entre ceux-là et les… migrants qui débarquaient en masse... de Grande-Bretagne . Il préféra se retirer et vécut en ermite en Gaule, avant de mourir oublié de tous…

    Le Concile de Vannes, qui prit des dispositions dont nous avons encore le texte, définit également le territoire du diocèse, entre la Vilaine et l’Ellé. Ce devint le territoire du Vannetais.

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    Saint Patern dans la Vallée des Saints

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    Le buste reliquaire de saint Patern, qui ne contient que quelques osselets, son corps ayant été détruit  à la Révolution...

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  • Avant qu’il ne soit trop tard

    Un millier de personnes a défilé le 15 mai dans les rues de Jayapura, la capitale de la province indonésienne de Papouasie, à l’appel de la « Guilde des Eglises ». Pour manifester leur inquiétude face à l’activisme croissant des mouvements islamistes dans une province à 83% chrétienne, et demander leur dissolution.

    Au premier rang il y avait l’évêque catholique Mgr Leo Laba Ladjar. Il a expliqué que si les organisations islamistes présentes en Papouasie n’ont pas encore fait parler d’elles, « nous voulons que les gens soient conscients de leur présence avant qu’il ne soit trop tard ».

    Les évêques de France (et d’Allemagne, et d’Italie, etc.) devraient inviter Mgr Ladjar…

  • Au Honduras

    Les tenants de la culture de mort du Honduras, appuyés par les lobbies internationaux, avaient cru trouver l’opportunité de modifier la loi sur l’avortement à la faveur d’une large révision de la Constitution du pays. Laquelle stipule : « L’avortement est le meurtre d’un être humain à n’importe quel moment de la grossesse ou pendant l’accouchement. Quiconque provoque intentionnellement un avortement sera puni. »

    Les militantes des « droits reproductifs » avaient réussi à réunir une commission de députés pour étudier la possibilité de dépénaliser l’avortement dans certains cas. Dans un premier temps, la commission a semblé s’orienter vers un amendement dépénalisant l’avortement pour raisons d’urgence médicale… Puis, le 3 mai, elle a abandonné toute velléité de recommander un quelconque changement de la législation sur ce sujet.

  • En Croatie

    La deuxième Marche pour la Vie organisée en Croatie a réuni aujourd'hui plus de 15.000 personnes à Zagreb.

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    La première Marche pour la Vie organisée à Split a rassemblé plusieurs milliers de personnes venues aussi des autres localités de la côte dalmate. Il y avait là notamment Meri Cetinić, très célèbre chanteuse (depuis les années 70), qui a déclaré : « J’ai consacré toute ma vie à la musique, à des milliers de concerts, et j’ai négligé ma famille. Cela me manque, et c’est pourquoi je suis la bonne personne pour vous parler ici, pour vous dire que nos enfants sont notre plus grand trésor. C’est toujours le bon moment pour avoir un enfant, il ne faut pas avoir peur d’une nouvelle vie. » (En réalité, en 1990, Meri Cetinić avait décidé de se consacrer à sa famille. Mais ce fut la guerre et elle mit sa notoriété au service du combat pour son pays, notamment par des tournées de concerts à l’étranger.)

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    A Split comme à Zagreb, il y a eu quelques contre-manifestants haineux, qui avaient affiché de jolies et avenantes banderoles comme celle-ci : « La Marche pour la Vie piétine les femmes ». Sic.

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