Les tenants de la culture de mort du Honduras, appuyés par les lobbies internationaux, avaient cru trouver l’opportunité de modifier la loi sur l’avortement à la faveur d’une large révision de la Constitution du pays. Laquelle stipule : « L’avortement est le meurtre d’un être humain à n’importe quel moment de la grossesse ou pendant l’accouchement. Quiconque provoque intentionnellement un avortement sera puni. »
Les militantes des « droits reproductifs » avaient réussi à réunir une commission de députés pour étudier la possibilité de dépénaliser l’avortement dans certains cas. Dans un premier temps, la commission a semblé s’orienter vers un amendement dépénalisant l’avortement pour raisons d’urgence médicale… Puis, le 3 mai, elle a abandonné toute velléité de recommander un quelconque changement de la législation sur ce sujet.