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  • Un nouveau martyr au Pakistan

    Younas Masih, comme son nom l’indique, était chrétien. A Chaman, au Balouchistan (à la frontière de l’Afghanistan). Il avait 51 ans. Ses collègues de travail voulaient qu’il devienne musulman. Ils se faisaient de plus en plus pressants. Puis ils sont passés aux menaces. Et, hier, Younas Masih a été la cible de cinq coups de feu alors qu’il rentrait chez lui. Transporté à l’hôpital, il est mort de ses blessures.

    Son fils est allé à la police pour porter plainte. La police a refusé d’enregistrer la plainte…

    (Asianews)

  • Le critique musical Benoît XVI a encore frappé

    Un concert a été donné en l’honneur de Benoît XVI et du président de la République italienne lundi au Vatican pour le 84e anniversaire des accords du Latran. Au programme, l’ouverture de La force du destin de Verdi, et la 3e Symphonie de Beethoven, par l’Orchestre du Mai musical florentin sous la direction de Zubin Mehta. Propos intéressants du pape, surtout sur l’opéra de Verdi et ses deux versions.

  • Sainte Agathe

    La vierge Agathe naquit en Sicile, de parents nobles ; Palerme et Catane se disputent l’honneur d’avoir été le lieu de sa naissance. C’est à Catane qu’elle obtint la couronne d’un glorieux martyre pendant la persécution de l’empereur Dèce.

    Comme elle était également renommée pour sa beauté et sa chasteté, Quintianus, gouverneur de Sicile, s’éprit d’amour pour elle. Après avoir cherché par tous les moyens à la faire consentir à ce qu’il désirait, ne pouvant y parvenir, il la fit arrêter comme étant engagée dans la superstition chrétienne, et il la livra pour la corrompre, à une femme nommée Aphrodise. Les relations d’Agathe avec cette femme n’ayant pu ébranler sa fermeté dans sa foi, ni sa résolution de garder la virginité, Aphrodise annonça à Quintianus que tous ses efforts étaient inutiles. Alors le gouverneur ordonne qu’on lui amène la vierge : « N’as-tu pas honte, lui dit-il, étant d’une naissance illustre, de mener la vie humble et servile des chrétiens ? » Mais Agathe répond : « L’humilité et la servitude chrétienne sont préférables aux trésors et à l’élévation des rois ». Irrité par cette réponse, le gouverneur lui donne le choix, ou d’honorer les dieux ou de subir la violence des tourments. Comme la Sainte demeure constante dans la foi, il la fait souffleter, puis conduire en prison.

    Le lendemain, elle en est tirée, et comme elle n’a pas changé de sentiment, on la tourmente sur le chevalet par l’application de lames ardentes ; ensuite, on lui coupe les seins. Pendant ce supplice, la vierge, s’adressant à Quintianus : « Cruel tyran, lui dit-elle, n’as-tu pas honte de mutiler dans une femme, ce que tu as sucé dans ta mère ? » Jetée de nouveau en prison, elle fut guérie la nuit suivante par un vieillard qui se disait être Apôtre du Christ.

    Appelée encore une fois devant le gouverneur et persévérant à confesser le Christ, on la roula sur des fragments de pots cassés et sur des charbons ardents. Au même moment un grand tremblement de terre ébranla toute la ville, et deux murailles en s’écroulant écrasèrent Sylvain et Falconius, familiers du gouverneur. Aussi la ville étant en proie à une vive émotion, Quintianus, qui craignait une sédition dans le peuple, commande de ramener secrètement dans sa prison Agathe à demi morte. Elle pria Dieu en ces termes : « Seigneur, qui m’avez gardée dès mon enfance, qui avez enlevé de mon cœur l’amour du siècle et qui m’avez rendue victorieuse des tourments des bourreaux, recevez mon âme ». Achevant cette prière, elle s’en alla au ciel le jour des nones de février ; son corps fut enseveli par les chrétiens.

    (Bréviaire)

  • Les grotesques

    Hier, l’UMP s’est désigné 12 nouveaux vice-présidents. Ce qui fait 20 en tout.

    Et 11 nouveaux secrétaires généraux adjoint, ce qui fait 12 en tout.

    Sans compter les délégués généraux et délégués généraux adjoints…

    Tandis que d’autres qui n’ont pas (encore) de titre font néanmoins partie du très restreint « comité politique » de 34 membres…

  • Une bonne idée

    Le fœtus n’est pas une personne humaine… Mais quand on entend le cœur qui bat, on a comme un doute… Et si l’on interdisait l’avortement à partir du moment où l’on entend un cœur qui bat ? Est-ce que les députés acquis à la liberté de l’avortement n’auraient pas un mouvement de recul, au moment du vote ? Je vais voter pour qu’on puisse continuer de tuer un fœtus alors qu’on entend battre son cœur… Ça fait réfléchir…

    Eh bien le sénat de l’Arkansas a voté jeudi dernier, par 26 voix contre 8, un projet de loi exigeant un test pour détecter le battement du cœur du fœtus avant qu'un avortement puisse être réalisé. Si un battement de cœur est détecté (à partir de 3 semaines de grossesse), la femme enceinte ne pourra se faire avorter, sauf dans les cas de viol ou d'inceste, ou si la vie de la mère est en danger.

    Le projet doit maintenant passer devant les députés de l’Etat. Des projets semblables sont envisagés au Dakota du Nord et au Mississipi.

  • Que les évêques soient de vrais évêques

    Des députés avaient déposé des amendements qui permettent la célébration de mariages religieux sans qu’ils soient précédés de mariages civils. Les amendements ont été rejetés, comme contraires à la république laïque, ce qui est une absurdité, puisque la république laïque ne reconnaît aucun culte... De même a été rejeté le très curieux amendement proposé par un député… radical de gauche (donc a priori de la république laïque maçonnique) réduisant les peines encourues (7.500 € d’amende et sic mois de prison).

    Lorsque la nouvelle loi entrera en vigueur, les évêques, s’ils sont de vrais évêques, devront réagir et demander aux futurs mariés de ne pas passer par la mairie. Car le « mariage » civil n’aura plus RIEN à voir avec le mariage religieux. Ce sera donc l’occasion d’en finir avec cette odieuse exception française de vexation antichrétienne qui oblige à passer d’abord par la mairie. (Ce qui n’empêche pas de passer ensuite à la mairie pour bénéficier des avantages afférents au mariage civil.)

    Puisque c’est le « ministre du culte » qui est coupable, il faudra que les évêques se dénoncent comme étant les « ministres du culte » qui ont célébré le mariage. Des évêques au tribunal pour cette raison, ça aura de la gueule. Et si TOUS les évêques se retrouvent devant les tribunaux, on verra bien ce que fera la République laïque. Mettra-t-elle tous les évêques en prison ?

    Hélas, je rêve… Nos évêques vont seulement pleurnicher et retourner se coucher en attendant la prochaine promotion de la légion d’honneur…

  • Un nouvel évêque auxiliaire à Paris

    C’est Mgr Michel Aupetit, qui était déjà vicaire général. Mgr Aupetit est un opposant fanatique à la liturgie traditionnelle et à tout ce qu’elle représente, comme le montre ce témoignage qui fut publié en 2007 par Paix liturgique :

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  • Saint André Corsini

    La famille Corsini étant non seulement une des principales familles de Florence mais une des grandes familles de… cardinaux, il fallait bien qu’elle eût un saint et un pape pour honorer particulièrement ce saint qu’un pape précédent avait déjà inscrit au calendrier tout en faisant cardinal un autre Corsini…

    Bref, il n’est pas question de contester la sainteté d’André Corsini, mais il n’y a rien à en dire. Alors, si l’on poursuit dans les fastes romains, on découvre que le pauvre André Corsini qui fuyait les honneurs et les richesses aura été doté à Saint-Jean-de-Latran d’une des plus riches chapelles de la chrétienté par le pape Corsini qui édifia la nouvelle façade de la basilique en y inscrivant son nom, Clément XII, en énormes lettres d’or…

    Et si l’on poursuit la recherche on tombe sur un texte de Stendhal que je retranscris ci-dessous, extrait des Promenades dans Rome. Et, par la magie d’internet, on découvre que le cher Stendhal s’est quelque peu inspiré d’un livre publié quelques années plus tôt, Itinéraire instructif de Rome ancienne et moderne et de ses environs, par « Marien Vasi, Romain », dont je donne ensuite l’extrait.

    Stendhal:

    C'est à Saint-Jean-de-Latran que l'on voit la dernière belle chapelle qu'ait produite la religion chrétienne, telle qu'on l'entend depuis le concile de Trente. Il ne faut pas espérer de trouver ici la simplicité touchante des premiers siècles du christianisme, ni la terreur de Michel-Ange. La chapelle Corsini est la première à gauche en entrant, c'est une des plus riches de Rome ; elle me semble plus jolie et moins belle que les chapelles de Sainte-Marie-Majeure. Placée à Paris, à Saint-Philippe-du-Roule, elle nous rendrait fous d'admiration. Cette chapelle fut élevée par ordre de Clément XII, Corsini, (1735), sur les dessins de Galilei, architecte florentin, qui la décora d'un ordre corinthien et la couvrit en entier de marbres précieux.

    Il faut se faire ouvrir la grille qui la sépare de l'église ; une mosaïque, copiée du Guide, vaut la peine d'être vue de près ; elle représente saint André Corsini ; l'original est au palais Barberin. Le tombeau à gauche en entrant est celui de Clément XII, qui s'est fait placer dans cette belle urne de porphyre qui était abandonnée sous le portique du Panthéon, d'où l'on a conclu, avec la logique ordinaire des antiquaires, qu'elle avait renfermé les cendres de Marcus Agrippa.

    Le monument à droite est celui du cardinal Neri Corsini, oncle du pape. On voit ici plusieurs statues et bas-reliefs qui montrent l'état déplorable où les arts étaient tombés ä Rome pendant le siècle qui sépare la mort du Bernin de l’apparition de Canova (1680-1780).

    Vasi:

    La chapelle Corsini, qui est la première à gauche en entrant dans l’Eglise, est une des plus magnifiques de Rome : Clément XII l’érigea en l’honneur de St. André Corsini, un de ses ancêtres . Alexandre Galilei, Florentin, en fut l’architecte, la décora d’un ordre Corinthien et la revêtit de marbres précieux. Sur l’Autel, entre deux colonnes de vert antique, il y a un tableau en mosaïque, copié sur l’original de Guide Reni, qui représente St. André Corsini. Sur le frontispice de cet Autel sont placées les figures de l’Innocence et de la Pénitence, sculptées par Pincellotti. Plus haut, il y a un bas-relief où St. André Corsini est représenté défendant l’armée des Florentins, à la bataille d’Anghieri. La grande niche située du côté de l’Evangile, décorée par deux colonnes de porphyre, contient le beau mausolée de Clément XII, où l’on voit la superbe urne antique de porphyre, qui était auparavant dans le portique du Panthéon d’Agrippa. Jean Baptiste Maini modela la statue en bronze du Pontife, et Charles Monaldi sculpta les deux figures latérales. On voit, vis-à-vis, sur le tombeau du Cardinal Neri Corsini, oncle de Clément XII, sa statue, avec un génie et la Religion assise ; ouvrages de Maini. On trouve aussi dans cette chapelle, quatre niches avec des statues en marbre, représentant les Vertus Cardinales. En haut de chaque niche, est un bas-relief en marbre.

  • Sexagésime

    Le personnage principal de ce jour – et de toute la semaine - est Noé. Mais il est caché dans les matines, et plus caché encore cette année puisque les vêpres de la Purification le font disparaître de l’antienne de Magnificat.

    Il est caché comme la semence que le semeur sorti pour semer va cacher dans la terre dans l’évangile de ce dimanche.

    Noé, lui aussi, cache la semence. Il est chargé de sauver « universum semen ». Littéralement toute semence. Mais il s’agit ici des animaux de l’arche, du code génétique de tout être vivant, du germe de toute la chaîne des générations.

    Dans l’arche, les hommes sont huit. 8 est le nombre de la grâce, la grâce du Christ ressuscité le 8e jour. Les 8 vont sauver l’ensemble de la création, en traversant le Déluge qui est le baptême de régénération, pendant 40 jours (le temps du carême qui conduit à Pâques), dans l’arche qui est l’Eglise et les conduit au sommet de la montagne où poussent l'olivier et la vigne : l'huile de l'onction divine et le vin de la vie éternelle.