C’est Mgr Michel Aupetit, qui était déjà vicaire général. Mgr Aupetit est un opposant fanatique à la liturgie traditionnelle et à tout ce qu’elle représente, comme le montre ce témoignage qui fut publié en 2007 par Paix liturgique :
Mgr Michel Aupetit, ancien curé de Notre-Dame de l’Arche d’Alliance, vicaire général du diocèse de Paris, a présidé le dimanche 2 décembre, à 11h, une concélébration dans l’église du Val-de-Grâce. Il s’agissait de la traditionnelle messe de fin d''année à la mémoire des membres de l''Association et des agents de la Régie Autonome des Transports Parisiens tombés au Champ d''Honneur lors des différents conflits, en présence, comme on dit, des représentants des plus hautes Autorités civiles et militaires.
Il faut savoir que l’église du Val-de-Grâce, dépendant du diocèse aux Armées et desservie par le P. Guy Vandevelde, aumônier du H.I.A. Val-de-Grâce, est l’église de Paris la plus classique en matière de célébration de la liturgie de Paul VI, modèle de la fameuse « bonne interprétation » de la réforme liturgique, dont tant de bonnes âmes pensent qu’elle devrait vider les assemblées Saint-Pie-V si, « conformément à la volonté du Concile », elle s’imposait enfin dans les paroisses. Au Val-de-Grâce, l’interprétation traditionnelle de la réforme est telle que la messe de Paul VI est célébrée face au Seigneur, ce qui est de fait peu courant, mais tout à fait régulier.
La liturgie de la parole de la messe du 2 décembre se déroula donc normalement, selon le rite de Paul VI en français, très correct. Après le sermon et le Credo, le vicaire général s’apprêtait à se rendre à l’autel, mais il manifesta son inquiétude : où donc était la table eucharistique ? Le cérémoniaire lui indiqua le splendide autel majeur, surmonté du monumental et aérien baldaquin de marbre blanc qui flotte pour ainsi dire sous la lumineuse coupole peinte par Mignard. Refus scandalisé de l’ancien curé de l’église Notre-Dame de l’Arche Alliance, si moderne qu’elle en est comique (81 rue d''Alleray, 75015 Paris). S’ensuivit une discussion tendue à voix basse. On finit par trouver une table, qu’on poussa dans le chœur et qu’on recouvrit à la hâte d’une nappe, afin que l’eucharistie pût continuer. Clair abus d’autorité, puisque l’église du Val-de-Grâce dépend de l’Ordinariat militaire, et que le vicaire général s’y trouvait célébrer en invité. Et, sans même parler du ridicule, quelle colossale gaffe : refuser, en 2007, sous Benoît XVI, au Val-de-Grâce, en plein déploiement du Motu proprio, de célébrer face au Seigneur ! Idéologie, quand tu nous tiens…
Commentaires
Qui a donné une promotion à cet ecclésiastique ?
Comment ce genre de promotion se passe-t'elle dans l'Eglise ? Personnellement je n'en n'ai aucune idée, mais cela m'intéresse.