Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Le bienheureux P. Pierre-Adrien Toulorge

Ayant vu un peu partout des relations de la béatification du P. Toulorge, martyr de la Révolution française, j’ai inconsciemment jugé superflu d’en parler. Or il faut que ce soit aussi sur mon blog. Voilà qui est donc fait.

Il y avait pour cette béatification, dimanche à Coutances, 15 évêques, une vingtaine de supérieurs religieux, et l’abbé général des Prémontrés, auxquels appartenait le P. Toulorge.

On lira avec intérêt l’homélie du cardinal Angelo Amato, préfet de la congrégation pour la cause des saints, envoyé spécial de Benoît XVI. Ne faisant pas partie de la « CEF », il peut se permettre de parler de « cette tragique révolution qui a semé partout deuils et ruines »…

 

Commentaires

  • La Normandie était à la veille de la révolution française l'une des plus peuplées et des plus riches provinces du royaume de France (population numériquement la même qu'aujourd'hui mais sans le grand remplacement qui est en cours - à voir le vote du premier tour des élections présidentielles zone par zone, et l'on voit ce qu'il en est avec toujours une différence notable campagne et ville). Même si bien sûr la Normandie n'a pas connu un génocide comme celui de la Vendée, elle est sortie exsangue de la Révolution et en particulier dans sa partie Sud-ouest où les paroisses étaient toutes restées royalistes alors que les grandes villes étaient républicaines. La chouannerie normande a fait ce qu'elle a pu...Le Mont Saint Michel devenu le Mont Libre (!) était la prison de très nombreux prêtres et religieux y compris de très vieux. 600 prêtres ont pu se réfugier à Jersey tout proche. L'on trouve désormais grâce à Internet énormément d'informations et des textes avec les comptes rendus de l'époque, les phrases et les langages employés sont d'une rare modernité par rapport à ce qu'ont pu dire nos actuels hommes politiques pendant la campagne présidentielle.
    En s'intéressant à l'histoire de l'époque, l'on découvre que de nombreux "laboureurs" donc cultivateurs libres et indépendants, ont vu leurs enfants se trouver dans des situations bien pires que les leurs avant la révolution, et se sont retrouvés ouvriers journaliers. Pendant ce temps les bourgeois des villes gonflés de leurs idéologies étaient de bien pires "maîtres" que les nobles qui connaissaient et aimaient leurs paysans. Les bourgeois voulaient tirer du profit de tout et voulaient instaurer une caste qui méprisaient les paysans.
    Rien n'a changé. Mais au moins la parole se libère...

Les commentaires sont fermés.