Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

- Page 7

  • Nouvelle attaque sanglante contre les coptes

    Samedi soir, les coptes d’Imbaba, un quartier du Caire, ont été attaqués par des centaines de salafistes. Les musulmans s’étaient regroupés devant l’église Saint Mina, qu’ils voulaient fouiller, parce que, selon eux, une jeune femme, Abir, y était détenue. Abir, ancienne chrétienne mariée à un salafiste, avait téléphoné à son mari pour lui dire qu’elle était torturée dans cette église. Le gouverneur de Gizeh eut beau dire qu’il n’y avait aucune femme retenue dans cette église, cela ne changea rien à la détermination des musulmans (c’est devenu le prétexte habituel). Les prêtres de l’église appelèrent la police, mais il ne se passa rien. Alors les coptes décidèrent de défendre leur église. Les affrontements durèrent plus de quatre heures avant que l’armée arrive. Entre temps, les musulmans avaient incendié deux autres églises, et un immeuble d’habitation copte.

    Il y a eu 12 morts et 232 blessés.

    Pour le ministre de la Justice, les troubles sont dus à la « contre-révolution ». Il a annoncé que 190 personnes ont été arrêtées et qu’elles seraient déférées devant des tribunaux militaires.

    Un porte-parole des salafistes, Abdel-Moniem El-Shahhat, a déclaré qu’aucun salafiste n’était mêlé aux violences et que d’ailleurs aucun d’eux n’avait été arrêté… Il a ajouté que si le gouvernement appliquait la loi rien de tout cela n’arriverait.  Car ces troubles sont dus à l’inaction du gouvernement face au kidnapping de femmes par le clergé copte et à la présence illégale d’armes dans les églises…

  • Saint Grégoire de Nazianze

    Grégoire a profondément souligné la pleine humanité du Christ : pour racheter l’homme dans sa totalité, corps, âme et esprit, le Christ assuma toutes les composantes de la nature humaine, autrement l’homme n’aurait pas été sauvé. Contre l’hérésie d’Apollinaire, qui soutenait que Jésus Christ n’avait pas assumé une âme rationnelle, Grégoire affronte le problème à la lumière du mystère du salut : "Ce qui n’a pas été assumé, n’a pas été guéri", et si le Christ n’avait pas été "doté d’une intelligence rationnelle, comment aurait-il pu être homme ?" C’était précisément notre intelligence, notre raison qui avait et qui a besoin de la relation, de la rencontre avec Dieu dans le Christ. En devenant homme, le Christ nous a donné la possibilité de devenir, à notre tour, comme Lui. Grégoire de Nazianze exhorte : "Cherchons à être comme le Christ, car le Christ est lui aussi devenu comme nous : cherchons à devenir des dieux grâce à Lui, du moment que Lui-même, par notre intermédiaire, est devenu homme. Il assuma le pire, pour nous faire don du meilleur."

    Benoît XVI, 22 août 2007

  • Deuxième dimanche après Pâques

    La liturgie de ce dimanche insiste sur un aspect particulier et très important, sur le plan ecclésial, du mystère pascal : le Christ est le bon pasteur qui donne sa vie pour ses brebis, et qui, après avoir repris sa vie, institue le pasteur qui, en son nom, rassemblera le troupeau.

    L’antienne du Benedictus reprend ce que dit Jésus du bon pasteur qui connaît ses brebis et qui est connu de ses brebis, et y insère la fameuse expression « Ego sum via, veritas et vita », qui vient d’un tout autre passage de l’évangile de saint Jean.

    Nous ne savons pas où tu vas, comment pourrions-nous savoir le chemin ? demandait Thomas à Jésus. C’est moi le chemin, et la vérité, et la vie, répond le Pasteur. Moi, donc l’Eglise que j’institue. Car « c’est tout un de Notre Seigneur et de l’Eglise », comme disait sainte Jeanne d’Arc dont on célèbre aujourd’hui la solennité dans les paroisses.

  • « Marseille est une ville arabe »

    Patrick Mennucci, vice-président PS du conseil régional PACA, défendant l’idée d’un Festival international du cinéma arabe à Marseille en 2013 (et non d’un festival du cinéma méditerranéen) :

    "Marseille est une ville arabe, en même temps qu'une ville méditerranéenne. Si l'on n'est pas capable de se regarder tels que nous sommes, nous reculons, et tous les beaux discours sur l'intégration sont dépassés. Marseille doit assumer pleinement sa part arabe."

  • Saint Stanislas

    Le souvenir du ministère de saint Stanislas sur le siège de Cracovie, qui dura à peine sept ans, et en particulier le souvenir de sa mort, accompagna sans cesse, au cours des siècles, l’histoire de la nation et de l’Église qui est en Pologne. Et dans cette mémoire collective, le saint Évêque de Cracovie resta présent comme le Patron de l’Ordre moral et de l’ordre social dans notre patrie.

    En tant qu’évêque et pasteur, il annonça à nos ancêtres la foi en Dieu, il greffa en eux, à travers le saint Baptême, la Confirmation, la Pénitence et l’Eucharistie, la puissance salvifique de la Passion et de la Résurrection de Jésus Christ. Il enseigna l’ordre moral dans la famille fondée sur le mariage sacramentel. Il enseigna l’ordre moral au sein de l’État, rappelant même au roi que dans son action, il devait garder à l’esprit la loi immuable de Dieu. Il défendit la liberté, qui est le droit fondamental de chaque homme et qu’aucun pouvoir, sans violer l’ordre établi par Dieu lui-même, ne peut ôter à personne sans raison. A l’aube de notre histoire, Dieu, Père des peuples et des nations, nous manifesta à travers ce saint Patron que l’ordre moral, le respect de la loi de Dieu et des justes droits de chaque homme, est la condition fondamentale de l’existence et du développement de chaque société.

    (Bienheureux Jean-Paul II : lettre à l’archidiocèse de Cracovie et à l’Eglise qui est en Pologne, 8 mai 2003)

  • Le parti national écossais majoritaire

    Le Parti national écossais (SNP) a remporté la majorité absolue au Parlement écossais : 69 sièges sur 129.

    Alex Salmond, chef du SNP, qui dirigeait déjà un gouvernement minoritaire, a salué un vote "historique".

    Le SNP s'est fixé pour objectif la tenue d’un référendum sur l’indépendance. Mais la priorité du nouveau gouvernement sera de renforcer le projet de loi sur l'Ecosse en cours d'examen au Parlement britannique, afin d'accorder davantage de pouvoirs à l'assemblée écossaise. Le référendum pourrait avoir lieu dans la seconde moitié de la législature.

  • Catherine Ashton n’est pas prophète en son pays…

    « Je n’ai jamais cru que l’UE pourrait ou devrait agir comme un Etat-nation doté d’une politique étrangère nationale. Toute tentative des institutions de l’UE d’agir ainsi se terminerait par un embarrassant échec », a déclaré le ministre britannique des Affaires étrangères, William Hague, lors d’un dîner, le 4 mai.

    « L’année passée, nous avons mis de nouveau l’accent sur les relations bilatérales, à côté du rôle de la Grande-Bretagne dans les institutions multilatérales », a-t-il ajouté. Soulignant que parmi les priorités stratégiques du Royaume Uni, il y avait en première position les Etats-Unis, en deuxième position l’Union européenne, en troisième position le Brésil, en quatrième position la Turquie.

    En ce qui concerne les événements dans les pays arabes, William Hague considère qu’ils sont de la plus grande importance, et que le rôle de l’UE est d’aider à créer un libre marché dans la région : c’est donc aux commissaires européens chargés des questions économiques et commerciales de s’en occuper, et non au service de Catherine Ashton.

    Alors que celle-ci se bat pour obtenir une augmentation de 5% de son budget, William Hague explique qu’il investira plutôt dans la diplomatie britannique : « Nous avons accru le nombre de hauts fonctionnaires au Foreign Office. La semaine prochaine, je présenterai au Parlement nos plans visant à renforcer le réseau diplomatique mondial de la Grande-Bretagne, y compris l'ouverture de quelques nouvelles ambassades et le renforcement de notre présence diplomatique dans les pays émergents. »

  • Perspectives égyptiennes

    On savait déjà que de nombreux chrétiens cherchaient à quitter l’Egypte. Mais selon le P. Rafic Greiche, porte-parole des Eglises catholiques d’Egypte, de plus en plus de musulmans quittent le pays, face à la montée en puissance des Frères musulmans. Ceux-ci auraient en fait créé quatre partis politiques, pour ratisser large aux élections qui auront lieu en septembre. Quant aux « révolutionnaires » de la place Tahrir, ils sont divisés en 16 groupes dont ils tentent de faire des partis politiques...

    (Asianews)

  • Virtute magna reddebant Apostoli

    R/. Virtute magna reddebant Apostoli * Testimonium resurrectionis Jesu Christi Domini nostri, alleluia, alleluia.
    V/. Repleti quidem Spiritu Sancto, loquebantur cum fiducia verbum Dei. * Testimonium resurrectionis Jesu Christi Domini nostri, alleluia, alleluia.

    Les Apôtres rendaient avec une grande force témoignage de la résurrection de Jésus-Christ notre Seigneur, alléluia, alléluia. - Remplis de l’Esprit-Saint, ils annonçaient la parole de Dieu avec confiance.

  • Un certain Vanackere

    Une interview de Steven Vanackere, « ministre belge des Affaires étrangères », dans le quotidien Le Soir, fait beaucoup parler d’elle dans les milieux européens, parce que Steven Vanackere critique le Parlement européen, et surtout Catherine Ashton et son « Service ». Il manifeste son « impatience » parce que le Service de Catherine Ashton reste quasiment muet et que, tant qu’il ne sera pas l’axe d’une politique étrangère commune de l’UE, l’axe se constituera autour des réactions de pays comme la France, l’Allemagne ou l’Angleterre.

    Steven Vanackere dit tout haut ce que tout le monde dit tout bas depuis longtemps (pour s’en plaindre, alors que cet état de fait montre de façon réjouissante que les Etats souverains résistent au rouleau compresseur européen). Et Steven Vanackere a du poids, n’est-ce pas, puisqu’il est ministre des Affaires étrangères, et même vice-Premier ministre.

    Or, pourtant, la parole de M. Vanackere n’a pas plus de poids que celle de n’importe quel citoyen lambda de n’importe quel pays européen. Car s’il y avait un quelconque respect de la démocratie dans l’Union européenne, on rappellerait à ce M. Vanackere qu’il est démissionnaire depuis plus d’un an, comme les autres membres de son gouvernement, et que ce n’est donc certainement pas à lui de déterminer les orientations européennes.