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  • L'affiche à Marseille: Le Pen gagne en appel

    Communiqué de Jean-Marie Le Pen

    Le jeudi 12 mai 2011 la Cour d’appel d’Aix en Provence a rendu un arrêt infirmant pleinement la scandaleuse ordonnance de référé de Madame Somnier, présidente du tribunal de Marseille, ordonnance rendue le 12 mars 2010, deux jours avant le premier tour des élections régionales et m’interdisant de diffuser l’affiche « Non à l’islamisme ».

    Cet arrêt de la Cour d’appel d’Aix est une très grande victoire pour le Front National, mais il est un échec cinglant pour la LICRA. Un an après ces élections régionales, toutes les décisions de justice rendues dans cette affaire ont finalement donné tort à la LICRA et aux autres groupements m’ayant attaqué.

    Il n’en reste pas moins que l’exécution forcée (malgré l’appel) de la décision du juge des référés de Marseille du 12 mars 2010 a incontestablement causé un grand préjudice au Front National et à ma campagne des élections régionales en région PACA.

    Non seulement, la LICRA doit rembourser l’argent qu’elle a déjà extorqué, mais elle doit être appelée maintenant à m’indemniser et à indemniser le Front National du grand préjudice que son action hasardeuse et liberticide a engendré.

  • L’Instruction sur Summorum Pontificum

    L’Instruction sur l’application de Summorum Pontificum a enfin été publiée. On peut la lire ici, ou simplement la note de synthèse.

    Ce que l’on retiendra surtout est que la tragicomédie montée par certains tradis, qui avaient même fait une pétition pour que le pape ne retourne pas en arrière, était absurde, comme je l’avais pensé dès le début. Il n’y a évidemment aucun retour en arrière. Il y a seulement quelques précisions.

  • Saint Robert Bellarmin

    Deus, qui ad errórem insídias repelléndas et apostólicæ Sedis iura propugnánda, beátum Robértum Pontíficem tuum atque Doctórem mira eruditióne et virtúte decorásti : eius méritis et intercessióne concéde ; ut nos in veritátis amóre crescámus et errántium corda ad Ecclésiæ tuæ rédeant unitátem. Per Dóminum.

    O Dieu, pour repousser les pièges de l’erreur et défendre les droits du Siège apostolique, vous avez doté le bienheureux Robert, votre Pontife et Docteur, d’une science et d’une force admirable : faites, par ses mérites et son intercession ; que nous grandissions dans l’amour de la vérité et que les cœurs des égarés reviennent à l’unité de votre Église.

  • Daoudal Hebdo N° 125

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    Daoudal Hebdo N° 125

     

    Dans ce numéro

     Page 2
    Le pass contraception avalisé par le gouvernement

     Page 3
    Les indépendantistes écossais ont la majorité absolue

     Pages 4 & 5
    Document : quelques petites choses sur Ben Laden

     Page 6
    Au Caire, les musulmans attaquent les coptes : 12 morts
    A Qena, les salafistes mènent le bal

     Page 7
    Paroissiens, donnez pour la mosquée…
    La grande mosquée de Limay

     Page 8
    Le rayonnement de sainte Bakhita
    Dimanche prochain…

     

    Daoudal Hebdo, BP 16023, 56160 Guémené-sur-Scorff

    abonnement un an 180 € (papier), 100 € (par courriel)
    Abonnement 6 mois noir et blanc : 70 €

    Spécimen gratuit sur simple demande

  • Saints Nérée, Achille, Domitille, et Pancrace

    Il y a plus de 1300 ans, le grand pape liturgique, saint Grégoire le Grand, fit une belle homélie sur l’Évangile d’aujourd’hui dans la basilique de nos saints martyrs (la messe remonte donc au moins à cette date). Citons-en quelques extraits : « Frères, honorez dans votre prochain non pas les biens de ce monde, mais plutôt l’image de Dieu. Estimez, en vous et dans les hommes, moins ce qu’ils possèdent que ce qu’ils sont. Voyez ces saints devant la tombe desquels nous nous tenons ; ils ont foulé aux pieds le monde florissant. Ils ont méprisé une longue vie, un bien-être constant, la richesse, la bénédiction des enfants, le repos et le bonheur. Le monde florissait autour d’eux, mais il était déjà flétri dans leur cœur. Voyez, chrétiens, le monde se flétrit et meurt en lui-même : doit-il continuer à être florissant dans vos cœurs ? Partout nous guettent la mort, le chagrin, les tristes soucis ; de tous côtés, nous sommes mortifiés et rassasiés d’amertume. Et pourtant, fous que nous sommes, nous aimons avec des désirs charnels cette amertume ; nous nous attachons à ce monde qui périt. Et comme nous ne pouvons le retenir dans sa chute, nous tombons avec lui. La fragilité du monde nous montre pourtant, d’elle-même, qu’il n’est rien et ne mérite pas qu’on s’y attache. Chers frères, attachez plutôt votre cœur aux choses éternelles afin que vous parveniez à la gloire céleste, puisque vous tenez déjà à la foi par Jésus-Christ, Notre Seigneur, qui vit et règne avec le Père dans l’unité du Saint-Esprit pendant les siècles des siècles Amen ».

    Dom Pius Parsch

  • La honte du Parlement européen

    Le Parlement européen, à une écrasante majorité, a voté la levée de l’immunité de Bruno Gollnisch, suite à une plainte de la Licra concernant un communiqué anodin du groupe FN de Rhône-Alpes.

    Toutes les informations sur le blog de Bruno Gollnisch. Voir aussi la réaction de Bernard Antony.

  • Saint Philippe et saint Jacques

    Le Quatrième Évangile rapporte que, après avoir été appelé par Jésus, Philippe rencontre Nathanaël et lui dit : "Celui dont parlent la loi de Moïse et les Prophètes, nous l’avons trouvé : c’est Jésus fils de Joseph, de Nazareth". Philippe ne se rend pas à la réponse plutôt sceptique de Nathanaël ("De Nazareth ! Peut-il sortir de là quelque chose de bon ?"), et riposte avec décision : "Viens, et tu verras !" Dans cette réponse, sèche mais claire, Philippe manifeste les caractéristiques du véritable témoin : il ne se contente pas de proposer l’annonce, comme une théorie, mais interpelle directement l’interlocuteur en lui suggérant de faire lui-même l’expérience personnelle de ce qui est annoncé. Les deux mêmes verbes sont utilisés par Jésus lui-même quand deux disciples de Jean-Baptiste l’approchent pour lui demander où il habite. Jésus répondit : "Venez et voyez."

    Nous pouvons penser que Philippe s’adresse également à nous avec ces deux verbes qui supposent un engagement personnel. Il nous dit à nous aussi ce qu’il dit à Nathanaël : "Viens et tu verras". L’Apôtre nous engage à connaître Jésus de près. En effet, l’amitié, la véritable connaissance de l’autre, a besoin de la proximité, elle vit même en partie de celle-ci. Du reste, il ne faut pas oublier que, selon ce que saint Marc écrit, Jésus choisit les Douze dans le but primordial qu’"ils soient avec lui", c’est-à-dire qu’ils partagent sa vie et apprennent directement de lui non seulement le style de son comportement, mais surtout qui Il était véritablement. Ce n’est qu’ainsi, en effet, en participant à sa vie, qu’il pouvait le connaître et ensuite l’annoncer. Plus tard, dans la Lettre de Paul aux Éphésiens, on lira que l’important est d’"apprendre le Christ", et donc pas seulement et pas tant d’écouter ses enseignements, ses paroles, que, davantage encore, Le connaître en personne ; c’est-à-dire connaître son humanité et sa divinité, son mystère, sa beauté. En effet, il n’est pas seulement un Maître, mais un Ami, et même un Frère. Comment pourrions-nous le connaître à fond en restant éloignés ? L’intimité, la familiarité, l’habitude nous font découvrir la véritable identité de Jésus Christ. Voilà : c’est précisément cela que nous rappelle l’apôtre Philippe. Et ainsi, il nous invite à "venir", à "voir", c’est-à-dire à entrer dans une relation d’écoute, de réponse et de communion de vie avec Jésus, jour après jour.

    Benoît XVI, 6 septembre 2006

  • Saint Antonin

    Nous ne nous arrêterons point ici à décrire avec quelle ferveur il passa son noviciat, et prononça ses voeux au couvent de Cortone, où les supérieurs l'avaient envoyé. Le pape Nicolas V le jugeait digne d'être canonisé dès le temps de sa vie ; preuve convaincante qu'il avait fait de grands progrès en la perfection. Son zèle et son courage surpassaient ses forces, et les rigueurs de la Règle lui semblaient si légères, que, ne s'en contentant point, il couchait encore sur la dure, ne quittait point le cilice, et prenait la discipline toutes les nuits : il ajoutait aussi à l'office du choeur celui de la Vierge et celui des morts, avec les sept Psaumes de la Pénitence, et quelquefois le Psautier tout entier. Son recueillement était si grand pendant ses prières, et particulièrement pendant l'oraison mentale, qu'on l'a vu plusieurs fois élevé de terre.

    Il eut bien voulu toujours continuer ce genre de vie mais l'obéissance l'appliqua bientôt au secours du prochain car il fut élu supérieur des couvents de Fiésole, de Cortone, de Gaëte, de Florence, de Sienne, de Pistoie, de Naples et de Rome, et les gouverna l'un après l'antre et partout il maintint l'observance de la Règle, non seulement par ses pressantes exhortations, mais encore par ses exemples. Il était le premier àtout ; et quoiqu'il fût ensuite vicaire-général de la Congrégation de Naples et de Toscane, et provincial de la province romaine, il s'abaissait néanmoins jusqu'aux ministères les plus humbles de la communauté où il résidait. Il disait tous les jours la sainte messe, et en servait une autre; il prêchait fort souvent et avec beaucoup de succès, et il écoutait, avec une patience et une assiduité merveilleuses, les confessions de ceux dont il avait touché les coeurs par la force de ses paroles.

    Cependant l'archevêché de Florence vint à vaquer, par la mort du cardinal Barthélemy Zarabella, et il y avait neuf mois entiers que l'on était en contestation sur l'élection d'un successeur, lorsque le pape Eugène IV, jetant les yeux sur le Père Antonin, vicaire-général de la Congrégation réformée de Naples, le nomma archevêque de cette grande ville et voyant qu'il refusait obstinément, il lui fit commandement, " en vertu du Saint-Esprit et de la sainte obéissance, sous peine de péché mortel et même d'excommunication, d'accepter cette charge ". Ne pouvant plus s'opposer à des ordres si précis, il leva les yeux et les mains au ciel puis, se tournant vers quelques personnes doctes qu'il avait assemblées pour savoir si, vu son incapacité, il était obligé d'obéir à ce commandement : " Vous savez, dit-il, mon Dieu, que j'accepte cette charge contre ma volonté, pour ne pas résister à celle de votre vicaire : assistez-moi donc, Seigneur, ainsi que vous savez que j'en ai besoin."
    Il fit ensuite son entrée à Florence, les pieds nus et les yeux baignés de larmes, tandis que toute la ville retentissait de joie de posséder un si digne pasteur, le considérant comme un Saint et, en effet, il l'était devant Dieu, qui pénètre le secret des cœurs.

    Cette nouvelle dignité ne lui fit rien changer dans sa vie privée car il garda toujours jusqu'aux moindres observances de son Ordre de sorte que ceux qui n'eussent pas été informés de son nouveau caractère, l'eussent plutôt pris pour un simple religieux que pour l'archevêque de Florence. Sa table, son lit, sa chambre et généralement tous les meubles de son palais archiépiscopal, ne ressentaient que la pauvreté religieuse. Son train n'était composé que de six personnes, à qui il donnait de bons gages, afin de les empêcher de rien recevoir de ceux qui avaient quelque affaire à l'archevêché. Il prenait lui-méme connaissance des causes qui devaient se juger à son tribunal, ne se contentant pas des soins de son officiai, auquel, néanmoins, il donnait tous les ans cent ducats d'or, afin qu'il rendît la justice sans nul salaire. Tout le monde se trouvait si bien de ses jugements, de ses avis et de ses conseils, qu'on lui donna le titre d'Antonin-des-Conseils, avant même qu'il fût archevêque.

    Petits Bollandistes

  • Sainte Bakhita et le condamné à mort

    Extrait d’un entretien avec une religieuse missionnaire.

    Sainte Bakhita a touché la vie de nombreuses personnes dans le monde entier. J'ai entendu parler d'un prisonnier américain condamné à mort qui s'est converti grâce à sainte Bakhita. Pouvez-vous nous raconter cette histoire ?

    Oui, il s'agit d'un prisonnier condamné à mort dans l'Etat d'Oregon. Cet homme était désespéré. Un jour, il trouva sous la porte de sa cellule une lettre d'une dame suisse qui cherche sur Internet les noms des personnes condamnées à mort et leur écrit pour leur donner un peu de courage. Ce prisonnier, Jeffrey, vit la lettre et, pendant un moment, n'y prêta pas attention, puis la ramassa pour la jeter dans la corbeille à papier. Mais elle tomba à côté. Il la prit alors, l'ouvrit et lut ce que disait cette dame, qu'elle l'aimait, et que Sr. Bakhita l'aimait aussi. Il se demanda qui pouvait être cette Bakhita ? A nouveau, il décida de l'ignorer, mais il ne trouvait pas la paix, si bien qu'il écrivit à cette dame pour lui demander qui était Bakhita. Elle lui envoya une brochure avec l'histoire de Bakhita. Il fut tellement impressionné par ce que cette jeune fille avait traversé, qu'elle ait été capable de pardonner et qu'elle ait pu réaliser tant de choses dans sa vie que, petit à petit, quelque chose changea en lui. Il demanda à être baptisé, et maintenant il veut faire quelque chose pour le Soudan. Et de sa petite cellule, il écrit des lettres. Il a démarré un projet au Soudan pour encourager les aides en faveur des enfants soudanais.

    Je crois qu'il a écrit quelque chose comme 600 lettres ?

    Oui, il a écrit plus de 600 lettres. C'est également un artiste et il vend ses créations pour ce projet. Il contribue également, avec beaucoup de succès, à la conversion des autres détenus. Je crois que ceci est l'un des plus grands miracles dus à sœur Bakhita.