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Un certain Vanackere

Une interview de Steven Vanackere, « ministre belge des Affaires étrangères », dans le quotidien Le Soir, fait beaucoup parler d’elle dans les milieux européens, parce que Steven Vanackere critique le Parlement européen, et surtout Catherine Ashton et son « Service ». Il manifeste son « impatience » parce que le Service de Catherine Ashton reste quasiment muet et que, tant qu’il ne sera pas l’axe d’une politique étrangère commune de l’UE, l’axe se constituera autour des réactions de pays comme la France, l’Allemagne ou l’Angleterre.

Steven Vanackere dit tout haut ce que tout le monde dit tout bas depuis longtemps (pour s’en plaindre, alors que cet état de fait montre de façon réjouissante que les Etats souverains résistent au rouleau compresseur européen). Et Steven Vanackere a du poids, n’est-ce pas, puisqu’il est ministre des Affaires étrangères, et même vice-Premier ministre.

Or, pourtant, la parole de M. Vanackere n’a pas plus de poids que celle de n’importe quel citoyen lambda de n’importe quel pays européen. Car s’il y avait un quelconque respect de la démocratie dans l’Union européenne, on rappellerait à ce M. Vanackere qu’il est démissionnaire depuis plus d’un an, comme les autres membres de son gouvernement, et que ce n’est donc certainement pas à lui de déterminer les orientations européennes.

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