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  • Deux Afghans chrétiens risquent la peine de mort

    On avait eu vent récemment de l’arrestation d’un Afghan converti au christianisme et qui devait passer en procès.

    Il s’agit de Sayyed Moussa, arrêté fin mai après la diffusion d'une vidéo montrant des Afghans se faire baptiser.

    Mais il y en a un autre : Ahmad Shah, arrêté quelques jours plus tard. On le voyait aussi sur la vidéo.

    "Ils sont accusés de s'être convertis à une autre religion, ce qui est considéré comme un crime par la loi islamique. Si cela est prouvé, ils risquent la peine de mort ou la prison à perpétuité", a indiqué le procureur à l'AFP.

    La date des procès n’est pas encore connue.

    Addendum

    Selon les proches de Sayyed Moussa, celui-ci est le seul véritable accusé. Il affirme que Ahmad Shah est un espion. Et selon le procureur, Ahmad Shah affirme être musulman et avoir été accusé à tort.

  • Les Suisses se distinguent une fois de plus

    Les Suisses ont approuvé, à la double majorité des voix (52,9%) et des cantons (20 sur 26) la proposition de l’UDC sur le renvoi automatique des criminels étrangers.

    Comme pour la votation sur les minarets, il y a exactement un an, toute la presse était contre, ainsi que toute la classe politique, à l’exception de l’UDC qui renforce une fois de plus son statut de premier parti suisse.

    Dans la classe politico-médiatique de la pensée unique, c’est la consternation et la colère (contre le peuple…). D’autant qu’il ne s’agit pas seulement d’une victoire de l’UDC, mais d’une cuisante défaite pour les autres partis, et pour les institutions fédérales qui avaient proposé un contre-projet : il a été rejeté par 56% des votants et tous les cantons.

    Bruxelles fait les yeux noirs : la proposition de l’UDC, qui est désormais un article de la Constitution, contrevient à l’accord sur la libre circulation entre l’UE et la Suisse (qui prévoit des recours pour les criminels étrangers)…

    Les lobbies hurlent contre un texte « xénophobe ». « C'est un jour très noir pour la Suisse car on a heurté une grande partie de la population étrangère de notre pays à qui on a manqué de respect », dit le secrétaire général de l'Organisation suisse d'aide aux réfugiés.

    Oskar Freysinger remet les pendules à l’heure :

    « J’ai croisé nombre d’étrangers et de naturalisés qui m’ont dit soutenir notre initiative. Car eux aussi en ont marre d’une part de la criminalité et, d’autre part, de la suspicion et de la défiance qu’elle provoque à leur encontre, eux, les honnêtes citoyens. C’est d’autant plus vrai pour les étrangers visibles comme les Africains. C’est le laxisme du PS qui crée la xénophobie et pas nos affiches. »

  • L’attente

    Extrait de l’allocution de Benoît XVI lors de l’Angélus du premier dimanche de l’Avent

    L'attente, le fait d'attendre, est une dimension qui traverse toute notre existence personnelle, familiale et sociale. (…) On pourrait dire que l'homme est vivant tant qu'il attend, tant que l'espérance est vivante en son cœur. C'est à ses attentes que l'on reconnaît l'homme : notre « stature » morale et spirituelle peut être mesurée à partir de ce que nous attendons, de ce en quoi nous espérons.

    Chacun de nous peut donc, spécialement en ce temps qui nous prépare à Noël, se demander : « Moi, qu'est-ce que j'attends ? A quoi, en ce moment de ma vie, mon cœur aspire-t-il ? » On peut se poser la même question au niveau familial, communautaire, national. Qu'est-ce que nous attendons, tous ensemble ? Qu'est-ce qui unit nos aspirations, qu'est-ce que nous avons en commun ?

    Dans le temps qui a précédé la naissance de Jésus, l'attente du Messie était très forte en Israël, [attente] d'un Consacré, descendant du roi David, qui aurait finalement libéré le peuple de tout esclavage moral et politique et instauré le Règne de Dieu. Mais personne n'aurait jamais imaginé que le Messie puisse naître d'une humble jeune fille comme Marie, promise en mariage au juste Joseph. Elle non plus n'y aurait jamais pensé, et pourtant, dans son cœur, l'attente du Sauveur était si grande, sa foi et son espérance étaient si ardentes, qu'Il a pu trouver en elle une mère digne. Du reste, Dieu lui-même l'avait préparée, avant tous les siècles.

    Il y a une correspondance mystérieuse entre l'attente de Dieu et celle de Marie, la créature « pleine de grâce », totalement transparente au dessein d'amour du très Haut. Apprenons d'elle, la Femme de l'Avent, à vivre les gestes quotidiens avec un esprit nouveau, avec le sentiment d'une profonde attente, que seule la venue de Dieu peut combler.

     

  • « Il est déjà un homme, celui qui le sera »

    Extrait de l’homélie de Benoît XVI lors des premières vêpres du premier dimanche de l’Avent

    Il y a des tendances culturelles qui cherchent à anesthésier les consciences avec des motivations prétendues. En ce qui concerne l'embryon dans le sein maternel, la science elle-même met en évidence son autonomie capable d'interagir avec sa mère, la coordination des processus biologiques, la continuité du développement, la complexité croissante de l'organisme. Il ne s'agit pas d'une accumulation de matériel biologique, mais d'un nouvel être vivant, dynamique et merveilleusement ordonné, d'un nouvel individu de l'espèce humaine. Il en a été ainsi pour Jésus dans le sein de Marie ; il en a été ainsi pour chacun de nous dans le sein de notre mère. Nous pouvons affirmer, avec l'antique auteur chrétien Tertullien : « Il est déjà un homme, celui qui le sera » (Apologétique, IX, 8). Il n'y a aucune raison de ne pas le considérer comme une personne dès sa conception.

  • L’Incarnation et la dignité de toute vie humaine

    Extrait de l’homélie de Benoît XVI lors des premières vêpres du premier dimanche de l’Avent

    Le début de l'Année liturgique nous fait revivre l'attente de Dieu qui se fait chair dans le sein de la Vierge Marie, Dieu qui se fait petit, qui devient un enfant ; il nous parle de la venue d'un Dieu proche qui a voulu vivre le cours d'une vie de l'homme, dès son début, et ceci pour la sauver, totalement, en plénitude. C'est ainsi que le mystère de l'Incarnation du Seigneur et le début de la vie humaine sont reliés entre eux de façon intime et harmonieuse à l'intérieur de l'unique dessein de salut de Dieu, Seigneur de la vie de tous et de chacun. L'Incarnation nous révèle, dans une lumière intense, et de façon surprenante, que toute vie humaine a une dignité très haute, incomparable.

    L'homme présente une originalité incomparable par rapport à tous les autres êtres vivants qui peuplent la terre. Il se présente comme un sujet unique et singulier, doué d'intelligence et de libre volonté, et composé d'une réalité matérielle. Il vit simultanément et indissolublement dans la dimension spirituelle et dans la dimension corporelle.

    C'est aussi ce que suggère le texte de la Première lettre aux Thessaloniciens qui a été proclamé : « Que le Dieu de la paix lui-même, écrit saint Paul, vous sanctifie totalement, et que votre être entier, l'esprit, l'âme et le corps, soit gardé sans reproche à l'Avènement de notre Seigneur Jésus-Christ » (1 Th 5, 23).

    Nous sommes donc esprit, âme, et corps. Nous faisons partie de ce monde, liés à la possibilité et aux limites de la condition matérielle ; en même temps, nous sommes ouverts à un horizon infini, capables de dialoguer avec Dieu et de l'accueillir en nous. Nous travaillons dans les réalités terrestres et à travers elles, nous pouvons percevoir la présence de Dieu et tendre vers lui, vérité, bonté et beauté absolue. Nous goûtons des fragments de vie et de bonheur et nous aspirons à la plénitude totale.

    Dieu nous aime de façon profonde, totale, sans distinction ; il nous appelle à l'amitié avec lui ; il nous fait participer à une réalité au-dessus de toute imagination et de toute pensée et parole : la vie divine même. Nous prenons conscience, avec émotion et gratitude, de la valeur, de la dignité incomparable de toute personne humaine, et de la grande responsabilité que nous avons envers tous.

     

  • Suscipe verbum Virgo Maria

    R. Suscipe verbum Virgo Maria, quod tibi a Domino per Angelum transmissum est: concipies et paries Deum pariter et hominem, * Ut benedicta dicaris inter omnes mulieres.
    V. Paries quidem filium, et virginitatis non patieris detrimentum: efficieris gravida, et eris mater semper intacta.
    R. Ut benedicta dicaris inter omnes mulieres.

    Recevez, Vierge Marie, la parole du Seigneur, qui vous est transmise par un Ange : vous concevrez et enfanterez un Dieu et un homme tout ensemble. Et ainsi vous serez dite bénie entre toutes les femmes. Vous enfanterez vraiment un fils, et votre virginité n’en souffrira point de détriment : vous concevrez, et vous serez mère toujours sans tache.

  • Premier dimanche de l’Avent

    « Elle approche, votre rédemption. » C’est la seule fois que l’on trouve le mot « rédemption » dans les Evangiles. Et c’est cet évangile-là qui ouvre l’année liturgique, pour annoncer le mystère de l’Incarnation.

    « Notre salut est plus proche que lorsque nous avons embrassé la foi », dit saint Paul dans l’épître. Et toute la liturgie de l’Avent insiste sur cette proximité. Il vient, le Seigneur, il ne tardera pas, pour nous racheter et nous donner la liberté. Il vient pour se donner lui-même en rançon afin de nous délivrer de l’ennemi qui nous tient captifs.

    Que les nuées pleuvent le Juste, que la terre s’ouvre et qu’elle germe le Sauveur : il y aura en ce jour-là une grande lumière, les montagnes distilleront la douceur, et les collines feront couler le lait et le miel… Le chœur des prophètes est réuni pour célébrer l’avènement du « grand prophète » qui accomplit les prophéties.

  • Terrorisme pro-vie en Espagne

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    « Douze personnes armées de bougies attaquent la clinique Triana. »

    Et au lieu de les déloger, les policiers restent avec elles...