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"Le voile islamique fait plier Saint-Gall"

C’est le titre d’un article du quotidien suisse Le Temps, qu’on ne peut pourtant pas taxer d’islamophobie, c’est le moins qu’on puisse dire.

Au mois de mai, à Bad Ragaz, une fille de 15 ans, d’origine bosniaque, est venue à l’école avec un voile sur la tête. La commission scolaire de Bad Ragaz fait valoir un règlement interne qui bannit tout couvre-chef pendant les heures de cours. Après deux avertissements aux parents, une ordonnance interdit à l’adolescente de venir voilée en classe. Refusant d’obtempérer, la famille, assistée par le Conseil central islamique de Suisse (fondé en 2009 par des Suisses « convertis » à l’islam), fait recours. En août, le conseil de l’éducation du canton de Saint-Gall, saisi par deux communes, recommande d’interdire le voile.

Fin septembre, la commission de surveillance des écoles de l’arrondissement donne raison à la jeune fille. La commission, composée de bénévoles, est présidée par un coiffeur, qui dit notamment : « Elle est intelligente, je pense que c’est sa décision de porter le foulard. Timide, elle semble n’avoir pas d’amie. Elle vit dans son monde, qui est le Coran. » Sic.

L’école de Bad Ragaz renonce à poursuivre le combat et se plie à la décision de la commission, contre son propre règlement…

L’article se termine ainsi :

Rencontré devant la gare de Bad Ragaz, un garçon de 14 ans qui fréquente la même école qu’Enisa n’en démord pas: «Tous les garçons suisses sont contre elle.» Lui aussi? «Il faut lui arracher ce truc. On est en Suisse, on est des catholiques.»

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