Les autorités médicales américaines ont autorisé hier l'utilisation de treize nouvelles lignées de cellules souches embryonnaires humaines pour la recherche publique, les premières dans le cadre de la nouvelle politique décidée par Barack Obama.
"Je suis heureux d'annoncer que nous avons désormais des lignées de cellules souches embryonnaires humaines disponibles pour la communauté des chercheurs dans le cadre de la nouvelle politique concernant l'utilisation de ces cellules", a déclaré le Dr Francis Collins, directeur des Instituts nationaux américains de la santé (NIH). Il a précisé : "Conformément aux réglementations, ces cellules souches sont dérivées d'embryons donnés selon un processus éthique éprouvé." Sic.
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Les Français comme les Suisses
Sondage IFOP :
"Etes-vous favorable à l'interdiction de minarets ?"
Oui : 46%. Non : 40%.
"Etes-vous favorables, opposé ou indifférent à l'édification de mosquées lorsque les croyants musulmans le demandent ?"
Opposés : 41%. Favorables : 19%.
Ce qui est plus intéressant encore est que le même sondage, en septembre 2001 (après les attentats des tours jumelles), donnait un résultat inverse : 31% favorables à la construction de mosquées, 22% opposés.
Plus il y a de mosquées, moins les Français en veulent.
Mais, bien sûr, en France, il n'y aura pas de référendum. -
L’Eglise qui est à Strasbourg
Lu sur Pro Liturgia :
Avec l'aval de l'Archevêque de Strasbourg, les religieuses du Couvent Saint-Marc de Gueberschwihr se sont "débarrassées" de leur ancien Aumônier jugé trop fidèle aux enseignements du Magistère. Le nouvel aumônier a annoncé dès son arrivée au couvent qu'il ne respecterait pas la liturgie: désormais les messes sont improvisées et le chant grégorien est interdit.
Mgr Joseph Doré, ancien Archevêque de Strasbourg, a donné une série de conférences sur le thème : "des prêtres pour aujourd'hui". Il a notamment déclaré : "En tant qu'évêque et théologien, j'affirme la nécessité de poser la question du mariage des ministres ordonnés; et qu'une fois cette question posée et réglée, il faudra même se demander quelle place a la femme face à l'accès au ministère consacré."
Nous apprenons de plusieurs sources différentes qu'à l'occasion d'une messe célébrée à Bergheim pour un prêtre décédé, Mgr Vincent Jordy, Evêque auxiliaire de Strasbourg, aurait donné la Communion à un pasteur protestant qui assistait à la célébration. On nous précise par ailleurs que Mgr Grallet, Archevêque de ce même diocèse, aurait lui aussi donné la communion à un pasteur invité à une réunion du Conseil du Presbyterium. -
L’Eglise aux Etats-Unis
Le nombre des prêtres, religieux et religieuses a baissé de 65 % en quarante ans.
75% des hommes et plus de 90% des femmes ont plus de 60 ans.
1% a moins de 40 ans.
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Chine : le trouble jeu du cardinal Bertone
Un très intéressant article de Sandro Magister. A lire en pensant à nos martyrs qui ont refusé la constitution civile du clergé.
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La déification selon Guillaume de Saint-Thierry
Extraits de la catéchèse de Benoît XVI, hier.
La nature humaine, dans son essence la plus profonde, consiste à aimer. En définitive, une seule tâche est confiée à chaque être humain : apprendre à aimer, sincèrement, authentiquement, gratuitement. Mais ce n'est qu'à l'école de Dieu que cette tâche est remplie et que l'homme peut atteindre l'objectif pour lequel il a été créé. Guillaume écrit en effet : « L'art des arts est l'art de l'amour... L'amour est suscité par le Créateur de la nature. L'amour est une force de l'âme, qui la conduit comme par un poids naturel vers le lieu et l'objectif qui lui est propre » (La nature et la dignité de l'amour 1, PL 184, 379).
Il faut - dit-il - passer de l'homme « animal » à l'homme « rationnel », pour arriver à l'homme « spirituel ». Que veut dire notre auteur par ces trois expressions ? Au début une personne accepte la vision de la vie inspirée par la foi par un acte d'obéissance et de confiance. Puis à travers un processus d'intériorisation, dans lequel la raison et la volonté jouent un grand rôle, la foi dans le Christ est accueillie avec une conviction profonde et l'on fait l'expérience d'une correspondance harmonieuse entre ce que l'on croit et ce que l'on espère et les aspirations les plus secrètes de l'âme, notre raison, nos sentiments d'affection. On parvient ainsi à la perfection de la vie spirituelle, lorsque les réalités de la foi sont une source de joie intime et de communion réelle et satisfaisante avec Dieu. On ne vit que dans l'amour et par amour. Guillaume fonde cet itinéraire sur une solide vision de l'homme, inspirée des antiques Pères grecs, surtout d'Origène, lesquels, avec un langage audacieux, avaient enseigné que la vocation de l'homme est de devenir comme Dieu, qui l'a créé à son image et ressemblance. L'image de Dieu présente dans l'homme le pousse vers la ressemblance, c'est-à-dire vers une identité toujours plus complète entre la volonté propre et la volonté divine. A cette perfection, que Guillaume appelle « unité d'esprit », on ne parvient pas par l'effort personnel, même sincère et généreux, parce qu'une autre chose est nécessaire. On atteint cette perfection par l'action de l'Esprit Saint, qui vient habiter l'âme et purifie, absorbe et transforme en charité tout élan et tout désir d'amour présent chez l'homme. « Il y a ensuite une autre ressemblance avec Dieu », lisons-nous dans l'Epistola aurea, « qui n'est plus appelée ressemblance, mais unité d'esprit, lorsque l'homme finit par faire un avec Dieu, un seul esprit, non seulement par l'unité d'une volonté identique, mais en n'étant plus en mesure de vouloir autre chose. De cette manière, l'homme mérite de devenir non pas Dieu, mais ce que Dieu est : l'homme devient par la grâce ce que Dieu est par nature » (Epistola aurea 262-263, SC 223, pp. 353-355). -
Daoudal Hebdo N° 60
Daoudal Hebdo N° 60
Dans ce numéro
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Les critiques catholiques du Téléthon ont disparu...
Pages 3 & 4
Un grand moment au Parlement européen (texte intégral des propos de Nigel Farage)
Un nid d'anciens communistes
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C'est ça, Bruxelles...
Hélas Åland...
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Les conséquences ubuesques de la politique de la pêche
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Les Suisses ouvrent la voie
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L'attente
Dimanche prochain... -
Saint François Xavier
Lorsque je suis arrivé dans ces villages, je les ai tous parcourus activement et j'ai baptisé tous les enfants qui ne l'étaient pas encore. C'est pourquoi j'ai fait enfants de Dieu une grande multitude de petits enfants qui, comme on dit, ne savaient pas même distinguer leur droite de leur gauche. Les enfants m'assiégeaient tellement que je ne trouvais le temps ni de dire mon office, ni de manger, ni de prendre du repos ; il fallait absolument que je leur enseigne des prières ; je commençai alors à comprendre que c'est à eux qu'appartient le Royaume des Cieux.
Je ne pouvais refuser sans impiété une si sainte demande. Je commençais leur instruction par la confession du Père, du Fils et du Saint-Esprit, puis par le Credo, le Pater Noster, l'Ave Maria. J'ai reconnu en eux de grandes ressources ; s'ils avaient quelqu'un pour leur enseigner les préceptes du christianisme, je suis sûr qu'ils deviendraient de très bons chrétiens.
Des foules ici manquent de devenir chrétiennes, faute d'hommes qui se consacrent à la tâche de les instruire. Bien souvent, il me prend envie de descendre vers les universités d'Europe, spécialement celle de Paris, et de crier à pleine voix, comme un homme qui a perdu le jugement, à ceux qui ont plus de science que de désir de l'employer avec profit : "Combien d'âmes manquent la gloire du ciel et tombent en enfer à cause de votre négligence !"
Quand ils étudient les belles-lettres, s'ils voulaient étudier aussi le compte que Dieu leur demandera pour le talent qu'il leur a donné ! Beaucoup sentiraient peut-être le besoin de s'engager alors à des exercices spirituels qui les mèneraient à découvrir la volonté divine, après avoir renoncé à leurs propres inclinations, et à crier à Dieu : « Seigneur, me voici. Que voulez-vous que je fasse ? Envoyez-moi où vous voudrez, oui, même chez les Indiens. »
(Extraits de deux lettres à saint Ignace de Loyola) -
Bravo Cohn-Bendit !
Il a été le premier à trouver la solution, dans l'affaire de la votation contre les minarets. La vraie solution conforme aux valeurs de l'Europe, et qui a fait plusieurs fois ses preuves :
« La priorité de l'élite politique suisse hostile à cette votation doit être de remobiliser la population en vue d'un nouveau référendum (...). Pour revoter et effacer cette tache. » -
Le croassement du corbeau de la Marne
C'est un article de L'Union sur le futur directeur de l'Etablissement public de santé mentale de la Marne. Ce n'est pas de l'information, ce n'est pas de la désinformation, c'est de la délation.
Titre : « Un militant anti-avortement patron de la santé mentale »
Légende de la photo : « Xavier Dousseau avait été condamné pour s'être volontairement enchaîné à une table d'opération à l'hôpital de Valenciennes où se pratiquaient des interruptions volontaires de grossesse. »
Chapô : « Xavier Dousseau, condamné par le passé pour ses actions anti-IVG, est le futur directeur de l'Établissement public de santé mentale de la Marne. Une nomination qui provoque des remous. »
Début de l'article : « "Un fou de Dieu" en charge de l'hôpital psychiatrique de Châlons-en-Champagne et de la clinique médico-psychologique Henri-Ey de Reims ? Le ministère de la Santé vient de nommer, cette semaine, Xavier Dousseau, 54 ans, directeur de l'Établissement public de santé mentale de la Marne (EPSMM) pour succéder à Claude Haudier. La nomination, qui doit être effective le 1er janvier prochain, aurait pu passer inaperçue sauf que des salariés marnais s'émeuvent du passé de leur futur patron. »
L'article raconte ensuite par le menu comment Xavier Dousseau a fait partie d'un « commando anti-avortement », comment il a été condamné en première instance à 18 mois de prison dont 9 avec sursis et 3 000 € d'amende, peine réduite 18 mois avec sursis en appel.
Et voici la fin de l'article :
« A priori, le fonctionnaire s'est racheté une virginité et s'est même montré excellent gestionnaire. « Partout où il est passé, il a redressé les comptes », affirme un syndicaliste haut-marnais. Pendant les dix ans passés à Saint-Dizier, l'homme s'est forgé une réputation, non pas de prosélyte, mais d'homme plutôt ouvert, facile d'accès et gros travailleur. « Nous n'avons vraiment rien à lui reprocher », souligne une déléguée CFDT. Autant d'avis favorables qui, pourtant, ne rassurent pas certains de ses futurs subordonnés marnais. »
Quels « subordonnés » ? On ne saura pas. Où cette nomination provoque-t-elle des « remous » ? On ne saura pas. Le journaliste n'a trouvé que des réactions favorables. Mais il dénonce lourdement le « passé » de Xavier Dousseau pour essayer de faire réagir les partisans de la culture de mort. Pour provoquer les « remous » qui ne viennent pas...
(l'article de L'Union, via avortementivg)