C'est un article de L'Union sur le futur directeur de l'Etablissement public de santé mentale de la Marne. Ce n'est pas de l'information, ce n'est pas de la désinformation, c'est de la délation.
Titre : « Un militant anti-avortement patron de la santé mentale »
Légende de la photo : « Xavier Dousseau avait été condamné pour s'être volontairement enchaîné à une table d'opération à l'hôpital de Valenciennes où se pratiquaient des interruptions volontaires de grossesse. »
Chapô : « Xavier Dousseau, condamné par le passé pour ses actions anti-IVG, est le futur directeur de l'Établissement public de santé mentale de la Marne. Une nomination qui provoque des remous. »
Début de l'article : « "Un fou de Dieu" en charge de l'hôpital psychiatrique de Châlons-en-Champagne et de la clinique médico-psychologique Henri-Ey de Reims ? Le ministère de la Santé vient de nommer, cette semaine, Xavier Dousseau, 54 ans, directeur de l'Établissement public de santé mentale de la Marne (EPSMM) pour succéder à Claude Haudier. La nomination, qui doit être effective le 1er janvier prochain, aurait pu passer inaperçue sauf que des salariés marnais s'émeuvent du passé de leur futur patron. »
L'article raconte ensuite par le menu comment Xavier Dousseau a fait partie d'un « commando anti-avortement », comment il a été condamné en première instance à 18 mois de prison dont 9 avec sursis et 3 000 € d'amende, peine réduite 18 mois avec sursis en appel.
Et voici la fin de l'article :
« A priori, le fonctionnaire s'est racheté une virginité et s'est même montré excellent gestionnaire. « Partout où il est passé, il a redressé les comptes », affirme un syndicaliste haut-marnais. Pendant les dix ans passés à Saint-Dizier, l'homme s'est forgé une réputation, non pas de prosélyte, mais d'homme plutôt ouvert, facile d'accès et gros travailleur. « Nous n'avons vraiment rien à lui reprocher », souligne une déléguée CFDT. Autant d'avis favorables qui, pourtant, ne rassurent pas certains de ses futurs subordonnés marnais. »
Quels « subordonnés » ? On ne saura pas. Où cette nomination provoque-t-elle des « remous » ? On ne saura pas. Le journaliste n'a trouvé que des réactions favorables. Mais il dénonce lourdement le « passé » de Xavier Dousseau pour essayer de faire réagir les partisans de la culture de mort. Pour provoquer les « remous » qui ne viennent pas...
(l'article de L'Union, via avortementivg)