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  • Un deuxième lycée musulman

    Le rectorat de Lyon et le Conseil académique de l’Education nationale s’opposaient à l’ouverture d’un lycée musulman par l’association Al Kindi (c’est le nom d’un savant arabe du IXe siècle qui est considéré comme le premier philosophe musulman), pour des raisons de sécurité, et pour absence de direction effective. Selon le rectorat, le futur directeur sert de prête-nom pour mettre en place une « direction de paille »… Quant au tribunal administratif, saisi par l’association, il refusé de se prononcer, estimant que seules les instances juridiques de l’Education nationale étaient compétentes, à savoir le Conseil académique, et le Conseil supérieur de l’Education en appel.

    L’association a naturellement fait appel auprès du Conseil supérieur de l’Education, lequel a décidé que le « groupe scolaire » Al Kindi devait ouvrir. Lorsque le CSE prend une telle décision, elle a valeur juridictionnelle et s’impose donc au ministère. Lequel, par conséquent, a « pris acte » de la décision.

    Et c’est ainsi que sur ordre de l’Education nationale laïque va s’ouvrir à Lyon un collège-lycée musulman…

    Ce sera le deuxième en France après le lycée Averroès de Lille, et le premier en taille puisqu’il a une capacité d’accueil de 140 élèves.

  • Le mot commençant par N

    C’est un des sommets du délire du politiquement correct aux Etats-Unis. On ne doit jamais dire « nigger » (nègre), même pour condamner l’emploi de ce mot. On dit « le mot commençant par N ». Comme s’il n’y avait qu’un seul mot commençant par N…

    Hier, le conseil municipal de New York a adopté à l’unanimité une « mesure déclarant un moratoire symbolique de l’usage du mot commençant par N ».

    Le plus fort est que le conseil municipal de New York entend ainsi répondre à l’usage croissant du « mot commençant par N »… par les jeunes Noirs eux-mêmes dans leur rap…

  • Les manœuvres contre Le Pen

    Jean-Marie Le Pen a tenu ce matin une conférence de presse pour attirer l’attention de l’opinion publique sur les manœuvres dont il est victime dans la collecte des parrainages, et pour lancer un nouvel appel solennel aux maires, afin qu’ils aient le courage d’accomplir la mission qui leur est confiée.

    Alors qu’il avait obtenu, au prix d’un « travail harassant », environ 500 promesses de parrainages, il lui manque une centaine de signatures réelles.

    Outre le fait que des maires qui avaient promis leur signature par écrit « ne se sentent pas obligés d’honorer leur engagement », la collecte est affectée par une « manœuvre de grande envergure », constatée notamment dans les régions où les parrainages sont les plus nombreux : Bourgogne, Franche-Comté, Picardie.

    Le mode opératoire est toujours le même : de faux journalistes, se réclamant de tel ou tel organe local ou régional, téléphonent aux maires en leur disant qu’ils savent que celui-ci a l’intention de signer pour Jean-Marie Le Pen. Ils lui demandent s’il n’a pas peur des représailles, comment ses concitoyens vont réagir, affirment qu’ils vont écrire un article sur lui, voire même lui demandent s’il compte s’investir auprès de Le Pen, témoigner en sa faveur lors de ses prochains procès… Et si le maire demande au faux journaliste comment il sait qu’il a promis sa signature à Jean-Marie Le Pen, il répond que c’est le Front national qui le lui a dit. Naturellement, le maire s’estime trahi.

    Les journaux en cause ont commencé à s’émouvoir de ce procédé, comme en témoigne un article de l’Union de Reims d’hier.

    En France Comté, il a été constaté qu’après le coup de téléphone du faux journaliste, le maire reçoit un nouvel appel, d’un secrétaire qui lui propose de parler avec Philippe de Villiers. Si le maire refuse, il reçoit ensuite de nouveaux appels.

    Enfin, le Front national s’est procuré une lettre que Jacques Bompard, vice-président du MPF, envoie aux maires pour les dissuader d’accorder leur parrainage à Jean-Marie Le Pen.

    Ces procédés étant évidemment contraires à la loi, Jean-Marie Le Pen a déposé 14 plaintes contre X, et entend déposer une plainte personnelle contre Philippe de Villiers, qui a poussé l’indécence jusqu’à déclarer à la télévision que Jean-Marie Le Pen avait ses 500 parrainages et faisait « son numéro habituel de victimisation », ce qui est aussi une façon de faire pression sur les maires.

    Jean-Marie Le Pen a lancé un nouvel appel solennel aux maires, afin qu’ils « passent outre aux manœuvres, aux chantages et aux menaces », et qu’ils fassent preuve de civisme, de courage et d’indépendance d’esprit, en remplissant la « mission démocratique » de « gardiens du pluralisme politique » qui leur a été confiée par le législateur.

    Les 500 parrainages doivent être déposés au Conseil constitutionnel avant le 18 mars à 18 h.

  • Prodi passe l’épreuve du Sénat…

    Romano Prodi avait donné sa démission de président du Conseil en Italie, mais le président de la République l’avait reconduit. Hier, il devait obtenir la confiance du Sénat, qui l’avait mis en minorité la semaine dernière, et le suspense était à son comble. Prodi a obtenu 162 voix, soit exactement ce qui est sa très courte majorité dans la chambre haute.

    Mais cela ne change rien à l’extrême fragilité de son gouvernement. Pour obtenir ce vote, il avait fait la veille un discours ultra-consensuel, d’où les sujets qui fâchent l’extrême gauche étaient absents, et avant le scrutin il a prononcé une nouvelle allocution consensuelle, apaisant cette fois son aile centriste catholique en indiquant que pour le projet de Pacs à l’italienne il souhaitait une « ample convergence » avec l’opposition et laisserait au Parlement le soin de « rechercher des solutions partagées »… alors que le projet de loi avait été adopté au cours d’un conseil des ministres extraordinaire convoqué dans ce seul but.

  • National Hebdo N° 1180

    « Quel président pour la France ? … Le seul candidat de la Nation , de la Patrie et de la République ». Ce titre encadre une photo de Jean-Marie Le Pen à la convention présidentielle de Lille, largement évoquée dans ce numéro.

    A noter aussi une intéressante interview de Guy George, chef de file du Front national en Nouvelle-Calédonie, président de commission dans la province sud et au Congrès.

    Alexandre Martin détaille le programme de « social-économie » de François Bayrou, dont il montre qu’il est « délirant ».

    Michel Limier, après avoir brossé le portrait d’Henri Guaino, s’intéresse aux autres plumes de Nicolas Sarkozy : Nicolas Baverez, Emmanuelle Mignon, Alain Bauer.

    Dans ses Réminiscences à bâtons rompus, Jean Bourdier raconte Henri Charrière, l’auteur de Papillon.

    Béatrice Pereire évoque divers aspects actuels de la « lepénisation des esprits », tandis que Topoline examine le peu de fiabilité des sondages actuels sur la présidentielle, reconnu ­– c’est la nouveauté de 2007 – par certains sondeurs eux-mêmes.

  • L’émigration de l’Evangile

    C’était une païenne de la région de Tyr et de Sidon, qui suppliait le Christ de guérir sa fille. Jésus avait commandé à ses apôtres de ne pas aller prêcher chez les païens, et lui-même répond à la femme : « Je n’ai été envoyé qu’aux brebis perdues d’Israël. » Il ajoute durement : « Il n’est pas bien de prendre le pain des enfants pour le jeter aux chiens. » Ce sont bien les païens que les Juifs traitaient ainsi de chiens… Mais la femme fait cette réponse d’une immense humilité et d’une immense confiance : « C’est vrai, mais les petits chiens mangent les miettes qui tombent de la table de leurs maîtres. » Alors le Christ s’exclame : « O femme, grande est ta foi ! Qu’il te soit fait selon ce que tu désires ! »

    C’est là une des prémices de ce que saint Jérôme appelle la « juste émigration aux gentils » de l’Evangile que les Juifs n’ont pas voulu recevoir. Emigration qui se fera après la Résurrection, conformément à ce que le Christ a demandé à ses apôtres. Car le salut doit émigrer pour devenir universel, comme chacun de nous doit émigrer de son petit moi pour entrer dans la communion divine.