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Les manœuvres contre Le Pen

Jean-Marie Le Pen a tenu ce matin une conférence de presse pour attirer l’attention de l’opinion publique sur les manœuvres dont il est victime dans la collecte des parrainages, et pour lancer un nouvel appel solennel aux maires, afin qu’ils aient le courage d’accomplir la mission qui leur est confiée.

Alors qu’il avait obtenu, au prix d’un « travail harassant », environ 500 promesses de parrainages, il lui manque une centaine de signatures réelles.

Outre le fait que des maires qui avaient promis leur signature par écrit « ne se sentent pas obligés d’honorer leur engagement », la collecte est affectée par une « manœuvre de grande envergure », constatée notamment dans les régions où les parrainages sont les plus nombreux : Bourgogne, Franche-Comté, Picardie.

Le mode opératoire est toujours le même : de faux journalistes, se réclamant de tel ou tel organe local ou régional, téléphonent aux maires en leur disant qu’ils savent que celui-ci a l’intention de signer pour Jean-Marie Le Pen. Ils lui demandent s’il n’a pas peur des représailles, comment ses concitoyens vont réagir, affirment qu’ils vont écrire un article sur lui, voire même lui demandent s’il compte s’investir auprès de Le Pen, témoigner en sa faveur lors de ses prochains procès… Et si le maire demande au faux journaliste comment il sait qu’il a promis sa signature à Jean-Marie Le Pen, il répond que c’est le Front national qui le lui a dit. Naturellement, le maire s’estime trahi.

Les journaux en cause ont commencé à s’émouvoir de ce procédé, comme en témoigne un article de l’Union de Reims d’hier.

En France Comté, il a été constaté qu’après le coup de téléphone du faux journaliste, le maire reçoit un nouvel appel, d’un secrétaire qui lui propose de parler avec Philippe de Villiers. Si le maire refuse, il reçoit ensuite de nouveaux appels.

Enfin, le Front national s’est procuré une lettre que Jacques Bompard, vice-président du MPF, envoie aux maires pour les dissuader d’accorder leur parrainage à Jean-Marie Le Pen.

Ces procédés étant évidemment contraires à la loi, Jean-Marie Le Pen a déposé 14 plaintes contre X, et entend déposer une plainte personnelle contre Philippe de Villiers, qui a poussé l’indécence jusqu’à déclarer à la télévision que Jean-Marie Le Pen avait ses 500 parrainages et faisait « son numéro habituel de victimisation », ce qui est aussi une façon de faire pression sur les maires.

Jean-Marie Le Pen a lancé un nouvel appel solennel aux maires, afin qu’ils « passent outre aux manœuvres, aux chantages et aux menaces », et qu’ils fassent preuve de civisme, de courage et d’indépendance d’esprit, en remplissant la « mission démocratique » de « gardiens du pluralisme politique » qui leur a été confiée par le législateur.

Les 500 parrainages doivent être déposés au Conseil constitutionnel avant le 18 mars à 18 h.

Commentaires

  • Ces pressions et ces manoeuvres, notamment du Mpf et de Bompard, sont proprement ignobles.
    Je n'espère qu'une chose: que Le Pen soit candidat et que tout en arrivant en tête du 1er tour (ce qui est parfaitement possible), il réduise le misérable du Mpf à 1%.
    Justice sera faite.

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