Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

- Page 17

  • Parrainages : la mise au point de l’AMF

    A l’issue de son comité directeur, l’Association des maires de France (AMF) a publié un communiqué pour souligner que le parrainage « n’est pas un soutien mais un acte républicain », qu’il « ne s’agit pas d’un choix et encore moins d’un vote en faveur de l’un ou l’autre candidat ». Elle ajoute que « le parrainage relève de la seule liberté de conscience du maire », qui « doit être respectée », et elle « dénonce toute stigmatisation à laquelle peut donner lieu un parrainage accordé par un maire ».

    Il est temps...

  • Parrainage et... Légion d’Honneur

    Altermedia a relevé dans Le Monde-La lettre du 6 mai/sur internet le 05-03-07, sous le titre Parrainage rédhibitoire :

    « Le sénateur et maire de Marseille, vice-président de l’UMP, Jean-Claude Gaudin, assure que l’UMP n’a donné aucune consigne concernant les signatures. (…) En réalité très peu de maires UMP veulent donner leur signature à Jean-Marie Le Pen parce qu’ils savent que s’ils le font, ils n’auront jamais la Légion d’honneur. »

    Et de préciser que cette mésaventure était arrivée « au maire d’Eyragues, à qui je n’ai jamais pu la faire avoir à cause de ça ».

  • Sororité

    C’est la Journée des femmes : cérémonie communautariste laïque et obligatoire. Cette année, naturellement, elle est particulièrement célébrée par celle qui a réussi à faire croire aux médias qu’elle était la seule femme à se présenter à la présidentielle, et dont l’un des axes de campagne est que les critiques qui lui sont faites sont sexistes, donc non recevables et scandaleuses.

    Hier soir, à Dijon, elle a fait l’apologie d’Olympe de Gouges, qu’elle fera entrer au Panthéon, « ce monument si peu accueillant aux femmes qu’il porte en son fronton : Aux grands hommes la patrie reconnaissante ». Car bien entendu Bécassine ne sait pas que le mot « homme », du latin homo, désigne l’espèce humaine, comme cela se voit dès la Genèse  : Dieu créa l’homme à son image, homme et femme il le créa.

    Bécassine conclut ainsi son couplet sur le combat féministe d’Olympe de Gouges : « Le tribunal lui reprocha d’avoir oublié, je le cite, les vertus qui conviennent à son sexe. On la guillotina. » La vérité historique est que Marie Gouze (tel était son vrai nom) fut guillotinée, non pas du tout pour ses thèses féministes, mais parce qu’elle était girondine et s’opposait à la Terreur.

    Olympe de Gouges avait rédigé une Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne, où l’on pouvait lire dans le Préambule : « Les mères, les filles, les sœurs, représentantes de la nation, demandent d’être constituées en assemblée nationale. »

    C’est sans doute inspirée par ce (réel) sexisme que Marie-Ségolène Royal en est venue à s’exclamer : « Liberté, égalité, fraternité, aujourd’hui à Dijon j’en appelle à la sororité. »

    Mais une fois de plus, Bécassine ne sait pas de quoi elle parle. Le mot sorority est aux Etats-Unis le pendant féministe de fraternity. Ici Fraternity ne veut pas dire fraternité (en anglais cela se dit plutôt brotherhood), mais désigne une prétendue « société secrète » d’étudiants (qui se désigne par des lettres grecques, cachant le véritable nom qui est « secret »). De telles associations ont été constituées par des étudiantes, et c’est l’une d’elles, ΓΦΒ (gamma-phi-bêta), qui a inventé le mot sorority pour qualifier ces fraternités exclusivement féminines.

    On voit qu’on est très loin de la devise de la République.

    Cela dit, l’exclamation de Marie-Ségolène est d’abord un clin d’œil au « féminisme » le plus subversif : « Liberté, égalité, sororité », c’est par exemple sous ce slogan que la dessinatrice Mad Meg (sic) range, sur son site internet, ses liens vers les Chiennes de garde, les Pénélopes, le Collectif national pour les droits des femmes (CNDF, lié à la CADAC , etc.), La Meute , Les fées du logis (revue des gouines en moufles...), Act-up...

    Sans doute Marie-Ségolène a-t-elle vu « Liberté, égalité, sororité » sur le site de l’association André Léo (féministe communarde qui avait pris un nom d’homme..), site créé grâce à une subvention accordée par... la présidente du conseil régional Poitou-Charentes.

    Et c’est cela que les socialistes veulent mettre à l’Elysée ?

  • National Hebdo N° 1181

    « Tous dans le piège des parrainages... » : ceux qui ne les ont pas, et ceux qui voudraient qu’ils les aient parce que ça les arrange : c’est le thème de mon éditorial.

    En contrepoint de la visite de Jean-Marie Le Pen au Salon de l’agriculture, Alexandre Martin montre comment le président de la FNSEA a battu un record de mauvaise foi.

    La campagne de Jean-Marie Le Pen, c’est aussi son meeting à Marseille sur l’immigration... et l’affaire des ordinateurs piratés.

    A lire comme chaque semaine la Semaine de Topoline, « où l’on constate que le pays n’est plus qu’une vaste zone de non-droit et où Ségolène, grâce au pantalon, démontre son désir d’intégration ».

    Michel Limier s’intéresse à Christophe Chantepy, très discret patron de l’entreprise Royal (il est le président de Désirs d’avenir), qui est « l’un des responsables socialistes qui connaît le mieux les rouages de l’Etat par la multiplicité des fonctions qu’il a exercées, en particulier dans les cabinets ministériels ».

    Jean Roberto se penche sur le procès de la Khalifa Bank, où seuls les lampistes sont inquiétés.

    Béatrice Pereire constate que si les candidats à la présidentielle parlent beaucoup des Français, seul Jean-Marie Le Pen parle de la France et peut ainsi rassembler tous ceux qui aiment la France, d’où qu’ils viennent.

    Egalement dans ce numéro, le texte du vibrant discours de Roger Holeindre, à la convention présidentielle de Lille, sur l’armée française.

  • Dives ille

    Ce riche-là a réclamé une goutte d’eau, lui qui refusa des miettes de pain à Lazare. (antienne du Magnificat)

  • L’imposture Bayrou (7)

    Rappel d’un communiqué de Jean-Marie Le Pen, en date du 26 février, à propos de « Bayrou qui joue au rebelle, Tartuffe dans le rôle de d’Artagnan » (convention de Lille) :

    François Bayrou, comme Nicolas Sarkozy et Ségolène Royal, ne concourt pas à l’élection présidentielle, mais à celle de gouverneur d’une province de l’Etat européen dont la capitale est Bruxelles.

    Nicolas Sarkozy et Ségolène Royal font la course aux prébendes, l’un pour la droite, l’autre pour la gauche.

    François Bayrou, quant à lui, manifeste l’intention de distribuer les gamelles à droite et à gauche, dans un « rassemblement » de personnalités qui auront laissé leurs éventuelles convictions au vestiaire.

    Le faux rebelle est ainsi plus encore que les autres l’homme du Système : il est l’homme qui veut verrouiller le Système en installant à sa tête une caste unique de politiciens sans doctrine, soumis à l’euromondialisme ultralibéral destructeur des peuples et des nations.

  • L’imposture Bayrou (6)

    François Bayrou affirme qu’il pourrait nommer un Premier ministre de gauche, et qu’il a même un nom en tête, alors qu’il ne voit pas quel homme politique de droite il pourrait nommer à ce poste.

    Dans le système électoral actuel, qui ne sera pas modifié aux prochaines législatives, si Bayrou nomme un Premier ministre de gauche, c’est qu’il y aura une majorité de gauche à l’Assemblée nationale. Sinon le chef du gouvernement ne pourra pas gouverner, il sera mis en minorité dès le vote de confiance.

    On sait que Bayrou rêve d’une majorité droite-gauche sous son égide, mais ce n’est qu’un fantasme.

    François Bayrou, qui a fait toute sa carrière à droite, souhaite donc que les socialistes gagnent les législatives…

    Mais que lui importe, puisque son ambition est d’être la potiche-relais française de la Commission européenne.

  • L’imposture Bayrou (5)

    Merci à Vox Galliae de signaler (merci aussi au Salon Beige) ma petite série sur François Bayrou, et de rappeler ses propos contradictoires sur la formation des imams :

    François Bayrou disait, en mars 2002, dans un entretien sur le site oumma.com :

    « Je souhaite vivement que nous formions des imams français en France. En effet, nous disposons des moyens matériels et humains pour le faire. Ce qui a manqué à ce jour c'est la volonté. Vous pouvez être assuré qu'elle ne me fera pas défaut ! »

    Et il disait, le 17 octobre 2005 :

    « Je ne vois pas comment un Etat démocratique moderne puisse légitimement organiser une religion, comme par exemple former les imams. »

  • Bécassine a peur des paysans

    (Via les brèves de campagne de Vox Galliae)

    Ségolène Royal a annulé sa visite au salon de l'agriculture prévue initialement dimanche sans livrer d'explications publiques. Une rumeur disait qu’elle irait lundi. On l’y attend toujours.

    Selon le blog Désert d'avenir, elle souhaitait visiter le Salon à 7 h alors qu’il n'ouvre qu'à 9 h. L'organisme qui gère le protocole avait refusé cette demande et elle avait finalement accepté de venir à 9 heures avant de faire faux bond. Nouvelle demande incongrue, ajoute Désert d’avenir, elle souhaitait ensuite y aller ce mercredi à 6 heures du matin, ce que les organisateurs ont également refusé.

    Cela rappelle la visite du Salon par Dominique Voynet, alors ministre, en 2000. Elle était venue après la fermeture pour se faire photographier avec un cheval, dans un coin transformé en studio, pour Paris Match

  • L’imposture Bayrou (4)

    En avril 2005, François Bayrou faisait paraître un livre intitulé OUI : plaidoyer pour la Constitution européenne. Il y expliquait que le texte soumis à référendum était une des merveilles du monde, que chaque article avait été soigneusement rédigé de façon à ce que l’ensemble soit un texte capable de faire fonctionner au mieux l’Union européenne.

    Dans son discours de Strasbourg, le 12 février dernier, il dit que si l’inspiration du texte était juste, « on a donné un texte qui était proprement, simplement et complètement illisible ». Sic.

    Aujourd’hui il veut donc un « texte lisible par tout le monde, court, compréhensible et offrant les garanties démocratiques nécessaires », qui sera soumis à référendum.

    Un texte qui naturellement sauvegarde l’essentiel de la Constitution européenne, à savoir ce qui détruit radicalement ce qui reste de la souveraineté française.