En avril 2005, François Bayrou faisait paraître un livre intitulé OUI : plaidoyer pour la Constitution européenne. Il y expliquait que le texte soumis à référendum était une des merveilles du monde, que chaque article avait été soigneusement rédigé de façon à ce que l’ensemble soit un texte capable de faire fonctionner au mieux l’Union européenne.
Dans son discours de Strasbourg, le 12 février dernier, il dit que si l’inspiration du texte était juste, « on a donné un texte qui était proprement, simplement et complètement illisible ». Sic.
Aujourd’hui il veut donc un « texte lisible par tout le monde, court, compréhensible et offrant les garanties démocratiques nécessaires », qui sera soumis à référendum.
Un texte qui naturellement sauvegarde l’essentiel de la Constitution européenne, à savoir ce qui détruit radicalement ce qui reste de la souveraineté française.